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Réforme du code du travail: "la loi Macron ce n'était rien à côté"

Réforme du code du travail: "la loi Macron ce n'était rien à côté"

Laurent Neumann, l'éditorialiste politique de BFMTV, a expliqué l'impact de la réforme du code du travail sur la stratégie de François Hollande. Le journaliste a rappelé que la possible candidature en 2017 du chef de l’Etat et la réussite de son quinquennat reposaient sur l'inversion de "la fameuse courbe du chômage". "Cette fois-ci ça peut casser", a-t-il estimé, pointant des clivages à gauche de plus en plus marqués. Le président se serait mis tout le monde à dos, "au-delà des traditionnels frondeurs". Mais selon Laurent Neumann, François Hollande préfère "prendre le risque de diviser dans son camp mais d'apparaître comme celui qui réforme jusqu'au bout", avec ce projet de loi controversé. "On s'apprête à vivre une bataille, la loi Macron ce n'était rien à côté", a-t-il déclaré

Le front syndical contre la loi El Khomri

Le front syndical contre la loi El Khomri

A deux semaines de la présentation du projet de loi sur le travail en Conseil des ministres, l'intersyndicale s'est rassemblée mardi. Sur les dix syndicats présents, neuf se sont prononcés contre l’une des mesures proposées: le plafonnement des indemnités prud'homales qui pourraient être divisées par deux. Seule Force Ouvrière n'a pas signé le communiqué car elle n’est pas prête à faire de concessions et veut l'abandon du texte. Elle sera néanmoins présente à la prochaine réunion intersyndicale du 3 mars.

Yves Jego: "Bruno Le Maire ne vient pas solder une histoire de son passé"

Yves Jego: "Bruno Le Maire ne vient pas solder une histoire de son passé"

Le vice-président de l'UDI Yves Jégo, invité de News et Compagnie ce mardi, a tenu à apporter son soutien à Bruno Le Maire, qui s'est déclaré candidat à la primaire de la droite plus tôt dans la journée. Selon lui, le député de l'Eure est un profil unique à droite, symbole de renouveau. "Bruno Le Maire, contrairement à tous les autres, n'a rien à purger avec son passé", a déclaré Yves Jégo. "C'est un homme qui se projette dans l'avenir, qui a envie de servir son pays. A une époque où il y a tellement d'envie de ne pas servir, on peut le saluer", a-t-il poursuivi.

Primaire de la droite: Bruno Le Maire annonce sa candidature depuis Vesoul

Primaire de la droite: Bruno Le Maire annonce sa candidature depuis Vesoul

Bruno Le Maire s'est officiellement déclaré candidat à la primaire de la droite ce mardi, lors d'une réunion de militants à Vesoul en Haute-Saône. L’ancien ministre de l'Agriculture a demandé à son audience s'il n'était "pas trop jeune" ou s'il avait "suffisamment travaillé". "Est-ce que je suis prêt à protéger un pays dans un contexte international de menace sans précédent ? Est-ce que je suis prêt à vous protéger, vous, les Français?", a-t-il questionné. Devant les réponses du public, Bruno Le Maire a finalement affirmé ce que tout le monde dans la salle attendait: "ma décision est simple, elle est forte, elle est inébranlable. Je suis candidat pour devenir le prochain président de la République française."

Primaire de la droite et du centre: chez Les Républicains, des différences sur la forme, pas vraiment sur le fond

Primaire de la droite et du centre: chez Les Républicains, des différences sur la forme, pas vraiment sur le fond

Alors que Bruno Le Maire doit annoncer sa candidature à la primaire de la droite et du centre mardi, ils sont désormais huit candidats officiels, sans compter les officieux comme Nicolas Sarkozy ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Ils sont nombreux, donc, sur la ligne de départ, mais leurs programmes sont-ils si différents ? Sur les dépenses publiques, le code du travail ou l'éducation, les candidatures semblent en effet plus variées que les propositions.

Loi travail: la colère monte dans les rangs de la gauche et chez les salariés

Loi travail: la colère monte dans les rangs de la gauche et chez les salariés

Lancée il y a quatre jours par certains salariés et syndicats, qui dénoncent un projet de loi "dangereux", la pétition contre la loi Travail a déjà été signée plus de 300.000 fois. Au sein de la gauche aussi, la réforme portée par Myriam El Khomri a du mal à convaincre. "Ce texte est le dynamitage pur et simple de toutes les garanties collectives des salariés", accuse le secrétaire national du PCF Pierre Laurent. Face à ces nombreuses manifestations de désaccord, le Premier ministre Manuel Valls affirme dans un billet publié lundi soir sur Facebook que "ne rien changer, c'est nous condamner".

L’ultimatum de Jean-Marie Le Pen à sa fille

L’ultimatum de Jean-Marie Le Pen à sa fille

Encore un rebondissement dans le feuilleton de la famille Le Pen. Dans une lettre ouverte publiée sur son blog ce mardi matin, Jean-Marie Le Pen critique le fonctionnement du Front National et lance un ultimatum à sa fille, Marine, l’actuelle présidente du FN. Il menace d'organiser ses soutiens en dehors de l'actuel parti d'extrême droite et la conseille. Selon lui, elle ferait mieux de reprendre sa place dans l'univers médiatique et de tenter de rassembler ses électeurs pour être prête pour 2017. Pour l'instant, sa lettre est restée sans réponse.

Valls dénonce les erreurs dans la pétition contre la loi Travail: "Qu'il le prouve", rétorque Elliot Lepers

Valls dénonce les erreurs dans la pétition contre la loi Travail: "Qu'il le prouve", rétorque Elliot Lepers

Manuel Valls a assuré lundi que beaucoup de fausses informations circulaient au sujet du projet de loi Travail, y compris dans la pétition qui a recueilli plus de300.000 signatures en quelques jours. "Qu'il le prouve", lui a rétorqué l'un des initiateurs de la pétition sur BFMTV. "J'attends qu'il nous les montre ces fausses informations", a lancé Elliot Lepers, défendant le travail fait par des associatifs et syndicalistes pour analyser et décrypter les 150 pages du projet. Cette "mobilisation très forte en peu de jours montre qu'il y a une inquiétude très forte des Français", juge l'ancien directeur artistique de campagne d'Eva Joly en 2012. "On est atterré de voir qu'un gouvernement de gauche puisse proposer des réformes qui viennent directement du programme du Medef."

Polynésie: Hollande reconnaît "l’impact" des essais nucléaires, insuffisant pour les associations

Polynésie: Hollande reconnaît "l’impact" des essais nucléaires, insuffisant pour les associations

En visite à Tahiti lundi, François Hollande a reconnu "l'impact environnemental", des essais nucléaires en Polynésie ainsi que les "conséquences sanitaires". La reconnaissance solennelle des séquelles laissées par ces tests menés entre 1966 et 1996, était attendue depuis longtemps dans l'archipel. Pourtant c’est loin d’être suffisant pour les associations d’aide aux victimes: en Polynésie française il y a un nombre très important de cancers probablement liés aux essais. Le président de la République a d’ailleurs promis que l’Etat accompagnerait le service d’oncologie de l’hôpital de Tahiti et a annoncé une révision du "traitement des demandes d’indemnisation des victimes des essais".

Roselyne Bachelot: "La vie c'est une coupe de fruits, il faut savourer les fruits uns après les autres"

Roselyne Bachelot: "La vie c'est une coupe de fruits, il faut savourer les fruits uns après les autres"

Invitée sur BFMTV et RMC ce mardi, Roselyne Bachelot respirait la joie de vivre face à Jean-Jacques Bourdin. L’ancienne ministre de la Santé s'est amusée des rumeurs la disant prochainement chez Laurent Ruquier. "Pourquoi pas, il ne faut pas insulter l'avenir", a-t-elle glissé tout en précisant ne pas avoir été jointe par l’animateur d’On n’est pas couché ni par la productrice de l'émission. "La vie c'est une coupe de fruits, il faut savourer les fruits uns après les autres, l'important c'est que le suc coule le long de votre bouche", a-t-elle déclaré, rieuse.

Roselyne Bachelot: "François Hollande est un saint homme"

Roselyne Bachelot: "François Hollande est un saint homme"

Invitée sur BFMTV et RMC ce mardi, Roselyne Bachelot a réagi à la réforme du droit du travail. "Je me demande si François Hollande n'est pas un saint", a-t-elle ironisé. Si l’ancienne ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports a dit approuver la révision du code du travail, elle a estimé qu'elle "aurait dû être faite en début et non pas en fin de mandat". Car si le projet de loi devrait assainir sur le long terme le marché du travail, elle a expliqué que dans un premier temps le chef de l’Etat récolterait ses "effets pervers". Et comme il a lié sa candidature "à la baisse de la courbe du chômage", c’est ce potentiel sacrifice que pointe Roselyne Bachelot en disant que "François Hollande est un saint homme ".

Roselyne Bachelot: "Je soutiens François Fillon", pour la primaire de la droite et du centre

Roselyne Bachelot: "Je soutiens François Fillon", pour la primaire de la droite et du centre

Invitée sur BFMTV et RMC ce mardi, Roselyne Bachelot s'est exprimée sur la primaire à venir de la droite et du centre. "Je soutiens François Fillon", a-t-elle annoncé, vantant l’excellence de son "programme économique". Autre option envisageable pour l’ancienne ministre, Bruno Le Maire et "pourquoi pas", Alain Juppé. A l’inverse, la candidature de Nicolas Sarkozy est loin de la convaincre. "Je ne pense pas ce soit une bonne chose pour un ancien président de la République de revenir dans la bataille, parce que les Français ont envie de renouvellement", a-t-elle estimé. L’animatrice du Grand 8 déclaré qu'elle voterait à la primaire en simple sympathisante car "ce n'est pas une primaire réservée aux adhérents les Républicains". Elle a ajouté ne pas avoir repris son adhésion à ce parti, "pour être libre".

Alain Minc: "Je souhaite que Marine Le Pen soit écrabouillée"

Alain Minc: "Je souhaite que Marine Le Pen soit écrabouillée"

Invité de News et Compagnie lundi soir, l'essayiste Alain Minc a déclaré qu'il "souhaite pour l'honneur de la France que Marine Le Pen soit écrabouillée au deuxième tour" de l'élection présidentielle de 2017. Selon lui, "il faut que le candidat de droite ait les suffrages de toute la gauche, comme Jacques Chirac en 2002". C'est pourquoi l'économiste a fait d'Alain Juppé son favori, car lui seul "répond aux deux éléments de l'équation". "J'ai envie d'avoir un titre de l'International New York Times disant la victoire du candidat démocratique face à Mme Le Pen", a conclu Alain Minc.

Guéant: "Personne ne peut imaginer que nous étions autour de Sarkozy une bande de voyous"

Guéant: "Personne ne peut imaginer que nous étions autour de Sarkozy une bande de voyous"

Claude Guéant a évoqué sur le plateau de BFM Story sa prochaine audition dans le cadre de l’affaire des sondages de l’Elysée. "Personne ne peut imaginer que nous étions autour de Nicolas Sarkozy une bande de voyous", a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur, et ex-secrétaire général de l’Elysée. Pour lui, il ne fait aucun doute que les anciens membres de gouvernement visés sont innocents. "Comme nous sommes convaincus que nous n'avons jamais fait de fautes, nous sommes convaincus dans le même mouvement que la justice nous donnera raison", a-t-il défendu.