BFMTV
Sarkozy: "François Hollande doit comprendre qu'il faut sortir de son bureau"

Sarkozy: "François Hollande doit comprendre qu'il faut sortir de son bureau"

L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, à l'occasion d'une dédicace, a appelé François Hollande à agir. "Il doit comprendre qu'il faut sortir de son bureau, y compris quand on est président de la République, et qu'il faut écouter les gens", a-t-il déclaré. Il a ajouté que "ça ne veut pas dire les suivre, mais au moins écouter, leur donner cette chance-là". "Même dans une famille, il ne suffit pas de parler 25 minutes pour se comprendre", a conclu Nicolas Sarkozy en faisant allusion à la sienne.

Jean-Luc Mélenchon: "Hollande pourrait se rendre compte que ça se retourne contre lui"

Jean-Luc Mélenchon: "Hollande pourrait se rendre compte que ça se retourne contre lui"

Le cofondateur du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a manifesté ce jeudi contre le projet de loi de réforme du travail. Il a accusé le président de la République de ne pas écouter les demandes de la population. "Hollande pourrait finir par se rendre compte que ça se retourne contre lui", a-t-il affirmé, poursuivant: "jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas Valls le candidat, c'est Hollande". Jean-Luc Mélenchon, qui souhaite voir le projet de loi abandonné, a confié "avoir bon espoir que le président lâche prise", comme il l'a fait avec la réforme constitutionnelle.

Jean-Marie Le Guen: "Le texte" sur la loi travail "va évoluer "

Jean-Marie Le Guen: "Le texte" sur la loi travail "va évoluer "

Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, a réagi jeudi soir sur BFMTV à la journée de mobilisation contre la loi Travail. Entre 390.000 personnes, selon la police, et 1,2 million, selon les syndicats, étaient dans la rue un peu partout en France. Après la manifestation du 9 mars, le mouvement ne s'essouffle pas. "Nous savons qu'il a des organisations syndicales et de la gauche contestataire qui pour des raisons philosophiques ne sont pas d'accord avec un certain nombre de principes que nous voulons mettre en avant", a-t-il avancé. Le secrétaire d'Etat a ensuite indiqué que le travail parlementaire allait se poursuivre, "ce texte va évoluer, il est sur un équilibre qui nous semble juste et opportun".

Loi Travail: les syndicats de nouveau mobilisés pour dire non

Loi Travail: les syndicats de nouveau mobilisés pour dire non

Les syndicats étaient de nouveau dans la rue ce jeudi pour exprimer leur refus du projet de loi de réforme du travail, et réclamer son retrait. L'abandon du projet de loi sur la déchéance de nationalité mercredi n'a fait que renforcer leur motivation. Certains hommes politiques, comme Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot, se sont également mobilisés pour dénoncer des changements trop peu visibles dans le projet de loi. Deux nouvelles journées de mobilisation sont prévues les 5 et 9 avril prochains.

Pierre Laurent: "Les syndicats prévoient deux nouvelles journées d'action"

Pierre Laurent: "Les syndicats prévoient deux nouvelles journées d'action"

Le secrétaire national du Parti communiste français,Pierre Laurent, invité jeudi de BFM Story sur BFMTV, a appelé jeudi à soutenir les deux nouvelles journées d'action prévues par les syndicats. La première aura lieu le mardi 5 avril et la seconde le samedi 9 avril. Selon Pierre Laurent, cette deuxième journée " va permettre à des gens pour lesquels il est difficile d'arrêter le travail ou de manifester en semaine de pouvoir le faire".

La présidentielle de 2017  de plus en plus compliquée pour François Hollande

La présidentielle de 2017 de plus en plus compliquée pour François Hollande

François Hollande n'a jamais été en aussi mauvaise posture. Selon une enquête Ipsos, le président de la République perdrait au premier tour dans tous les cas de figure. Même dans son propre camp, ils sont de plus en plus à croire à son forfait pour 2017. Pourtant, François Hollande y croit encore, et somme Manuel Valls et Emmanuel Macron de ne pas trop parler. Pour lui, les deux membres du gouvernement éloignent une partie de la gauche qu'il s'efforce de rassembler.

L’abandon de la déchéance de nationalité écorne encore l’image de Hollande

L’abandon de la déchéance de nationalité écorne encore l’image de Hollande

François Hollande a enterré, ce mercredi, le projet de loi sur la déchéance de la nationalité. Un abandon qui écorne une nouvelle fois l'image du président de la République. Il est accusé de part et d'autre. Pour certains il a fait exploser la gauche. Pour d’autres, il a été pris à son propre piège en enchaînant stratégies et tactiques. Dans tous les cas, ce renoncement risque d’être une épine dans le pied du chef de l’Etat, gênante dans le cas d'une éventuelle course à la présidentielle.

El Khomri: " Ce n'est pas un front syndical uni qui appelle à manifester aujourd'hui"

El Khomri: " Ce n'est pas un front syndical uni qui appelle à manifester aujourd'hui"

Invitée sur BFMTV et RMC ce jeudi, Myriam El Khomri s'est exprimée sur la journée de mobilisation à venir contre le projet de loi qu’elle défend. "Je comprends les inquiétudes qui s'expriment, c'est nécessaire", a déclaré la ministre du Travail qui s’est dite "à l’écoute". Pour elle, "l'exaspération de la jeunesse", ainsi que l'utilisation "du droit de grève et de manifestation" par les organisations syndicales sont légitimes. "Ce n'est pas un front syndical uni qui appelle à manifester aujourd'hui", a-t-elle néanmoins fait remarquer, ajoutant que les mobilisations de ce jeudi n’avaient pas toutes le même objet de revendication.

Licenciements: El Khomri favorable à une distinction entre PME et grandes entreprises

Licenciements: El Khomri favorable à une distinction entre PME et grandes entreprises

Invitée ce jeudi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Myriam El Khomri est revenue sur son projet de réforme du code du travail, notamment sur le volet des licenciements. "Différencier les choses entre les TPE/PME et les grands groupes, oui je pense que nous pouvons y être favorable", a indiqué la ministre du Travail. "Ce n’est pas faciliter le licenciement, c’est donner des règles claires car aujourd’hui le droit est flou", s’est justifiée Myriam El Khomri.

El Khomri: "La politique n'est pas une affaire de religion"

El Khomri: "La politique n'est pas une affaire de religion"

Myriam El Khomri était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV ce jeudi. La ministre du Travail a réagi aux critiques de son prédécesseur, François Rebsamen qui disait ne pas "attendre un miracle", du très controversé projet de loi Travail. "Je pense que cette loi est nécessaire et juste", a-t-elle déclaré, l'air déterminé. "La politique n'est pas une affaire de religion mais d’action", a-t-elle affirmé, tout en se défendant de vouloir polémiquer.

Geoffroy Didier: "Ceux qui ont échoué doivent laisser leur place"

Geoffroy Didier: "Ceux qui ont échoué doivent laisser leur place"

Le candidat à la primaire Les Républicains Geoffroy Didier, invité de News et Compagnie sur BFMTV mercredi, a assuré que "pour changer la politique, il faut commencer par changer les hommes et les femmes". "D'une manière ou d'une autre, ceux qui ont échoués doivent laisser leur place", a-t-il poursuivi. Le vice-président du Conseil régional d'Île-de-France a par ailleurs déclaré être pour "deux mandats successifs, et pas plus", et souhaite "que les politiques doivent apprendre à avoir un autre métier".

Michel Sapin: "Je veux que ce soit la justice française qui fasse le ménage"

Michel Sapin: "Je veux que ce soit la justice française qui fasse le ménage"

Le ministre des Finances a insisté, mercredi soir sur BFMTV, sur un point central de la loi "Sapin II" en matière de lutte contre la corruption alors que le projet de loi a été présenté ce mercredi au Conseil des ministres. Le locataire de Bercy a regretté que quand des entreprises françaises commettaient des faits de corruption à l'extérieur, "le système était tellement lourd que ce sont d'autres justices, en particulier américaines, qui vont instruire. Je veux que ce soit la justice française qui fasse le ménage".

Benoist Apparu: "C'est un échec pour le gouvernement"

Benoist Apparu: "C'est un échec pour le gouvernement"

Benoist Apparu, le député Les Républicains de la Marne, a réagi mercredi sur BFMTV à la décision de François Hollande d'abandonner le projet de réforme constitutionnelle. Le soutien d'Alain Juppé conteste que cette décision soit le fait de la droite comme l'a affirmé le chef de l'Etat. " A partir du moment où c'est François Hollande qui a lancé cette initiative, c'est le gouvernement qui porte ce projet-là et c'est le gouvernement qui la retire, c'est un échec pour le gouvernement", a-t-il déclaré.

Raffarin: "L'arroseur a été arrosé",  avec l'abandon de la réforme constitutionnelle

Raffarin: "L'arroseur a été arrosé", avec l'abandon de la réforme constitutionnelle

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré sur BFMTV que l'abandon de la réforme constitutionnelle "était une décision prévisible". "Aujourd'hui ça ne sert à rien de se renvoyer comme sous un préau d'école les responsabilités, l'arroseur a été arrosé. ", a-t-il assuré, poursuivant que "dans la République, c'est comme en équitation, quand le cheval trébuche c'est le cavalier qui est responsable". Pour Raffarin, "cette réforme n'a pas été pilotée, il faut maintenant passer à autre chose et sortir de l'impasse".

Collard: "On nous dit qu'il y a des Molenbeek en France, foutons-les en l'air"

Collard: "On nous dit qu'il y a des Molenbeek en France, foutons-les en l'air"

Le député FN du Gard Gilbert Collard a affirmé ce mercredi sur BFMTV que la réforme constitutionnelle abandonnée par le gouvernement n'aurait de toute façon pas été utile. "On a l'arsenal législatif, il existait même avant l'Etat d'urgence", a-t-il affirmé, ajoutant qu'il faut "avoir la volonté de mettre en œuvre des procédures". "On nous dit maintenant qu'il y a des Molenbeek en France. Mais foutons en l'air ces Molenbeek!", a lancé l'avocat. Selon lui, "il manque le courage et la détermination dans la légalité républicaine".

Manuel Valls: l'abandon de la révision constitutionnelle "est un immense regret"

Manuel Valls: l'abandon de la révision constitutionnelle "est un immense regret"

François Hollande et le gouvernement ont renoncé ce mercredi à la réforme de la constitution, et par conséquent au projet de loi sur la déchéance de nationalité. Devant les députés français mercredi après-midi, Manuel Valls a exprimé "un immense regret" face à la perte d'unité politique. "A Versailles, nous étions tous rassemblés, offrant l'image de responsables politiques soudés. Quatre mois plus tard, cette unité n'est plus au rendez-vous", a-t-il lancé, dénonçant une incapacité à "se mettre à la hauteur de l'attente et de l'exigence des Français".

La révision constitutionnelle abandonnée: "C'est quand-même pathétique"

La révision constitutionnelle abandonnée: "C'est quand-même pathétique"

"C'est quand-même pathétique de voir la classe politique qui a passé quatre mois à s'écharper et qui arrive à ce constat d'échec absolu", a réagi mercredi Apolline de Malherbe, après l'annonce de François Hollande qui a renoncé à réunir le Congrès sur la révision constitutionnelle. L'éditorialiste politique à BFMTV a jugé que François Hollande avait "fait preuve d'une certaine lâcheté" en rejetant la faute sur la droite. Elle a aussi rappelé le jeu politicien qui a joué à droite comme à gauche à un an de l'élection présidentielle.

NKM dénonce une primaire à droite "verrouillée"

NKM dénonce une primaire à droite "verrouillée"

Invitée de BFMTV et RMC ce mercredi, Nathalie Kosciusko-Morizet s'est exprimée sur la primaire de la droite et du centre, de plus en plus "cadenassée", "verrouillée" et "refermée" selon elle. La député estime que la "direction du parti" cherche à faire de "l'entre soi", en changeant "les règles". Une déclaration qui fait écho à la décision prise par le bureau politique LR qui empêchera les élus de gauche de parrainer les candidats à la primaire de droite. L'ancienne ministre affirme que le scrutin prend ainsi une "teinture de plus en plus partisane", ajoutant cependant qu’elle ne se laissera pas faire.