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Geoffroy Didier: "Pour changer la politique, il faut commencer par changer les hommes et les femmes"

Le jeune vice-président LR de la région Ile-de-France était mercredi soir l'invité de Nathalie Levy sur BFMTV, après l'annonce mardi de sa candidature à la primaire de la droite.

Geoffroy Didier met sa jeunesse dans la balance. A 39 ans, le vice-président Les Républicains du conseil régional d'Ile-de-France, a tenté de convaincre, mercredi sur BFMTV, du bien-fondé de sa participation à la primaire de la droite pour la présidentielle 2017. Ce fidèle de Nicolas Sarkozy est venu allonger la liste des prétendants à l'investiture puisque pas moins de 11 candidats, lui compris, se sont déjà déclarés.

"L'urgence d'une relève"

Le cofondateur du courant La Droite forte balaie d'un revers de la main l'argument en sa défaveur sur le nombre déjà élevé de prétendants alors même que Nicolas Sarkozy ne s'est pas encore déclaré. "Le problème n'est pas de savoir si je suis le 11e, 3e ou le 4e. L'important est de savoir sa spécificité. J'ai de vraies différences avec les autres candidats", assure-t-il.

Ce proche de Brice Hortefeux rappelle que tous ses opposants sont passés par la case président, Premier ministre ou ministre. Le candidat LR rapporte qu'au cours de ses nombreux déplacements de terrain, il a senti "chez les Français l'urgence d'une relève". "D'une manière ou d'une autre, ceux qui ont échoué doivent laisser leur place", a-t-il poursuivi. C'est pour cette raison qu'il avance que "pour changer la politique, il faut commencer par changer les hommes et les femmes". 

"Je suis avocat, je travaille"

A ceux qui voudraient l'attaquer sur son manque d'expérience, Geoffroy Didier énumère les différentes responsabilités dont il a la charge. "Je suis conseiller régional d'Ile-de-France depuis 2010. Je suis vice-président de la première région d'Europe", liste-t-il. Pour justifier son manque de mandats, Geoffroy Didier ajoute: "J'ai aussi fait le choix de refuser la professionnalisation de la vie politique. Je suis avocat, je travaille". 

Et quand on lui demande si, finalement, il ne roule pas pour Nicolas Sarkozy en grappillant des voix que l'ancien président pourrait récupérer au second tour, le candidat à la primaire s'en défend. "C'est faire injure à la sincérité de mon engagement. Cette décision je l'ai prise depuis de nombreux mois", répond-il.

E. M.