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Primaire à droite: Geoffroy Didier annonce sa candidature

Geoffroy Didier entend incarner la nouvelle génération.

Geoffroy Didier entend incarner la nouvelle génération. - Philippe Huguen - AFP

Geoffroy Didier, le cofondateur du courant La Droite forte, est le onzième candidat à se déclarer pour ce scrutin qui doit désigner celui qui portera les couleurs de la droite et du centre en 2017.

Il faut désormais ajouter un nouveau nom à la liste, déjà longue, des candidats souhaitant participer à la primaire de la droite et du centre. Geoffroy Didier, le cofondateur du courant La Droite forte, annonce mardi soir qu'il briguera l'investiture pour la présidentielle de 2017.

"Je suis candidat à la primaire de la droite pour proposer une manière neuve d’être et de faire, un retour aux sources de l’engagement par l’écoute, le respect, le mérite et le bon sens", déclare-t-il au quotidien gratuit Direct Matin.

La rumeur circulait déjà depuis quelques heures quand le site Internet de l'hebdomadaire Marianne faisait état d'une déclaration de candidature du vice-président Les Républicains (LR) de la région Ile-de-France mercredi. Assurant être "de droite, mais pas sectaire", ce proche de Valérie Pécresse souhaite "réunir les Français autour de nouvelles méthodes et de valeurs partagées" et répondre à "l'urgence d'une relève" ressentie, selon lui, par les Français.

"Ils ont tous déjà gouverné"

Geoffroy Didier vient ainsi compléter une liste de dix noms. Avant lui, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, Hervé Mariton, Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédéric Lefebvre, Nadine Morano, Jean-Frédéric Poisson et Hassen Hammou ont déjà annoncé leur candidature. Reste encore celle de Nicolas Sarkozy, qui ne fait que peu de doutes.

La différence de Geoffroy Didier avec les autres prétendants? "Tous les autres candidats ont un point commun : ils sont tous sortants", tacle-t-il. "Ils ont tous déjà gouverné et la France ne va pas bien pour autant." Lui propose notamment de renforcer la sécurité du pays en prévoyant davantage de moyens pour l'armée, la police et la justice. Et voudrait s'attaquer aux allocations, qui ne devront plus dépasser 75% du Smic "pour que le travail rapporte toujours plus que l’inactivité".

Six candidats sous les 5%

Et même si le vice-président de la région Ile-de-France, âgé de 39 ans, qui s'engage dans un virage très à droite, n'est pas parlementaire, il ne s'inquiète pas de ne pas trouver les 20 parrainages nécessaires à sa candidature. "Les parlementaires sauront reconnaître ceux qui méritent d’être soutenus et ceux qui ne le méritent pas", prédit-il.

Toutefois, Geoffroy Didier risque de rencontrer un obstacle: convaincre les électeurs. Dans un sondage Elabe pour BFMTV, paru en mars, Alain Juppé, grand favori du scrutin, remportait 41% des voix au premier tour, devant Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire. Les six derniers candidats ne réussissaient pas, eux, à dépasser la barre des 5%.

J.C.