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ChatGPT est très simple d'utilisation

IA: le bouleversement ChatGPT

Rendu public en décembre 2022, le chat conversationnel ChatGPT a provoqué un véritable raz-de-marée. D'une efficacité redoutable, le chatbot de la startup américaine OpenAI bat tous les records d'utilisation grâce à sa simplicité d'usage mais surtout grâce à la précision de ses résultats, basés sur GPT-3 et bientôt sur GPT-4. Capable de répondre aux questions, mais aussi de proposer facilement des recettes, des chansons, des idées de cadeaux (en réalité, tout et n'importe quoi), ChatGPT a fini aussi par inquiéter le milieu académique. Déjà interdit dans de nombreuses écoles pour les risques de plagiat, il a été repris par certains médias pour créer des contenus facilement. Mais le chatbot a aussi de sérieuses limites, notamment parce qu'il n'est pas connecté à internet. Ses informations ne sont donc pas forcément à jour et il est tout à fait capable de mentir s'il n'a pas la solution. Après avoir dévoilé son générateur d'images par intelligence artificielle (Dall-E), OpenAI s'annonce comme une des startup les plus ambitieuses de la tech. Son outil, préempté depuis plusieurs année par Microsoft, provoque déjà des remous chez Google ou Meta.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, lors d'une conférence de presse à l'Elysée, le 10 novembre 2021

Gabriel Attal nommé Premier ministre

Gabriel Attal est un homme politique français. Auparavant membre du Parti socialiste, il a été élu député de la 11ème circonscription des Hauts-de-Seine en 2017, sous l'étiquette En Marche. En 2018, il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dans le second gouvernement Édouard Philippe. Il est ensuite nommé porte-parole du gouvernement Jean Castex. Il enchaîne ensuite les postes au sein de l'exécutif sous le second quinquennat d'Emmanuel Macron: d'abord ministre délégué chargé des Comptes publics, il succède ensuite à Pap Ndiaye en tant que ministre de l'Éducation nationale. Le 9 janvier 2024, il devient le plus jeune Premier ministre de la Ve République, nommé en remplacement d'Élisabeth Borne.

Les mains d'une femme âgée

Fin de vie

Euthanasie? Suicide assisté? Développement des soins palliatifs? Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, Emmanuel Macron a dévoilé le dimanche 10 mars 2024 son "modèle français de la fin de vie": une "aide à mourir" qui doit permettre à certains patients, selon des "conditions strictes", de recevoir une "substance létale". Cette possibilité concernera uniquement les majeurs, à condition qu'ils soient "capables d'un discernement plein et entier" - ce qui exclut par exemple les malades psychiatriques ou les cas d'Alzheimer -, atteints d'une pathologie "incurable" avec "pronostic vital engagé à court ou moyen terme", et subissant des souffrances "réfractaires" que l'on ne peut soulager. Si un patient souhaite, dès lors, accéder à cette nouvelle "aide", il pourra en formuler la demande et recevra l'avis "collégial" de l'équipe médicale sous quinze jours. En cas d'avis favorable, il lui sera délivré une prescription, valable pendant trois mois, d'un produit létal qu'il pourra absorber seul. Ou, lorsqu'il est dans l'incapacité de le faire, notamment dans le cas de certaines maladies neuro-dégénératives comme la maladie de Charcot, avec l'assistance d'un membre du corps médical ou d'une personne volontaire qu'il aura désigné. La personne pourra "se rétracter à tout moment", précise le président Il s'agit, plaide-t-il, d'une loi "nécessaire parce qu'il y a des cas qu'on ne peut pas accepter humainement", mais aussi d'une "loi de rassemblement", "de fraternité", "qui concilie l'autonomie de l'individu et la solidarité de la Nation". "Avec ce texte, on regarde la mort en face", dit-il. Emmanuel Macron affirme que le projet de loi du gouvernement, qui inclura aussi un volet pour renforcer les soins palliatifs, sera présenté en avril 2024 en Conseil des ministres pour un examen en première lecture à l'Assemblée nationale en mai, avant les élections européennes de juin. Changer la loi sur la fin de vie de 2016, qui admet une "sédation profonde et continue" en cas de souffrances intolérables lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. À sa demande, une convention citoyenne, réunissant des Français tirés au sort, s'est prononcée au printemps 2023 dans un avis non contraignant pour l'ouverture d'une "aide active à mourir" sous conditions. Le sujet est sensible: si plusieurs sondages décrivent des Français majoritairement favorables à la légalisation d'une forme d'aide à mourir, cette perspective suscite l'opposition des cultes et d'un grand nombre de soignants.

Des agriculteurs manifestent à Toulouse (Haute-Garonne), le 22 novembre 2023

Colère des agriculteurs

Depuis l'automne 2023, la grogne des agriculteurs s'amplifie: parti du Tarn, un mouvement, pacifique, de retournement des panneaux signalétiques des communes, a essaimé partout en France. Une façon de dire qu'"on marche sur la tête" pour les éleveurs, céréaliers et autres maraîchers mobilisés. Le ton s'est durci en début d'année 2024, avec le blocage de l'autoroute A64 depuis le jeudi 18 janvier en Occitanie le blocage de l'autoroute A64 mais aussi des rassemblements devant des administrations ou sur des ronds-points - un mode d'action qui rappelle la fronde des "gilets jaunes".Arnaud Rousseau, président du premier syndicat agricole français, la FNSEA, a annoncé le 22 janvier 2024 le lancement dans toute la France d'actions d'agriculteurs appelant le gouvernement à entendre leur "ras-le-bol" et leur "colère". Si le gouvernement n'est "pas au rendez-vous" face à la colère des agriculteurs, "on peut être à l'aube d'un gros mouvement agricole", a déclaré le même jour Arnaud Gaillot, président des Jeunes agriculteurs, alliés de la FNSEA. Les deux syndicats dénoncent des charges financières et des normes environnementales jugées trop lourdes. Ils réclament notamment "l'application de la loi Egalim", qui doit garantir un juste prix aux agriculteurs, des compensations financières face à l'augmentation des normes environnementales et à la concurrence internationale. La situation n'est pas propre à la France: les mouvements d'agriculteurs se multiplient en Europe, en particulier en Allemagne où des milliers de tracteurs ont convergé sur Berlin en début de semaine. Comme outre-Rhin, une hausse de taxe amplifie le ras-le-bol. Paris a en effet décidé de relever progressivement la fiscalité du gazole non routier. 

L'ancien Premier ministre François Fillon et son épouse Penelope arrivent au palais de justice de Paris le 15 novembre 2021 pour leur procès en appel

Affaire Fillon

En novembre 2021, François Fillon a de nouveau rendez-vous avec la justice, pour son procès en appel. En juin 2020, l'ancien Premier ministre a été condamné à cinq ans d'emprisonnement dont deux ferme, 375.000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité, dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon. Son épouse, qui demande la relaxe, s'était aussi vu infliger trois ans d'emprisonnement avec sursis et 375.000 euros d'amende. Pour ce procès en appel, le couple conteste cette première décision Sur le fond, celui qui a aussi été le candidat malheureux de la droite à la dernière élection présidentielle devra à nouveau s'expliquer sur l'emploi de son épouse comme assistante parlementaire entre 1998 et 2013, alors qu'il était député. Le couple est également jugé pour l'emploi de ses deux enfants en tant qu'assistants parlementaires de leur père sénateur entre 2005 et 2007, ainsi que pour le lucratif contrat de Penelope Fillon comme "conseillère littéraire" en 2012 et 2013 à la Revue des deux mondes. François Fillon est enfin poursuivi pour avoir omis de déclarer un prêt à hauteur de 50.000 euros à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Il avait été relaxé sur ce point par le tribunal.