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Natacha Bouchart, maire de Calais: "C'était important pour préserver l'humanité d'accepter ce démantèlement"

Natacha Bouchart, maire de Calais: "C'était important pour préserver l'humanité d'accepter ce démantèlement"

"Assez angoissée ces derniers jours", la maire de Calais Natacha Bouchart s'est dite "satisfaite" de la validation de l'arrêté d'expulsion des migrants établis dans la zone sud de la "jungle" jeudi par le tribunal administratif de Lille. Selon elle, "cette décision met en avant la partie humanitaire" des Calaisiens. "C'était impossible de pouvoir soutenir et maintenir des personnes de façon humaine dans ces lieux", a-t-elle déclaré, poursuivant que "c'était important pour préserver l'humanité d'accepter le démantèlement, qui se fera de façon progressive".

Martine Aubry et François Hollande sont "à peu près d'accord sur rien", selon Pascal Perrineau

Martine Aubry et François Hollande sont "à peu près d'accord sur rien", selon Pascal Perrineau

Au lendemain de la publication de la tribune "Sortir de l'impasse", Pascal Perrineau nous décrypte le conflit personnel et le conflit politique qui opposent Martine Aubry et François Hollande. Cette "hostilité s'enracine dans le long terme", explique le politologue. Il raconte l'affrontement aux primaires de 2011 mais aussi que "sur de multiples dossiers économiques, sociaux ou de politique régalienne, Martine Aubry n'est à peu près d'accord sur rien avec le président de la république et le Premier ministre".

Tribune d'Aubry: une trahison pour le clan Hollande

Tribune d'Aubry: une trahison pour le clan Hollande

Actuellement en tournée en Amérique Latine, François Hollande s’est abstenu de tout commentaire sur la tribune de Martine Aubry, parue ce jeudi dans Le Monde. A Paris en revanche, les partisans du chef de l’Etat estiment que ce réquisitoire contre le gouvernement est une trahison. Le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie le Guen a dénoncé une "faute politique". La faute, c’est aussi le mot qui revient sur les lèvres du chef de file des socialistes, Bruno Le Roux. Même son de cloche du côté de Stéphane Le Foll. "On ne peut pas utiliser les mots qui ont été utilisés", a critiqué le ministre de l’Agriculture. De quoi nourrir un peu plus les dissensions au sein du PS alors qu'une primaire est à l'étude.

Bruno Le Maire: "Ce n'est pas l'intelligence en politique qui permet d'apporter des réponses"

Bruno Le Maire: "Ce n'est pas l'intelligence en politique qui permet d'apporter des réponses"

Invité de BFMTV et RMC ce jeudi matin, Bruno Le Maire est revenu sur sa sortie au Point du 18 février: "mon intelligence est un obstacle". L’ancien ministre de l’Agriculture a tenu à justifier ses propos. "J'ai une formation intellectuelle et j'ai cru pendant très longtemps que l'intelligence permettait d'apporter des solutions à un problème", a-t-il raconté. Mais après des "années de travail politique", et de "rencontres", avec des Français de tous horizons, son regard a changé. Il a expliqué avoir compris que "l'intelligence intellectuelle", ne permettait pas d’apporter des réponses aux problèmes réels des citoyens. "Ce n'est pas l'intelligence en politique qui permet d'apporter des réponses, c'est d'abord le cœur", a-t-il conclu.

Bruno Le Maire: "Il y a trop d'entrepreneurs tétanisés à l'idée d'embaucher"

Bruno Le Maire: "Il y a trop d'entrepreneurs tétanisés à l'idée d'embaucher"

Invité de BFMTV et RMC ce jeudi matin, Bruno Le Maire s'est exprimé sur le projet de réforme du code du travail. L'ancien ministre de l'Agriculture a annoncé qu'il voterait ce texte qui, selon lui, va dans "la bonne direction", pour faciliter les embauches. "Il y a trop d'entrepreneurs tétanisés à l'idée d'embaucher", a-t-il avancé. Néanmoins, il a émis une réserve. "Le drame de la réforme que propose François Hollande, c'est qu'elle vient trop tard, elle est incomplète et elle sera injuste si elle n'est pas accompagné d'autres changements", a-t-il déclaré. Parmi ces changements, le député Les Républicains voudrait un accès à la formation facilité pour les plus exposés au chômage. "La formation professionnelle est actuellement réservée à ceux qui ont les meilleures qualifications", s’est-il indigné.

Tribune d'Aubry: "l'autorité d'Hollande contestée"

Tribune d'Aubry: "l'autorité d'Hollande contestée"

Hervé Gattegno, l'éditorialiste politique de RMC, a examiné la tribune de Martine Aubry parue dans Le Monde, ce jeudi sur BFMTV. Pour lui, ce réquisitoire contre le gouvernement pose une question de fond, celle "de l'identité de la gauche". Le journaliste a exclu l’hypothèse d’une "campagne" de la maire de Lille. En revanche, il a indiqué que c’était Manuel Valls était directement. "Il y a une guerre des gauches et une guerre d'égo", a-t-il ajouté, rappelant au passage les longues années de dissensions entre les deux socialistes. Enfin, ce texte serait symptomatique que "c'est à la fois la majorité et l’autorité" de François Hollande qui sont affaiblis.

Tribune d’Aubry: "L’idée est de sortir Valls le plus vite possible" pour Laurent Neumann

Tribune d’Aubry: "L’idée est de sortir Valls le plus vite possible" pour Laurent Neumann

Laurent Neumann, éditorialiste politique de BFMTV, est revenu ce jeudi sur la tribune très critique de Martine Aubry publiée dans le journal Le Monde. "Toute la politique du gouvernement est passée au karcher", a-t-il rappelé. Mais l’idée principale de ce réquisitoire est "de sortir Valls le plus vite possible", estime le spécialiste. Car "l’idée est en train de s’installer à gauche que François Hollande ne sera peut-être pas candidat" en 2017.

Loi Travail: les Français voient une menace en cette réforme, selon un sondage

Loi Travail: les Français voient une menace en cette réforme, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, la réforme du code du travail inquiète une grande majorité de Français. 70% des interrogés la juge menaçante pour les droits des salariés. Ce sont les sympathisants de droite qui soutiennent le plus ce texte: 47% d'entre eux estiment qu'il permettra de créer des emplois. Enfin, près de six Français sur dix pensent que le gouvernement optera pour un compromis plutôt qu'un recours au 49-3 pour faire passer le projet de loi.

Le Foll: les "commentaires peu amènes" de Brigitte Bardot "sont parfaitement injustes"

Le Foll: les "commentaires peu amènes" de Brigitte Bardot "sont parfaitement injustes"

Mardi, Stéphane Le Foll avait subi les foudres de Brigitte Bardot à la suite de la vidéo montrant la maltraitance animale de l'abattoir Vigan. Le ministre de l'Agriculture a jugé ces propos "parfaitement injustes" ce mercredi chez Ruth Elkrief. " Le ministre de l'Agriculture, avec ses services, surveille 263 abattoirs, ce qui représente en tonnage abattu 300 millions de tonnes.", a-t-il déclaré. "Ce que j'ai vu m'a choqué, il y a donc une enquête qui est diligentée et des sanctions qui seront prises", a ajouté Stéphane Le Foll, pour qui "on ne peut pas accepter, sur un sujet extrêmement sensible, de déroger aux règles du bien-être animal".

La tribune de Martine Aubry est "une faute politique" pour Jean-Marie Le Guen

La tribune de Martine Aubry est "une faute politique" pour Jean-Marie Le Guen

Jean-Marie Le Guen, invité de BFM Story ce mercredi, a dénoncé "une faute politique" après la parution dans Le Monde d’une tribune signée par plusieurs personnalités de la gauche, dont Martine Aubry. "Je vois une posture moralisante, mais est-ce qu'elle ne représente pas une gauche fatiguée de gouverner?", a lancé le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement. Très critique, il a affirmé que les signataires de la tribune faisaient partie d'une gauche "qui refuse d'accepter les responsabilités douloureuses du pouvoir."

Martine Aubry: "La gauche progressiste, la gauche moderne, c'est nous"

Martine Aubry: "La gauche progressiste, la gauche moderne, c'est nous"

La maire socialiste de Lille Martine Aubry a justifié mercredi la tribune qu'elle signe dans le Monde avec d'autres élus de gauche et intellectuels, critiquant la politique du gouvernement. "La gauche de gouvernement, c'est nous", a-t-elle affirmé. "Cette tribune nous l'avons signée avec des hommes et des femmes qui sont des réformistes, des progressistes", a-t-elle ajouté, critiquant des mesures comme le projet de réforme du Code du travail, ou la déchéance de nationalité.

El Khomri ne se sent "absolument pas fragilisée" par la tribune Aubry

El Khomri ne se sent "absolument pas fragilisée" par la tribune Aubry

"Tout le monde est libre d'écrire des tribunes mais la situation économique et sociale de notre pays nous impose d'entendre les attendes du terrain et d'y répondre", a répondu mercredi Myriam El Khomri aux signataires de la tribune "Sortir de l'impasse". La ministre du Travail a défendu la "cohérence du gouvernement depuis 2012". "La loi que je porte en terme de démocratie sociale est extrêmement importante", a-t-elle martelé. Au sujet de la pétition qui circule contre sa loi Travail, elle a assuré "entendre des questionnements qui sont sincères". "Mais il y a aussi une confusion orchestrée", a-t-elle ajouté dans la même veine que le Premier ministre.

Yannick Jadot pointe les dérives portées par Manuel Valls

Yannick Jadot pointe les dérives portées par Manuel Valls

"Ces dernières semaines ont été marquées par une dérive qui nous éloigne du socle qui a permis l'élection de François Hollande en 2012 et l'enjeu c'est d'y revenir", explique l'écologiste Yannick Jadot, signataire de la tribune "Sortir de l'impasse". "Il y a là une dérive notamment portée par Manuel Valls en contradiction forte avec des principes, des valeurs et surtout l'efficacité que ce soit en matière d'accueil des refugiés, en matière économique comme en matière sociale", estime l'eurodéputé EELV.

La modernité n'est pas au gouvernement, s'insurge le sociologue Michel Wieviorka

La modernité n'est pas au gouvernement, s'insurge le sociologue Michel Wieviorka

Le sociologue Michel Wieviorka fait partie des signataires de la tribune "Sortir de l'impasse" contre la politique menée par le gouvernement. Il a été choqué par les "propos malheureux du Premier ministre, disant qu'expliquer c'est déjà excuser, il cite aussi la déchéance de nationalité, la charge de Valls à Munich ou la loi el Khomri. Partie prenant de la primaire de la gauche, il estime qu'il n'y aura pas d'inflexion de la politique du gouvernement. Il trouve "hallucinant" que son camp soit taxé d'archaïque quand les idées qui structurent le projet de loi el Khomri sont "des idées archaïques qui viennent du patronat et qui n'ont rien de nouveau".

Hamon constate un "divorce entre les choix du Premier ministre et la gauche"

Hamon constate un "divorce entre les choix du Premier ministre et la gauche"

Benoît Hamon avait claqué la porte du gouvernement Valls en août 2014. Il fait partie des signataires de la tribune impulsée par Martine Aubry pour s'opposer à la politique menée par le gouvernement. Citant la loi el Khomri et la déchéance de nationalité, le député socialiste explique que ces choix politiques "amènent à constater une forme de divorce entre les choix du Premier ministre notamment et la gauche, de divorce avec les valeurs et les principes de la gauche, de divorce même avec l'idée de progrès".

Lienemann va plus loin que les signataires de la tribune Aubry

Lienemann va plus loin que les signataires de la tribune Aubry

La sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann accueille favorablement la tribune de Martine Aubry contre le gouvernement. "Je me réjouis que cette dynamique de prise de conscience des risques de la politique suivie arrive et s'élargisse", déclare la frondeuse de la première heure, qui regrette simplement que ça n'ait pas eu lieu "plus tôt". Elle va plus loin que les signataires de la tribune et pense qu'il "faudrait un autre Premier ministre".

Dans une tribune au Monde, la gauche exprime son ras-le-bol

Dans une tribune au Monde, la gauche exprime son ras-le-bol

Martine Aubry en tête, la gauche a fait part de son ras-le-bol envers le gouvernement, dans une tribune publiée dans « Le Monde » daté du 25 février. "Trop, c'est trop", écrivent-ils, s'attaquant entre autre au pacte de responsabilité, au "désolant débat sur la déchéance de nationalité", l' "indécent discours" de Manuel Valls à Munich sur l'accueil des réfugiés, ou bien le projet de réforme du code du travail. A propos de ce dernier point, les signataires estiment que la menace du recours au 49-3 est "insupportable" et que "la démocratie est atteinte".

Julliard signataire de la tribune Aubry: "Je ne veux pas revivre le 21 avril"

Julliard signataire de la tribune Aubry: "Je ne veux pas revivre le 21 avril"

Déchéance de nationalité, gestion de la crise des migrants et maintenant la loi Travail. L'adjoint au maire de Paris explique à BFMTV "l'accumulation" qui s'est transformée en "colère" et qui l'a conduit à signer la tribune de Martine Aubry dénonçant la politique conduite par le gouvernement. "Nous considérons que la rupture avec ce que nous sommes - notre identité, les valeurs de la gauche - est trop profonde pour que nous puissions les soutenir", développe Bruno Julliard. "Je ne veux pas en avril prochain revivre le 21 avril", "si on ne change rien on court à nouveau vers cette catastrophe politique", prévient le socialiste.