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Gouvernement

Valls: "il n’y a pas un début de proposition" dans la tribune Aubry

Dans le texte qu'elle signe avec Daniel Cohn-Bendit, Benoît Hamon ou Yannick Jadot, la maire de Lille critique frontalement le pacte de responsabilité, la déchéance de nationalité, la loi travail mais aussi le discours de Manuel Valls à Munich contre la politique d'Angela Merkel sur les réfugiés.

Manuel Valls voit dans les critiques sur sa politique formulées par Martine Aubry, "une clarification" entre les différents camps de la gauche. Pour le Premier ministre, "il n’y a pas un début de proposition", juste des "slogans" d'une "gauche archaïque et conservatrice". 

"Je ne néglige pas et je ne minimise pas, et il y a sans doute d’autres soutiens" mais dans ce texte, "il n’y a pas un début de proposition", juge aussi Manuel Valls, conscient d'être pris pour cible. En effet, seules les deux dernières années, soit depuis son arrivée à Matignon, sont visées. 

Aubry prête à débattre

Dans le texte qu'elle signe avec Daniel Cohn-Bendit - pour qui Manuel Valls "veut casser le PS" - Benoît Hamon ou Yannick Jadot, la maire de Lille critique frontalement le pacte de responsabilité, la déchéance de nationalité, la loi travail mais aussi le discours de Manuel Valls à Munich contre la politique d'Angela Merkel sur les réfugiés. 

"J'ai lu le blog de Manuel Valls (sur le projet de loi sur le travail). Je suis prête au débat avec lui. Il y a beaucoup de contre-vérités et de méconnaissances", avait déclaré Martine Aubry jeudi sur RTL. "Bien sûr il y a des améliorations à faire. Je ne dis pas du tout qu'il ne faut rien faire. J'ai fait des propositions, y compris sur cette question des licenciements, mais on ne me fera pas croire qu'on rendra les entreprises plus compétitives en fragilisant les salariés".

Ruth Elkrief avec S.A.