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Guy Bedos sur l'évacuation de la "jungle": "Quand j'entends Monsieur Cazeneuve prononcer les adjectifs "progressiste", "humanitaire", je me pince"

Guy Bedos sur l'évacuation de la "jungle": "Quand j'entends Monsieur Cazeneuve prononcer les adjectifs "progressiste", "humanitaire", je me pince"

Comme plus de 250 personnalités et organisations, l'humoriste Guy Bedos a signé lundi une tribune contre l'évacuation d'une partie de la "jungle" de Calais. Invité de BFM Story, il justifie son engagement par la situation dans laquelle se trouvent les réfugiés, et le peu de réelles solutions proposées par le gouvernement. "On peut peut-être dépenser de l'argent, dans le pays des droits de l'Homme, pour des raisons purement humanitaires", a-t-il ainsi plaidé.

Edouard Courtial: "Victor Hugo le disait, la République affirme le droit"

Edouard Courtial: "Victor Hugo le disait, la République affirme le droit"

Le député Les Républicains de l'Oise Edouard Courtial déposera cette semaine une proposition de loi, engageant les bénéficiaires d'aides sociales à signer un "engagement républicain". "L'idée, c'est de dire que dans le pays vous avez des droits, en face vous avez des devoirs", affirme-t-il sur BFMTV. "Victor Hugo le disait en 1884, la République affirme le droit et elle impose des devoirs", a-t-il ajouté pour défendre son projet de loi, avant de conclure: "parfois, on a tendance à oublier qu'on a des devoirs en face des droits".

En visite au Mans, Cazeneuve salue l'action des centres d'accueil de migrants

En visite au Mans, Cazeneuve salue l'action des centres d'accueil de migrants

Bernard Cazeneuve s'est rendu lundi dans un Centre d'accueil et d'orientation (CAO) au Mans (Sarthe). Dans ce lieu, comme dans une centaine d'autres en France, des réfugiés qui ont volontairement quitté la "jungle" de Calais sont accueillis et accompagnés, notamment pour déposer une demande d'asile. "Depuis le 27 octobre dernier, grâce à la mise en place des CAO, ce sont 2 667 hommes et femmes qui ont pu quitter la boue et le froid des campements pour rejoindre des lieux conviviaux à l’image du CAO du Mans", a ainsi souligné le ministre de l'Intérieur.

"Prenez en compte la nécessité de réformer le pays", lance Valls à un syndicaliste

"Prenez en compte la nécessité de réformer le pays", lance Valls à un syndicaliste

Manuel Valls a été interpellé lundi en Alsace par un syndicaliste de la CGT Solvay, lui présentant la pétition contre le projet de loi Travail. "Lisez-bien le texte et vous verrez que beaucoup de choses qu'il y a - y compris dans la pétition - sont fausses", lui a assuré le Premier ministre. "Aucun droit n'est remis en cause", a-t-il insisté. Et de lancer: "Prenez en compte la nécessité de réformer le pays".

Rebsamen: "il faut enlever des irritants" présents dans la loi Travail

Rebsamen: "il faut enlever des irritants" présents dans la loi Travail

François Rebsamen (PS) estime que la philosophie de la loi Travail est bonne mais qu'il y a des améliorations à apporter sur la nouvelle définition du licenciement économique et sur la rémunération des heures supplémentaires. Le prédécesseur de Myriam El Khomri pointe également "une erreur de communication sur le 49-3". "Je suis sûr que ce texte peut être adopté par la gauche", a-t-il- déclaré, mais "il faut pour cela "enlever des irritants qui n'ont pas lieu d'être dedans".

Loi Travail: Valls défend une "réforme indispensable"

Loi Travail: Valls défend une "réforme indispensable"

"Il y a beaucoup de bêtises qui sont écrites ici ou là", a assuré lundi Manuel Valls venu se livrer à un délicat exercice de pédagogie lundi lors d'une visite en Alsace durant laquelle il a défendu le projet de loi sur le Travail, âprement critiqué à gauche et par les syndicats. "Il faut bouger. Il y en a qui sont encre au XIXème siècle. Moi et les membres du gouvernement ici présents, nous sommes résolument dans le XXIème siècle et savons que économie et progrès social vont de pair: et nous nous sommes inspirés de ce qui marche dans d'autres pays", a déclaré le Premier ministre.

Hollande se fait offrir des armes: "Je vais devenir redoutable"

Hollande se fait offrir des armes: "Je vais devenir redoutable"

Le président de l'Assemblée Territoriale de Wallis et Futuna a offert avec humour quelques cadeaux à François Hollande en visite lundi dans cet archipel français du Pacifique sud. Mika Kulimoetoke a ainsi tendu un javelot pour "l'homme politique". "Je vais devenir redoutable avec cet armement", lui a répondu le chef de l'Etat, qui a ensuite reçu "une herminette pour les œuvres à venir pour le président du conseil des ministres". "Je pense que les ministres apprécieront", a souri François Hollande.

Hollande "supplié" de porter une tenue traditionnelle à Wallis

Hollande "supplié" de porter une tenue traditionnelle à Wallis

Aucun Président ne s'était rendu à Wallis depuis Valéry Giscard d'Estaing, en 1979. François Hollande savait qu'il serait accueilli avec faste dimanche par les Wallisiens, selon les rites et traditions de cet archipel reculé du Pacifique. Traumatisé par les images de sa chapka lors d'une visite au Kazakhstan, il ne souhaitait pas de nouvelles images du même type. Mais il a eu affaire à une hôte déterminée qui l'a "supplié" de porter la tenue traditionnelle pour la cérémonie du kava. Le chef de l'Etat a laissé de côté le pagne mais gardé un collier de fleurs. A ses côtés, la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin a accepté de superposer les colliers de fleurs et gardé le pagne sur ses genoux.

Les essais nucléaires au cœur de la visite de Hollande en Polynésie française

Les essais nucléaires au cœur de la visite de Hollande en Polynésie française

L'enjeu principal de la visite de François Hollande en Polynésie française est l'indemnisation des victimes des 193 essais nucléaires que la France a conduits de 1966 à 1996 sur les atolls de Mururoa et Fangataufa. Seuls une vingtaine de dossiers sur un millier ont fait l'objet d'une indemnisation, relève l'Elysée. François Hollande devrait ainsi apporter une "réponse politique" aux Polynésiens qui considèrent que ces essais sont la cause de nombreux cancers dans l'archipel.

Réforme du code du travail: Philippot dénonce "un choc de précarisation"

Réforme du code du travail: Philippot dénonce "un choc de précarisation"

Invité à réagir sur le projet de loi El Khomri ce lundi sur BFMTV-RMC, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a largement critiqué un texte qui contribue selon lui à paupériser les salariés. "On nous avait annoncé un choc de simplification, on a un choc de précarisation. On est dans la précarisation maximale des salariés", a estimé le numéro 2 du FN. "On avait connu la gauche caviar, voilà maintenant la gauche Germinal", a conclu Florian Philippot.

Philippot: "Si j'étais citoyen britannique, je voterais pour le Brexit"

Philippot: "Si j'étais citoyen britannique, je voterais pour le Brexit"

Eurosceptique convaincu, le Front national surveille d'un œil attentif le Brexit qui se profile outre-Manche. "Je regarde ce qui a été obtenu par monsieur Cameron (...) mais objectivement, il n'y a pas grand-chose dans cet accord", a estimé Florian Philippot ce lundi sur BFMTV et RMC. "Vu ce qu'il y a dans cet accord, si j'étais citoyen britannique, je voterais pour le Brexit", a répondu le vice-président du FN, interrogé par Jean-Jacques Bourdin.

Marine Le Pen: après les menaces de Daesh, "le 1er mai menacé"

Marine Le Pen: après les menaces de Daesh, "le 1er mai menacé"

Marine Le Pen était, ce vendredi, de retour sur le terrain à Taverny dans le Val d'Oise pour le lancement du "Collectif croissance Bleu Marine". La présidente du Front national a évoqué les menaces proférées contre son parti dans le magazine de propagande de Daesh. "Est-ce que le 1er mai est menacé? Oui, puisque c'est une photo du 1er mai qui a été diffusée sur le journal de l'Etat islamique " en indiquant que "les rassemblements des idolâtres du Front national" était "une cible de premier choix. La députée européenne a indiqué que de nombreuses discussions étaient "en cours avec le ministère de l'Intérieur pour prendre des mesures de sécurité efficace. Je ne vous cache pas que pour l'instant, j'ai l'impression qu'ils prennent cela par-dessus la jambe. Il y a une protection statique devant le siège du parti socialiste, il n'y en a pas devant le Front national. Je ne suis pas sûre que le Parti socialiste soit prioritairement ciblé par les fondamentalistes islamistes, je suis sûre que le Front national l'est", a-t-elle déclaré.

Michel Barnier: "Je n'ai pas envie que la France soit sous-traitante"

Michel Barnier: "Je n'ai pas envie que la France soit sous-traitante"

Invité de BFM Story ce vendredi, Michel Barnier a réaffirmé son soutien à Bruno Lemaire pour la primaire à droite, car "il a un engagement européen". Pour l'ancien commissaire européen au marché intérieur, "nous savons aujourd'hui que si nous ne sommes pas avec les autres Européens, avec l'Allemagne en particulier, on est foutus". "On sera définitivement sous-traitants et sous influence des Américains et des Chinois, et je n'ai pas envie que la France soit sous-traitante", a-t-il déclaré.

Vallaud-Belkacem: l'enseignant de l'Essonne soupçonné de pédophilie "déjà condamné au Royaume-Uni"

Vallaud-Belkacem: l'enseignant de l'Essonne soupçonné de pédophilie "déjà condamné au Royaume-Uni"

A Villemoisson en Essonne le professeur de mathématiques soupçonné de pédophilie a été mis en examen ce vendredi. Najat Vallaud-Belkacem a précisé qu'il "avait déjà été condamné en 2006 par un tribunal britannique pour relations sexuelles avec un enfant à partir d'une position de confiance et pour voyeurisme". La ministre de l'Education a également communiqué que l'Education Nationale était au courant et avait réintégré l'enseignant. "Cela m'est intolérable", a lancé Najat Vallaud- Belkacem, qui va diligenter une enquête administrative "qui devra faire la lumière sur les responsabilités de chacun".