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Primaire à droite: Morano égratigne d'un coup Sarkozy et Juppé

Invitée de BFM Politique ce dimanche, l'eurodéputée Les Républicains a affirmé que si elle avait été mise en examen, ou condamnée par la justice, elle ne "serait pas candidate" à la primaire de la droite et du centre. Suivez son regard.

Invitée d'Apolline de Malherbe dimanche sur BFMTV, l'eurodéputée (Les Républicains) Nadine Morano, candidate déclarée à la primaire de la droite et du centre pour 2017, s'en est pris à la candidature de son rival Alain Juppé, condamné en 2004 dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, et à celle, probable, de Nicolas Sarkozy, mis en examen mardi pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.

Interrogée sur l'éventuelle candidature du président du parti Les Républicains Nicolas Sarkozy, son ancienne fidèle a répondu: "Rien ne l'interdit. Il n'est pas condamné". Et d'ajouter immédiatement:

"Mon éthique personnelle fait que si j’avais été condamnée par la justice ou si j’avais été mise en examen, je ne serais pas candidate à la primaire", a-t-elle expliqué. 

"Je pense que quand on veut être candidat à la fonction suprême (...) il faut pouvoir cocher certaines cases", a ajouté Nadine Morano. "La campagne électorale va être très, très difficile, elle sera très dure. Je crois que le seul objectif qu'on doit tous avoir en tête c'est de sortir les socialistes du pouvoir (...) nous devrons être tous derrière celui qui arrivera à sortir (...) et donc pas de faiblesse", a-t-elle souligné.

Sarkozy "a fait une faute à la fois politique et humaine"

L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy n'a par ailleurs visiblement pas encore digéré, lors de la polémique qui avait suivi ses propos sur la "race blanche", que l'ancien chef de l'Etat lui ait demandé de rédiger une lettre d'excuses.

Nicolas Sarkozy "a fait une faute à la fois politique et humaine", a estimé Nadine Morano. "On ne se comporte pas comme ça quand on est président d'un parti", a-t-elle fustigé.

"M’excuser à 52 ans, certainement pas! On n’est pas dans une classe", a-t-elle lancé. "Il a contribué à monter en épingle", a-t-elle poursuivi, expliquant avoir été l'objet d'une "cabale politique".

V.R.