Presque deux ans après la fin de l'opération Serval remplacée par la force Barkhane spécialisée dans la lutte contre le terrorisme, Manuel Valls rend visite aux troupes militaires françaises déployées au Mali.
Le Canard enchaîné a révélé mercredi l'existence d'un document qui contredit le discours officiel qui assure que l'actuel aéroport de Nantes ne peut pas être étendu. Les conclusions de cette note dissimulée assurent que l'aménagement du complexe ne perturbera pas l'écosystème en place.
Manuel Valls est passé après François Hollande pour ajouter la menace du 49-3 dans l'entretien accordé par Myriam El Khomri aux Echos au sujet de son projet de loi de réforme du Code du travail.
Le projet de réforme du droit du travail du gouvernement dévoilé, la presse estime vendredi que François Hollande joue son "va-tout" en donnant un "coup de barre à droite" et en tentant un "big bang social".
Dans sa famille politique, comme dans l'opposition, mais aussi au sein de l'opinion, le dernier remaniement opéré par François Hollande ne passe pas en raison de calculs politiciens supposés trop grossiers.
Une semaine après le dernier remaniement du quinquennat Hollande, ça ne passe décidément pas. S’il était censé relancer le gouvernement à un peu plus d'un an de la présidentielle, c'est l'effet inverse. François Hollande et Manuel Valls décrochent dans les sondages pendant que les voix de tous bords s'élèvent pour dénoncer ce remaniement. "Immoral" pour certains, "bricolage" pour d’autres ou encore "mascarade", plus personne ne semble vouloir défendre l’exécutif.
L'ancienne ministre de la Santé et des Sports est revenue, sur BFMTV, sur la mise en examen de l'ancien président de la République pour "financement illégal" de sa campagne. Selon Roselyne Bachelot, un candidat est "personnellement et indéfiniment responsable de ses dépenses". Mais au-delà des affaires judiciaires, elle estime que les électeurs ont adressé un message au président des Républicains lors des régionales. Ils lui ont dit "dégage, dégage".
Présent ce jeudi à Bruxelles dans le cadre d'une rencontre avec les autres dirigeants de partis de droite européens, Nicolas Sarkozy en a profité pour rencontrer de jeunes militants Les Républicains. Les sympathisants de droite, qui avaient peur de trouver quelqu'un "d'échaudé par sa mise en examen", ont vu chez l'ancien président "un homme qui va de l'avant" et "très en forme". "C'était vraiment intéressant, il est rentré dans des sujets super importants", a déclaré l'un des militants présents.
Le projet de loi sur la réforme du travail, transmis mercredi par Myriam El Khomri au Conseil d'Etat, fait grincer des dents à gauche. Le texte a beau ne pas être définitif, peu de parlementaires seraient enclin à le voter pour le moment. Même le patron du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, s'est dit contre ce projet de loi, qui sera présenté le 9 mars en Conseil des ministres. Si sa réforme n'est pas bien accueillie par les parlementaires, la ministre du Travail a d’ores et déjà prévenu qu’elle n'hésitera pas à avoir recours à la force, en utilisant le 49.3.
Fraîchement nommée ministre du Logement, Emmanuelle Cosse a siégé ce jeudi matin comme conseillère d'opposition au conseil régional d'Île-de-France. Mais l'élue écologiste affirme ne pas cumuler les mandats, seulement les fonctions.
La ministre du travail Myriam El Khomri prépare une petite révolution avec la réforme du droit du travail. La durée du temps de travail, qui reste bloquée à 35 heures par semaine, pourra être portée à 46 heures si besoin, sans que le salarié n'ait son mot à dire. Si un salarié refuse ces efforts, il pourra être licencié pour cause réelle et sérieuse. Enfin, un barème de rémunération fixe serait imposé au moment de déterminer les montants des indemnités en cas de licenciement abusif. Pour une ancienneté d'au moins 20 ans, le salarié licencié percevra 15 mois de salaire maximum, contre 30 mois en moyenne actuellement.
François Hollande ne laisse rien paraître de ses intentions, alors que se succèdent les sondages qui s'interrogent sur sa participation à la prochaine présidentielle. Pour certains de ses proches, l'affaire est loin d'être entendue et plus que la courbe du chômage, c'est le bien le risque d'élimination au premier tour qui inquiète le chef de l'Etat, toujours traumatisé par le 21 avril 2002.
Invité sur BFMTV et RMC ce jeudi matin, Jean-Christophe Cambadélis a réagi à la mise en examen de Nicolas Sarkozy. "Je quitterais la présidence du PS si j'étais mis en examen", a-t-il déclaré, en égratignant au passage l’ancien chef de l’Etat. Le Premier secrétaire du PS a estimé que Nicolas Sarkozy quitterait sûrement la présidence de Les Républicains pour "se préparer à la présidentielle". Il a ensuite taclé l’ex-président de la République, en faisant un parallèle entre son action au pouvoir et l’affaire Bygmalion. "Nicolas Sarkozy a laissé filé les déficits comme il a laissé filer les déficits de sa campagne", a-t-il affirmé.
Chaque mois, Buisson, Zemmour et Villiers se voient pour apprécier la montée en puissance de leurs idées. Mais loin de s'en contenter, ils envisagent de choisir un poulain en vue de la présidentielle de 2022. Et si Laurent Wauquiez leur plaît beaucoup c'est aussi le cas de Marion Maréchal Le Pen.
Invité sur BFMTV et RMC ce jeudi matin, Jean-Christophe Cambadélis s'est dit favorable à la tenue d'"une primaire de toute la gauche". Le premier secrétaire du PS a cependant insisté sur le fait que cette primaire ne doit pas exclure les candidats issus de l’exécutif et du gouvernement. Car selon lui, "on nous propose une primaire d'une partie de la gauche contre une autre partie de la gauche". Pour le député parisien, la vraie question tient dans le "périmètre" de cette primaire. Jean-Christophe Cambadélis a enfin tenu à préciser que dans le cas d’une primaire de toute la gauche, elle s'imposerait "à tout le monde et au président de la République".
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste et député de Paris, était jeudi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et sur RMC.
Son projet de loi, qui sera présenté le 9 mars en Conseil des ministres et examiné en avril à l'Assemblée nationale, vise à "améliorer la compétitivité des entreprises, développer et préserver l'emploi, réduire la précarité du travail et améliorer les droits des salariés" mais suscite aussi des critiques, notamment à gauche.
Seul Serge Tournaire a entendu mardi l’ancien chef de l’Etat sur sa campagne de 2012: un tête-à-tête inhabituel pour une audition de cette importance. Les deux autres juges sont absents et n'avaient pas approuvé la mise en examen selon les informations de BFMTV. Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans l'affaire Bygmalion.
Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans l'affaire Bygmalion mais un seul des trois juges d'instructions était favorable à cette décision.
D'après un sondage Elabe pour BFMTV, publié ce jeudi, les Français de tous bords politiques considèrent la candidature de l'actuel président comme certaine. Mais si cela n'était pas le cas, Emmanuel Macron et Manuel Valls seraient les deux autres suppléants préférés.
Benoist Apparu, député LR de la Marne, a été invité par Ruth Elkrief à réagir mercredi soir sur BFMTV aux propos polémiques de Luc Chatel lors du Conseil national des Républicains. Le député de la Haute-Marne avait déclaré: "Les Républicains doivent être le parti du principe d'innovation plus que du principe de précaution, le parti du gaz de schiste, des OGM, des biotechs". Benoist Apparu ne le suit pas complètement sur le gaz de schiste en revanche il le rejoint sur les organismes génétiquement modifiés. "En quoi les OGM sont par principe un problème? Quelle est la difficulté française? Vous avez peut-être sur 300.000 OGM inventés, 10.000, 50.000 qui seront nocifs. Il faudra les écarter. Si demain on trouve un OGM qui permet par exemple de lutter efficacement contre le moustique tigre pour éviter les épidémies comme on les voit en ce moment en Amérique du Sud? Ce serait une très bonne chose", a-t-il déclaré.
Avant Nicolas Sarkozy, plusieurs personnes ont été mises en examen dans l'affaire dite des comptes de campagne. Trois anciens responsables ont été mis en examen deux fois, en 2015 puis en janvier 2016: le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, le trésorier, Philippe Briand et le conseiller juridique, Philippe Blanchetier. A l'UMP, l'ancienne directrice financière du parti Fabienne Liadzé et l'ancien directeur général Eric Cesari, qui signaient tous deux les bonds d'engagement de dépenses, sont eux aussi dans le viseur de la justice.
Ancien ministre délégué au Tourisme sous François Mitterrand, Jean-Michel Baylet a été nommé ministre de l'Aménagement du territoire lors du remaniement du 11 février. BFMTV a pu l'accompagner lors de sa prise de ses fonctions.
L'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Herzog, était l'invité de BFMTV, mercredi soir. Défendant une nouvelle fois la présomption d'innocence du président Les Républicains, il a évoqué la course à la primaire qui se joue déjà et dans laquelle Alain Juppé et Jean-François Copé se sont lancés.
Invité de Ruth Elkrief sur BFMTV mercredi, Me Thierry Herzog est revenu sur ses propos tenus sur Europe 1 ce mercredi que certains ont considéré comme une attaque contre Alain Juppé. L'avocat commentait la nouvelle mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le financement illégal de la campagne de 2012 et ses possibles répercussions dans la course à l'Elysée de son client. "J'ai dit deux choses: vous êtes mis en examen, vous êtes présumé innocent, rien n'empêche, et rien n'empêcherait quelqu'un qui aurait une condamnation d'être candidat à la primaire", s'est expliqué l'avocat de Nicolas Sarkozy. Thierry Herzog a alors déclaré que ce n'était pas une pique qu'il envoyait à Alain Juppé, le maire de Bordeaux ayant mercredi soir "envoyé un tweet amical, en rappelant lui-même la présomption d'innocence".
Patrick Maisonneuve, l'avocat du cofondateur de Bygmalion Guy Alvès, a affirmé sur BFMTV que "l'affaire Bygmalion est l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy". "C'est le seul et même dossier", a-t-il déclaré. "On a fait prendre en charge par ce parti des frais de campagne qui incombaient à l'association de financement des candidats. On en est à un dépassement cumulé de près de 150%", a expliqué l'avocat, lançant que le montant du dépassement "est pratiquement de 30 millions d'euros".
Les parlementaires français, comme leurs homologues européens, ont un accès restreint digne d'un James Bond aux négociations en cours sur le traité transatlantique. Mercredi, le député Jean-Frédéric Poisson, qui a pu consulter une partie du texte, s'en est ému à l'Assemblée nationale.
Xavier Beulin, le président de la FNSEA, est revenu mercredi soir sur BFMTV sur la mobilisation des agriculteurs pour demander des mesures pour faire face à la crise du secteur. Le représentant de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles a reconnu que Manuel Valls avait fait des "annonces importantes". Le Premier ministre "conforte le soutien de l'élevage annoncé le 3 septembre dernier en proposant aux agriculteurs qui ont des faibles revenus une année blanche de cotisation sociale", a-t-il indiqué.
D'après un sondage Elabe pour BFMTV, une large majorité de Français estiment que la mise en examen de l'ancien président de la République pour "financement illégal" de sa campagne de 2012 est justifiée par le fait que Nicolas Sarkozy est un citoyen comme les autres.
BFMTV a accompagné ce mardi Jean-Michel Baylet dans ses nouvelles fonctions. Contre la réforme territoriale il y a encore quelques temps, le nouveau ministre de l'Aménagement du territoire a affirmé être "un républicain dans l'âme. Quand la loi est votée, elle s'impose à tous". Interrogé sur la une de la Dépêche plutôt élogieuse pour François Hollande le jour de sa nomination, le patron de presse lié au journal a déclaré à Salhia Brakhlia, reporter BFMTV, ne pas être intervenu dans ce choix. "Est-ce que vous pourriez respecter vous-même la liberté de la presse et les journalistes qui font ce journal? C'est leur choix", a-t-il lancé, agacé.
Jean-Frédéric Poisson a dénoncé mercredi à l'Assemblée nationale le manque de transparence qui entoure les négociations du traité de libre-échange transatlantique. Le député LR a raconté les conditions "très spéciales" de consultation des compte rendu des 10 premiers rounds de négociations "dans un de services du Premier ministre dans une salle fermée, en étant escorté par un fonctionnaire de Matignons qui sert de surveillant, en prenant soin déposer son téléphone portable pour ne pas s'en servir en consultant les documents". Il a également fait état de "sanctions pénales à la clef pour tout parlementaire qui divulguerait des informations qu'il a recueillis en consultant ces documents". " Depuis le lendemain de ma nomination, j'ai fait de la transparence le cœur de ce sujet", lui a répondu Matthias Fekl, secrétaire d'État chargé du commerce extérieur.
"Un accord est-il possible? Nous le croyons et nous l'espérons", a assuré manuel Valls mercredi devant l'Assemblée nationale à la veille d'un Conseil européen visant à éviter une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Le départ de la Grande-Bretagne de l'Europe signifierait un choc dont aujourd'hui on a du mal à imaginer les conséquences pour l'Europe", a ajouté le Premier ministre.
Manuel Valls a annoncé mercredi à l'Assemblée une "baisse immédiate de 7% des charges pour les agriculteurs" et une "année blanche" de cotisations sociales pour les agriculteurs à faible revenu. Le Premier ministre a également demandé à la FNSEA de faire cesser les manifestations.
La mode est aux livres politiques qui ont fleuri ces derniers mois dans les librairies. Sur les rayonnages, des libraires inspirés s’amusent à disposer ces ouvrages entre d’autres livres aux titres évocateurs.
La photo de famille du nouveau gouvernement a été prise mercredi dans la salle des fêtes de l'Elysée après le conseil des ministres. Le grand Stéphane Le Foll a failli cacher Alain Vidalies. Najat Vallaud-Belkacem hésitait entre se mettre à la place de Manuel Valls ou François Hollande, elle a finalement trouvé la sienne. Cette séance photo a aussi été l'occasion de découvrir le ventre rond de Juliette Méadel, enceinte.
Stéphane Le Foll s’est exprimé à la suite du drame en Aveyron, au cours duquel une technicienne de la chambre d’Agriculture est décédée dans une exploitation agricole mercredi. Après avoir adressé ses " premières pensées" à ses proches, le ministre de l’Agriculture est revenu sur les faits. Cette technicienne s’était rendue dans une "démarche de conseil", et non de "contrôle", dans la ferme. S’il y a eu une altercation, "ce n'est pas le chef d'exploitation qui a été l'auteur de ce crime", a indiqué Stéphane Le Foll. Ce drame intervient alors que la crise agricole s'éternise depuis 5 semaines.
