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Les autres affaires où Sarkozy est mis en cause

Les autres affaires où Sarkozy est mis en cause

Nicolas Sarkozy a été mis en examen, pour la deuxième fois de sa vie, mardi, dans le cadre de l’affaire Bygmalion. L’ancien Président l’avait également été en juillet 2014 dans l’affaire des écoutes téléphoniques, pour corruption active. Et les dossiers en cours ne manquent: l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais, l'affaire des sondages de l'Elysée. Sans oublier l'enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 et le Kazakhgate. Autant d’épées de Damoclès qui risquent de peser sur les velléités présidentielles de Nicolas Sarkozy.

Hervé Gattegno: "Nicolas Sarkozy n'est pas traité comme un justiciable ordinaire"

Hervé Gattegno: "Nicolas Sarkozy n'est pas traité comme un justiciable ordinaire"

Hervé Gattegno était sur BFMTV ce mercredi matin. L'éditorialiste politique de RMC a analysé comment la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de sa campagne en 2012, pouvait impacter la primaire à droite. "Il peut encore se présenter il n'y a pas de décision de justice qui l'en empêche", a expliqué le journaliste. Mais cette nouvelle "bataille judiciaire" vient s’ajouter à une "primaire qui est une bataille d'image". Et de ce point de vue-là, "Nicolas Sarkozy a déjà du retard". Selon Hervé Gattegno, "Nicolas Sarkozy n'est pas traité comme un justiciable ordinaire". "Il y a une compétition entre les magistrats pour avoir Nicolas Sarkozy dans son bureau", a-t-il estimé, ajoutant que ce n’était pas un "fonctionnement de la justice sain".

Sarkozy mis en examen: pour Mariton, "ça ne change pas la donne" pour la primaire

Sarkozy mis en examen: pour Mariton, "ça ne change pas la donne" pour la primaire

Nicolas Sarkozy a été mis en examen ce mardi pour le dépassement du plafond des comptes de sa campagne présidentielle en 2012. C’est un nouvel obstacle pour l'ancien chef de l'État sur le chemin de la primaire à droite. S’il concède qu’une mise en examen n’est pas une "bonne nouvelle", Hervé Mariton estime néanmoins "ça ne change pas fondamentalement la donne". "Ce qu’il s’est passé hier n’est pas de nature à l’arrêter", a conclu le député Les Républicains.

Henri Guaino: l’état d’urgence "permet de nettoyer les trafics"

Henri Guaino: l’état d’urgence "permet de nettoyer les trafics"

Invité sur BFMTV et RMC ce mercredi matin, Henri Guaino a justifié la prolongation de l'état d'urgence, entérinée mardi par le Parlement. "Il est nécessaire dans une période exceptionnelle comme celle que nous vivons de donner des moyens exceptionnels", a-t-il estimé. Bien qu'il dise avoir des critiques à adresser au gouvernement, Henri Guaino refuse de voir dans l'état d'urgence une dérive autoritaire. "Le point central de l'état d'urgence c'est la perquisition administrative, qui permet de nettoyer les trafics", a-t-il déclaré. Pour l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, il faudrait que cet état d'urgence dure encore "un an, un an et demi", afin de détruire "les trafics qui se nourrissent les uns des autres".

Guaino sur Sarkozy: "J'ai la plus grande confiance en son honnêteté"

Guaino sur Sarkozy: "J'ai la plus grande confiance en son honnêteté"

Invité sur BFMTV et RMC ce mercredi matin, Henri Guaino a réagi à la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire Bygmalion. "J'ai la plus grande confiance en son honnêteté", a déclaré celui qui fut longtemps le conseiller spécial de l'ancien président. Le député Les Républicains a expliqué vouloir s’assurer que dans cette enquête, il soit bien question " de justice et non pas de politique, d'acharnement ou de lynchage". Pour lui, Nicolas Sarkozy pouvait ignorer qu'il y avait un dépassement du plafond des comptes de campagne. "Cette affaire fait énormément de mal à la politique quels que soient les coupables et quelle que soit l'issue de l'enquête", a-t-il ajouté.

L’affaire Bygmalion, une nouvelle affaire Sarkozy?

L’affaire Bygmalion, une nouvelle affaire Sarkozy?

Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans le cadre de l'affaire Bygmalion mardi, à l'issue d'une journée d'audition. Le juge Serge Tournaire soupçonne un trucage des comptes de campagne dans l'ancien chef de l'Etat pour dissimuler une explosion du plafond légal de ses dépenses. Si au départ l’affaire Bygmalion était l'affaire Copé, elle est devenue au fil des mois une nouvelle affaire Sarkozy. Après 20 mois d'enquête, 13 personnes ont déjà été mises en examen. Pour le moment, le seul à avoir reconnu les faits est Jérôme Lavrilleux, l’ex-directeur adjoint de campagne de Nicolas Sarkozy.

Solère: "difficile pour Sarkozy d'être sur un registre politique et un registre judiciaire"

Solère: "difficile pour Sarkozy d'être sur un registre politique et un registre judiciaire"

"C'est difficile pour Nicolas Sarkozy d'être à la fois sur un registre politique et sur un registre judiciaire", a affirmé Thierry Solère à BFMTV, réagissant à la mise en examen de l'ancien président de la République. "Je considère que tout le monde doit veiller à ne pas confondre les registres", a conseillé le député des Hauts-de-Seine, ajoutant qu'il attendait "que la justice dise quel délit a été commis et qui en responsable". "En France, quel que soit votre statut, si vous êtes coupable de quelque chose, vous êtes condamnés, mais par contre pas médiatiquement", a-t-il conclu.

Violette Lazard: "la campagne de Nicolas Sarkozy aurait explosé le plafond du double"

Violette Lazard: "la campagne de Nicolas Sarkozy aurait explosé le plafond du double"

Violette Lazard, journaliste à l'Obs, a expliqué mardi soir sur BFMTV les raisons de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. L'auteur de "Big Magouiles" chez Stock a rappelé que lorsqu'un candidat arrive au 2nd tour de l'élection présidentielle, il a un plafond qu'il n'a pas le droit de dépasser. "Ce plafond est situé à 22,5 millions d'euros", a-t-elle détaillé. "Les soupçons portent sur un dépassement de ce plafond qui porterait sur 18,5 millions d'euros de fausses factures. A l'automne dernier, les juges ont découvert dans les comptes de l'UMP qu'il y avait 10 millions de factures électorales qu'on soupçonne d'avoir été dissimulées. Il y a donc 22 millions plus 18 millions plus 10 millions. Cela veut dire que la campagne de Nicolas Sarkozy aurait explosé le plafond du double en fait", a-t-elle ajouté.

Sarkozy mis en examen: "Aucun fait lié au dossier Bygmalion ne lui est reproché", selon son avocat

Sarkozy mis en examen: "Aucun fait lié au dossier Bygmalion ne lui est reproché", selon son avocat

Entendu depuis 9 heures du matin, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "financement illégal" de sa campagne présidentielle de 2012. Selon son avocat Thierry Herzog, "le juge d'instruction a considéré que l'infraction du compte électoral qu'il avait signé était constitué, il n'a été mis en examen que de ce chef". "Je peux dire ma satisfaction de voir que le droit a été, pour la plus grande partie de ces faits, établi, et qu'aucun fait lié au dossier Bygmalion n'est reproché au président Sarkozy", a affirmé l'avocat.

Rachida Dati: au "parti socialiste, bientôt ils n'auront même plus l'effectif d'une équipe de foot"

Rachida Dati: au "parti socialiste, bientôt ils n'auront même plus l'effectif d'une équipe de foot"

Rachida Dati a réagi mardi soir sur BFMTV chez Ruth Elkrief aux propos de Jean-Christophe Cambadélis sur les Républicains. Le premier secrétaire du Parti socialiste a ironisé ce lundi sur France Info sur le nombre de candidats à la primaire à droite en déclarant: "ils sont sept, bientôt dix si ce n'est onze. Ce n'est plus une primaire, c'est une équipe de foot". La députée européenne des Républicains a rétorqué: "Je vais dire à monsieur Cambadélis qu'à son parti socialiste, bientôt ils n'auront même plus l'effectif d'une équipe de foot. Alors au lieu de s'occuper des autres, il ferait mieux de se regarder".

Juliette Méadel sera présente au concert d'Eagles of Death Metal à l'Olympia

Juliette Méadel sera présente au concert d'Eagles of Death Metal à l'Olympia

Juliette Méadel, la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes, a confirmé sur BFMTV qu'elle sera bien présente au concert d'Eagles of Death Metal ce mardi soir à l'Olympia. "Je pense aux victimes qui vont se retrouver dans la même situation psychologiquement que celle qu'elles ont connu le soir du 13 novembre, j'espère que ça ne va pas leur provoquer un choc émotionnel trop important", a-t-elle confié. "Je souhaite qu'elles se sentent entourées, protégées, rassurées, le devoir de l'Etat est de tout faire pour les amener progressivement à retrouver une vie normale", a-t-elle affirmé.

Simeoni: "Le mandat de monsieur Baylet, c'est en-deçà de ce qu'attendent les Corses"

Simeoni: "Le mandat de monsieur Baylet, c'est en-deçà de ce qu'attendent les Corses"

Invité de BFM Story ce mardi soir, Gilles Simeoni a déclaré avoir écouté Jean-Michel Baylet, le nouveau ministre de l'Aménagement du territoire. "Malheureusement, nous avons constaté qu'au plan politique le mandat qui est le sien est extrêmement restrictif", a indiqué le président du conseil exécutif corse. "C'est très en-deçà de ce qu'attend la majorité des Corses", a-t-il reproché, estimant qu'"il faudrait que Paris fasse un tout petit peu plus d'effort".

Jean-Marie Le Pen: "Je suis la cible d'une persécution de la part du pouvoir"

Jean-Marie Le Pen: "Je suis la cible d'une persécution de la part du pouvoir"

La villa de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud a été perquisitionnée ce mardi par la police, dans le cadre de l'enquête sur les assistants parlementaires du Front National. Le fondateur du parti d'extrême droite a expliqué à BFMTV qu'il n'y a "que mes slips qu'ils n'ont pas regardé". "Je suis semble-t-il la cible d'une persécution délibérée du pouvoir, et maintenant du parlement européen", a-t-il déclaré. "Je croyais que tout ça était dû à madame Taubira, à moins que ce n'était dans les tuyaux avant qu'elle ne parte", a affirmé Jean-Marie Le Pen.

Valls défend la cohérence de son gouvernement

Valls défend la cohérence de son gouvernement

Plusieurs responsables parlementaires ont jugé mardi sévèrement le remaniement, qui "dégrade encore l'image du politique", selon le chef de file du groupe l'UDI Philippe Vigier. Manuel Valls lui a notamment répliqué: "La politique étrangère ou la politique de défense change-t-elle? Non. La politique de sécurité, c'est-à-dire faire face à la menace terroriste, change-t-elle? Non." "Et à partir du moment où il y a un succès comme celui de la Cop21, je me réjouis que des écologistes viennent dans ce gouvernement parce que là est pleinement leur place", a ajouté le chef du gouvernement.

Le nouveau ministre Baylet combatif pour ses premières questions au gouvernement

Le nouveau ministre Baylet combatif pour ses premières questions au gouvernement

Jean-Michel Baylet a repris le portefeuille de l’Aménagement des territoires et des Collectivités, alors qu'il était un adversaire farouche de la réforme territoriale et qu'il a manœuvré pour sauver le sort des départements que Manuel Valls avait prévu de supprimer. Il a en plus comme secrétaire d’Etat Estelle Grelier, qui aurait bien vu les conseils départementaux disparaître. Interrogé sur cette "alliance de la carpe et du lapin", il ne s'est pas démonté, expliquant qu'il y avait "un temps pour la réflexion", "un temps pour la concertation", "et un temps pour la décision". "Si vous êtes dans cette manière républicaine et démocratique de voir les choses je vous engage à venir travailler avec nous", a conclu celui qui était secrétaire d’Etat chargé des collectivités locales en 1988.

Michel Sapin: "Nous sommes à l'abri d'un krach" comme celui de 2008

Michel Sapin: "Nous sommes à l'abri d'un krach" comme celui de 2008

Invité sur BFMTV et RMC ce mardi matin, Michel Sapin a réfuté l'éventualité d'une crise financière semblable à celle de 2008. "Il ne faut pas confondre une instabilité (des marchés, ndlr) avec ce qui s'est passé en 2008", a-t-il indiqué. Selon lui, des décisions ont été prises depuis pour sécuriser le système financier et bancaire, ajoutant que les banques françaises et européennes étaient devenues beaucoup plus solides qu’à l’époque de la crise. "Nous sommes à l'abri d'un krach", a-t-il assuré, sans pour autant exclure la possibilité de "turbulences", ou "difficultés".

Michel Sapin: "Jack Lang est un habitué de l'exagération"

Michel Sapin: "Jack Lang est un habitué de l'exagération"

Invité sur BFMTV et RMC ce mardi matin, Michel Sapin a réagi aux déclarations de Jack Lang à propos du remaniement. L’ancien ministre de la Culture avait qualifié ce remaniement ministériel de "replâtrage immoral" en ajoutant que l’on changeait un gouvernement "entre deux portes en quelques heures". Le ministre des Finances a répondu en maniant l’ironie: "Jack Lang est un habitué de l'exagération", a-t-il estimé. "Il a dû participer à de nombreux gouvernements et remaniements, donc il parle en connaissance de cause".