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Présidentielle J-8: meeting marathon pour Emmanuel Macron, à la Défense Arena

Dernier week-end de campagne présidentielle avant le scrutin. Emmanuel Macron tient son premier grand meeting, à la Défense Arena de Nanterre.

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Le meeting d'Emmanuel Macron est terminé

Le meeting d'Emmanuel Macron est terminé, après près de 2h30 de discours du président-candidat.

"Les 10 et 24 avril, la France a rendez-vous avec son histoire, ses valeurs, son destin", a-t-il lancé avant d'être rejoint sur scène par des militants.

"La mobilisation, c'est maintenant", exhorte Macron

"La mobilisation, c'est maintenant", a exhorté Emmanuel Macron alors que son meeting touchait à sa fin, dans une tournure de phrase faisant penser au slogan "le changement, c'est maintenant" de François Hollande lors de la campagne de 2012 qui l'avait vue accéder à l'Élysée.

"L'extrême droite est l'héritière de ceux qui ont combattu le général de Gaulle", lance Macron

"Nous nous sommes habitués à ce que l'extrême droite se réclame de Charles de Gaulle alors que tout dans son histoire, son parcours, l'éloigne du gaullisme", estimant qu'elle était "l'héritière de ceux qui ont combattu le général", a déclaré Emmanuel Macron, visant sans les nommer Marine Le Pen et Éric Zemmour.

"La haine, les vérités alternatives se sont banalisées dans le débat public", fustige Macron

"Tout ce que je viens de vous décrire n'est pourtant pas une certitude", a mis en garde Emmanuel Macron. "Cela peut advenir. Ne croyez pas les sondages ou les commentateurs qui seraient formels, qui vous disent que c'est impossible, impensable, que l'élection est déjà jouée, que tout va bien se passer", a-t-il poursuivi.

"Il y a cinq ans, on le disait impossible, regardez, du Brexit à tant d'élections, ce qui paraissait improbable et qui a pu advenir, alors je vous le dis avec beaucoup de force ce soir, rien n'est impossible, mais je ne veux ni l'arrogance, ni le défaitisme, je veux la mobilisation générale, la volonté l'action", a ajouté Emmanuel Macron.

"Je n'écoute ni ceux qui ont déjà gagné, ni les Cassandre, mais il nous faut ensemble relever le défi du combat, le pire mes amis est d'avoir une âme habituée disait Peguy, or nous nous sommes habitués, le danger extrémiste aujourd'hui est d'autant plus grand", a ajouté le président-candidat, jugeant que "la haine, les vérités alternatives se sont banalisées dans le débat public".

"Nous nous sommes habitués à voir défiler sur certains plateaux de télévision des auteurs antisémites, d'autres racistes, magnant à longueur de journées, ne les sifflez pas, combattez-les par les idées, avec respect", a exhorté Macron.

"Nous nous sommes habitués à voir des responsables politiques à raconter n'importe quoi sur le Covid, (...) le lendemain, ils sont réinvités", a-t-il aussi critiqué.

Emmanuel Macron s'en est aussi pris à "d'autres qui se réclament de Jaurès ou de Clémenceau qui cessent de défendre la laïcité et versent dans le communautarisme", visant là non plus sans le nommer Jean-Luc Mélenchon.

Macron veut conduire "une réforme institutionnelle qui s'impose"

Emmanuel Macron veut "de manière transpartisane (...) conduire ensemble dans les cinq ans qui viennent une réforme institutionnelle qui s'impose".

"La France est un bloc, et on ne trie pas, on ne choisit pas, on la prend toute entière", lance Macron

"La France est un bloc, et on ne trie pas, on ne choisit pas, on la prend toute entière, on la prend comme elle est", lance Emmanuel Macron.

Macron salue "nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie, qui après trois référendums, ont choisi la France"

Évoquant la richesse des outre-mer, Emmanuel Macron a adressé une "pensée confraternelle pour nos compatriotes de Nouvelle-Calédonie, qui après trois référendums, ont choisi la France".

Macron veut "un grand plan de mobilisation citoyenne et civique"

"il nous faudra savoir bâtir notre unité", a lancé Emmanuel Macron samedi. "Notre unité, nous la bâtirons en mobilisant nos forces à travers les crises", a-t-il poursuivi.

"Je veux que nous puissions dans la durée tenir cette unité, c'est pourquoi je veux dans les cinq ans qui viennent un grand plan de mobilisation citoyenne et civique", a déclaré le candidat.

Cabinets de conseil: Macron fustige les critiques de "ceux qui s'en indignent, qui les ont à chaque fois utilisés dans leurs collectivités" ou dans des gouvernements

"Ces derniers jours j'ai beaucoup entendu parler d'évasion fiscale et de cabinet américain. Simplement, je voulais rappeler à ceux qui s'en indignent, qu'ils les ont à chaque fois utilisés dans leurs collectivités ou au gouvernement, mais surtout, s'indigner contre l'absence d'impôt minimal, vouloir se battre contre l'évasion fiscale, on ne le fait pas en français, ça n'est pas vrai, parce que l'entreprise contre laquelle on se bat, elle va s'installer en Belgique, elle va s'installer à nos frontières, elle délocalise, mais elle continue de sévir", a estimé Emmanuel Macron en s'exprimant sur la polémique liée aux cabinets de conseil et notamment McKinsey.

"Il faut pas simplement s'indigner, il faut agir, l'impôt minimal en européen, nous nous sommes battus nous l'avons fait, et cet impôt minimal c'est celui qui fera que toutes les sociétés internationales devront payer un minimum d'impôt là où la valeur est créée", a-t-il poursuivi.

"Liberté, égalité, fraternité, laïcité", lance Macron

"Liberté, égalité, fraternité, laïcité", lance Macron. "Nos valeurs sont les meilleures réponses aux défis des temps, elles sont profondément modernes", a-t-il poursuivi. "Ces valeurs ne sont pas des acquis, elles doivent être défendues sans relâche, elles sont une conquête de chaque matin", a-t-il exhorté.

"Nous l'assumons", lance Macron au sujet du drapeau européen sous l'arc de Triomphe, fustigeant le "grand rabougrissement"

"Nous étions les seuls, en 2017, à agiter les drapeaux européens, nous avons été critiqués quand nous avons mis le drapeau européen sous l'arc de Triomphe, eh bien nous l'assumons", a argué Emmanuel Macron ce samedi à Nanterre.

"Nous sommes fiers d'être Européens, fiers de brandir la bannière bleue étoilée au côté de notre drapeau national, et bon courage à ceux qui face à la Russie prônent le grand repli, à ceux qui face au retour des empires et au défi des temps, défendent le grand rabougrissement", a poursuivi Emmanuel Macron dans une allusion à la théorie complotiste et raciste du "grand remplacement" reprise par Éric Zemmour.

Macron remercie les "familles et communes" qui accueillent des réfugiés ukrainiens

"Merci à tant de familles, à tant de nos communes, d'accueillir (des réfugiés ukrainiens, NDLR) sur notre sol, c'est notre devoir", a déclaré Emmanuel Macron.

"Le monde de paix que nous avions fini par croire éternel, le monde de marche en avant continue du progrès que nous avions fini par croire inébranlable, tout cela semble se défaire sous nos yeux. Ceux que nous vivons, c'est une forme de grand dérèglement", a-t-il poursuivi, citant le dérèglement écologique, capitaliste et géopolitique et des "consciences "quand le religieux nourrit la haine et les meurtres, quand l'universalisme se fracasse sur le complotisme, quand les réseaux sociaux isolent plutôt qu'ils ne libèrent", a estimé Emmanuel Macron.

"Face à ce retour du tragique dans l'Histoire, nous ne sommes pas nous de ceux qui attisent les peurs et recherchent des boucs émissaires, nous ne sommes pas non plus de ceux qui nous résignent, nous nous battons", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron remercie son entourage, ses proches, ainsi que Brigitte Macron, "celle qui (lui) importe le plus"

"À tous, je veux qu'ils sachent la place qu'ils ont prise à mes côtés, je ne le dis pas, je le sais, suffisamment, je le dis parfois mal, mais de celles et ceux des premiers combats impossibles jusqu'à celles et ceux qui ont rejoint ces dernières semaines", a déclaré Emmanuel Macron en remerciant son entourage et ses soutiens.

"Je veux que ma famille, mes parents, nos enfants, nos petits-enfants, mes frères et soeurs, tous ceux à qui je fais vivre depuis tant d'années des vies de contrainte qu'ils n'ont pas choisies, je veux leur dire simplement ma reconnaissance et mon affection, merci", a-t-il enchaîné.

"Et puis, vous savez tous, sans qu'il soit besoin d'en dire plus, l'évidence, la présence de celle qui m'importe le plus, qui m'apporte le plus, dans cette singulière aventure de vie, Brigitte", a continué le candidat.

"Nous ne sommes pas tout à fait les mêmes qu'en 2017, ni vous, ni moi", estime Macron

"Nous ne sommes pas tout à fait les mêmes qu'en 2017, ni vous, ni moi", a estimé Emmanuel Macron ce samedi.

"Ces cinq années ont été rudes pour nous tous, et pour certains si rudes, si injustes. Elles ont été à coup sûr parmi les plus bouleversantes que nous ayons connues depuis un demi-siècle", a-t-il poursuivi.

"Nous finirons de couvrir tout le territoire en très haut débit'" promet Macron

"Nous finirons de couvrir tout le territoire en très haut débit, en réseau mobile", a promis Emmanuel Macron ce samedi à Nanterre.

"J'assume de viser l'objectif du plein-emploi", assure Macron

"Travailler plus, c'est aussi travailler plus nombreux", a déclaré Emmanuel Macron, qui "assume de viser l'objectif du plein-emploi" dans les cinq années qui viennent s'il était réélu à sa succession.

"Voilà pourquoi nous continuerons de mener les réformes indispensables sur l'assurance-chômage (...) de donner plus de liberté à tous nos entrepreneurs (...). Nous mettrons en place pour les bénéficiaires du RSA de 15 à 20 heures par semaine des activités de formation, de réinsertion sur le modèle de ce que nous faisons depuis le 1er mars avec le contrat d'engagement jeunes pour les 18-25 ans."

"Il ne s'agit pas comme l'ont prétendu certains de travaux d'intérêt général", a répliqué le candidat.

"Il n'y a pas d'argent magique" dit Macron, qui assure vouloir "baisser les impôts"

"Il n'y a pas d'argent magique", a déclaré Emmanuel Macron concernant le financement de son projet.

"Je préfère être clair, pour financer tout cela, il n'y aura pas de hausse d'impôts, nous les baisserons, et je peux vous le dire, avec crédibilité, car nous l'avons fait pendant cinq ans", a-t-il ensuite assuré. "Il n'y aura pas de hausse de notre dette, non", a-t-il enchaîné.

"La dette comme tous les autres pays, nous en avons constitué une durant la période de Covid, elle est là et nous la rembourserons dans le temps, en l'amortissant sur des décennies", a-t-il poursuivi.

"J'assume de vous dire qu'il faudra travailler plus et d'abord travailler plus longtemps parce que nous vivons plus vieux", a étayé Emmanuel Macron, citant sa proposition de passer l'âge de départ à la retraite à 65 ans.

"Je ne me résoudrai jamais à ce que l'on puisse faire des économies au détriment des Français les plus précaires", assure Macron

"Je ne me résoudrai jamais, jamais, à ce que l'on puisse faire des économies au détriment des Français les plus précaires, les plus modestes, tandis que d'autres fraudent, c'est injuste", a assuré Emmanuel Macron ce samedi à Nanterre.

"On a tout entendu sur nos aides sociales, tout, mais nous avons appris ensemble, durant ces cinq années, nous avons mis en place le prélèvement à la source, il a permis d'être plus juste et de lutter contre la fraude. Eh bien maintenant, ce que je veux faire, pour les cinq années qui viennent, c'est la solidarité à la source, celle qui permettra, de manière plus simple, plus efficace, de verser ces aides à toutes celles et ceux qui en ont besoin, et de lutter contre les fraudeurs", a poursuivi le président-candidat.

En meeting, Emmanuel Macron fait applaudir les soignants

"J'ai une pensée pour eux, émue, mobilisés, parce qu'ils continuent de se battre dans les hôpitaux, dans leur cabinet, pas simplement contre le Covid qui continue à sévir, contre les formes de Covid long, et contre toutes les maladies que nous ne pouvons pas oublier, applaudissez nos soignants", a exhorté Emmanuel Macron sur la scène de l'Aréna de Nanterre.

"Nul n'ignore leur épuisement, parfois la perte de sens", a-t-il repris. "Nous devons aller plus loin pour notre santé, parce qu'aujourd'hui, nous avons à la fois la perte de sens du côté des soignants, et les pertes de chance du côté des patients", a poursuivi le président-candidat.

"Nous revaloriserons de 50% l'aide versée aux mamans seules", déclare Macron

Dans la perspective d'un éventuel second quinquennat, Emmanuel Macron indique vouloir revaloriser "de 50% l'aide versée aux mamans seules".

Protection de l'enfance et égalité femmes-hommes seront des grandes causes d'un second quinquennat, souhaite Macron

Emmanuel Macron dit vouloir faire à nouveau de l'égalité femmes-hommes la grande cause du quinquennat. La protection de l'enfance sera une autre grande cause d'un éventuel second quinquennat, a-t-il poursuivi.

Zemmour viré d’un terrain de foot par un des frères Zidane

En déplacement à Marseille, Éric Zemmour a été mis hors d’un terrain de futsal, un club propriété de Zinédine Zidane.


L’équipe du candidat affirme avoir bien réservé et payé pour jouer, mais n’aurait pas prévenu de la présence de caméras.


Noureddine Zidane, frère du célèbre joueur, a interrompu le match du candidat. En tenue de sport, il lui a été demandé de quitter les lieux.


C’est la deuxième fois qu’Éric Zemmour doit écourter une séquence à Marseille. En novembre dernier, sa déambulation dans la ville avait été réduite a minima et sans échange avec les Marseillais. A l’exception du doigt d’honneur adressé à une habitante.

Personnes âgées dépendantes: "Nos vies, leurs vies, valent plus que tous les profits", lance Macron

Emmanuel Macron dit vouloir "permettre à tous nos aînés qui le peuvent de vieillir chez eux, avec leurs proches, et quand ils ne le peuvent plus, alors de les accompagner dans des établissements dignes".

"Pour cela, nous recruterons 50.000 infirmiers et aides-soignants, et nous renforcerons les contrôles, car tous, tous, nous avons été indignés par les révélations faites sur certains établissements. Cela ne vaut pas pour tous, beaucoup font un travail admirable, mais cela ne doit plus exister, jamais", a poursuivi le candidat en allusion aux révélations de Victor Castanet sur Orpéa.

"Nos vies, leurs vies, valent plus que tous les profits", a ensuite ajouté Emmanuel Macron, dans une formule reprenant le slogan du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), "Nos vies, pas leurs profits", porté alors par Olivier Besancenot.

Macron veut une prime de pouvoir d'achat allant jusqu'à 6000 euros pour les travailleurs

"C'est pourquoi dès cet été, je veux permettre aux travailleurs de pouvoir toucher une prime de pouvoir d'achat allant jusqu'à 6000 euros, sans charges ni impôts", a souhaité Emmanuel Macron.

"Dès cet été, les travailleurs indépendants gagneront davantage, 550 euros de plus chaque année au niveau du Smic. (...) À nouveau, ces cinq années de plus doivent être les cinq années du travail, du mérite, de la liberté, nous devons continuer d'avancer, et nous créerons le compte-épargne temps universel", a déclaré le président-candidat.

"Je veux que nous portions à 1100 euros la pension minimale de retraite pour une carrière complète", a-t-il aussi indiqué.

"Le vrai pouvoir d'achat, c'est celui qui vient du travail", lance Emmanuel Macron

"Notre projet pour 2022 sera à nouveau un projet de droits réels, un projet de solidarité, un projet de progrès social. Oui, comme vous, comme vous mes amis, je ne me résoudrai jamais à ce que des Français qui travaillent voient tout leur salaire partir en plein d'essence, en facture, en loyer, et renoncent finalement à offrir un cadeau à leur enfant, c'est injuste", a exprimé Emmanuel Macron ce samedi, s'exprimant sur la thématique du pouvoir d'achat dont sa principale adversaire à la présidentielle, Marine Le Pen, a fait l'axe fort de sa campagne.

"Il nous faut aller plus loin, le vrai pouvoir d'achat, c'est celui qui vient du travail, qui est durable, par lequel quand on travaille, on gagne plus", a-t-il poursuivi dans une allusion au slogan de campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy, "Travailler plus pour gagner plus".

"C'était notre projet, et c'est maintenant notre bilan", nous l'avons fait", lance Macron

"C'était notre projet, et c'est maintenant notre bilan, nous l'avons fait", s'est targué Emmanuel Macron ce samedi au début de son discours, suscitant les applaudissements de l'assistance galvanisée, scandant: "Et un, et deux, et cinq ans de plus."

Éducation, sécurité, pouvoir d'achat: Macron vante son bilan

"Le pouvoir d'achat a augmenté de manière historique, notamment pour les travailleurs les plus modestes", a vanté Emmanuel Macron ce samedi au début de son discours.

"Malgré les crises, nous avons tenu nos promesses", argue aussi le président-candidat. "Le taux de chômage est au plus bas depuis 15 ans", a-t-il ajouté.

"Il fallait prendre des décisions radicales", a-t-il poursuivi, citant le passage de 14 à 28 jours du congé paternité, la réduction des effectifs des classes de CP et CE1 dans les quartiers les plus défavorisés, le développement de l'apprentissages, le renforcement des services de renseignements, la gestion de la crise sanitaire et le "quoi qu'il en coûte", ponctuant ses phrases par "Nous l'avons fait".

"Vous êtes là, militants de l'idéal", lance Emmanuel Macron à ses supporters

"Certains aujourd'hui bombardent à quelques heures de Paris, d'autres voudraient nous ramener en France des années en arrière, et vous êtes là, tous, militants de l'idéal", a lancé Emmanuel Macron au début de son discours, faisant une allusion à peine voilée à ses adversaires d'extrême droite.

"Nous sommes là dans la plus grande salle d'Europe pour dire que nul ne nous fera reculer, nous sommes là dans ce moment marqué par la guerre, la gravité, pour rappeler que la France a toujours quelque chose à dire au monde", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron commence son discours à l'Arena de Nanterre

Emmanuel Macron commence son discours sur la scène de l'Arena de Nanterre, avec des militants scandant "et un et deux, et cinq ans de plus".

Le meeting de Fabien Roussel est terminé

Le candidat communiste a exhorté ses soutiens à continuer de faire campagne pour "la France des jours heureux", du nom de son slogan, pendant les 8 jours restant avant le premier tour de l'élection présidentielle.

La Marseillaise et l'Internationale résonnent dans la salle de Villeurbanne.

Emmanuel Macron arrive sur la scène de l'Arena

Le président-candidat est arrivé sur la scène de l'Arena à Nanterre.

Fabien Roussel veut un permis de conduire gratuit pour les jeunes

Depuis Villeurbanne, Fabien Roussel primet le permis de conduire gratuit pour les moins de 25 ans.

Le communiste veut aussi baisser le prix des carburants. Celui qui se définit comme '"l'un des seuls candidat à ne pas habiter en région parisienne" dit donc comprendre "la nécessité d'utiliser sa voiture".

Fabien Roussel souhaite permettre de "changer sa voiture polluante en voiture propre". Sur le modèle des "cars Macron", il souhaite lancer les "cars Roussel".

"Depuis 2016 avec vous": l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron diffuse un nouveau clip

L'équipe de campagne d'Emmanuel Macron a publié ce samedi, quelques minutes avant le début du meeting du candidat à Nanterre, un nouveau clip montrant l'ancien ministre de l'Économie, candidat en 2017 puis président, depuis 2016.

Emmanuel Macron en meeting, à suivre sur BFMTV.com

Pour ce dernier week-end de campagne, le président-candidat est en meeting à Nanterre (Hauts-de-Seine).

>> Une réunion publique à suivre en vidéo en direct sur BFMTV.com

Fabien Roussel veut “remettre la main sur le pactole” de la fraude fiscale

Le député du Nord est monté sur scène, à Villeurbanne. Il s’attaque aux “100 milliards d’euros qui manquent” dans les caisses de l’Etat à cause de la fraude fiscale des grandes entreprises et des plus riches. Le candidat veut faire de la justice fiscale une priorité.

Il s’en prend aux fraudeurs fiscaux “ces délinquants en cols blancs” et aux règles contournées grâce à l’optimisation fiscale. L’occasion pour Fabien Roussel d’attaquer le cabinet McKinsey, épinglé pour avoir légalement échappé à l’imposition sur les sociétés.

“La République française ce n’est pas ça (...) la justice fiscale, l’égalité devant l’impôt, c’est ça la France des jours heureux”.

Fabien Roussel en meeting à suivre sur BFMTV.com

Pour ce dernier week-end de campagne, le candidat communiste est en meeting à Villeurbanne. Une réunion publique à suivre ici en vidéo.

A Marseille, Eric Zemmour veut “nettoyer les gens qui font des trafics”

En déplacement sur un marché illégal, à Marseille, Eric Zemmour promet de “nettoyer cela physiquement”.

“Il faut nettoyer cela, physiquement. Nettoyer les gens qui font tous ces trafics, les renvoyer d'où ils viennent car la plupart sont des clandestins.Il faut les renvoyer chez eux”, a déclaré le candidat Reconquête!.

Invité à préciser sa pensée, Eric Zemmour se reprend et corrige: “Nettoyer ça, j’ai dit, nettoyer ça”, dit-il en montrant un tas de vêtements au sol. “C’est pas des gens, ça”.

Il affirme qu'il s'agit de faire "plus que le Kärcher", expression utilisée par Nicolas Sarkozy en 2002, à La Courneuve.

>> Retrouvez notre article

800 universitaires appellent à voter Jean-Luc Mélenchon

Une tribune, publiée par l’Obs et signée par 800 universitaires, appelle à déjouer le second tour qui se profile entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les signataires souhaitent un “autre second tour (...) un autre monde aussi”, en votant pour Jean-Luc Mélenchon.

“Nous pensons nous aussi qu’il est de notre responsabilité individuelle et collective de prendre part à la campagne, modestement, mais de toutes nos forces, pour déjouer le scénario annoncé et remettre les combats de la gauche au centre du débat politique. Parce que chaque voix compte, nous appelons à nous rassembler autour d’un socle commun pour peser ensemble, avec chaque bulletin de vote, pour rendre possible une autre politique, émancipatrice”, écrivent les contributeurs.

Jadot, Mélenchon, Zemmour... les déplacements des candidats ce samedi

Pour ce dernier week-end de camapagne, certains candidats tiennent des meetings, à l'instar d'Emmanuel Macron ou de Fabien Roussel.

D'autres misent sur les déplacements. Le candidat écologiste, Yannick Jadot, se déplace à Compiègne, dans l'Oise, pour parler de la lutte contre la chasse à courre.

Jean-Luc Mélenchon visite le collège des Bernardins, à Paris.

De son côté, Jean Lassalle est à Marseille et tiendra ce soir une réunion publique au Palais des congrès .

Eric Zemmour n'est pas loin, puisqu'il est en déplacement à Aix-en-Provence ce samedi.

Macron "ne connaît pas la vie quotidienne des concitoyens", tacle Hidalgo

La candidate socialiste s’en prend au président-candidat. Invitée de RTL ce matin, elle a redit son désaccord avec la réforme des retraites souhaitée par Emmanuel Macron, avec un âge légal de départ à la retraite porté à 65 ans.

“En 2017 certains pouvaient avoir un doute en se disant “peut-être quelqu’il y a quelque chose de social chez lui’, on a vu le bilan extrêmement dur."

Désormais, les électeurs qui considèrent qu’Emmanuel Macron est de gauche “font fausse route”, assure la Maire de Paris.

Elle pointe deux symboles : “la suppression de l’ISF” et, en même temps, “le rabotage des APL” de cinq euros.

“Emmanuel Macron ne connaît pas du tout la vie quotidienne de nos concitoyens. Il ne se préoccupe pas non plus du décrochage de nos classes moyennes”, a-t-elle affirmé sur RTL.

Anne Hidalgo, qui veut faire de la santé et de l’école ses thèmes de campagne, considère que le président sortant a une vision entrepreneuriale de ces services publics.

Pour elle, “pendant cinq ans, l'école a été malmenée et l'hôpital a été considéré comme une entreprise”. Une idée que la candidate socialiste résume avec cette formule: la philosophie d'Emmanuel Macron c’est “l'argent avant les gens”.

Présidentielle: ce que proposent les candidats pour les automobilistes

La filière automobile a auditionné les candidats à l’élection présidentielle. Sur les 12 candidats, 11 ont un programme - Philippe Poutou n’a pas répondu - pour alléger les charges des automobilistes, lutter contre la pollution et épauler l'industrie. Retrouvez leurs principales mesures dans cet article de BFMBusiness.

Les meetings du jour à suivre sur BFMTV.com

Dernier week-end de campagne avant le premier tour. A suivre en direct sur BFMTV et dans ce live, les prises de parole de Fabien Roussel à Villeurbanne, dans le Rhône, et d'Emmanuel Macron, qui tiendra son premier et sans doute dernier meeting à La Défense Arena, à Nanterre. Philippe Poutou sera de son côté au Cirque d'hiver, à 15 heures.

Pécresse considère être celle que Macron “voulait abattre”

En meeting à Saint-Raphaël ce vendredi soir, la candidate LR a assuré qu’Emmanuel Macron voulait l’”abattre”. Selon les propos rapportés par Nice Matin, Valérie Pécresse a appelé ses soutiens à ne pas se laisser “voler cette élection”.

“On voit bien l’hypocrisie d’un système avec un Emmanuel Macron qui se réveille en disant, je vais combattre les extrêmes, alors qu’il les a soigneusement épargnés jusque-là. Car la vérité, celle qu’il voulait abattre c’est moi, qui représente la droite républicaine, avec un vrai programme de rupture réalisable.”

La candidate LR assure qu’un duel Macron-Le Pen ferait les affaires du président-candidat.

“Macron veut Le Pen en face de lui. C’est son assurance réélection”, a déclaré Valérie Pécresse, donnée à 9,5% d’intentions de vote dans notre dernier sondage Elabe.

Invitée à qualifier d’un mot ses principaux concurrents, la candidate LR répond: “Mélenchon? Populiste. Macron? Illusionniste. Le Pen? Démagogue. Zemmour? Discorde. Jadot? Punitif!”

De cette campagne présidentielle, Valérie Pécresse déclare qu’elle en ressortira “avec l’amour de la France” mais aussi avec “des cicatrices partout sur le corps”. Il lui reste 8 jours de campagne…22 au mieux, en cas de qualification au second tour.

Jean Lassalle se sens “plus près de Jean-Luc Mélenchon que d’autres candidats”

Interrogé sur ses mesures dont le rétablissement de l’ISF, l’élargissement du RSA aux moins de 25 ans, l’augmentation du Smic à 1400 euros et la nationalisation de certaines grandes entreprises - des mesures qui appartiennent plutôt à la gauche - le candidat Jean Lassalle affirme qu’il n’y a “plus de gauche ni de droite” sur l'échiquier politique.

Le député a réaffirmé ses valeurs “humanistes” sur France Inter, et se dit “plus près de Jean-Luc Mélenchon que d’autres candidats”.

“Jean-Luc Mélenchon a ce problème d’avoir 3 ou 4 candidats qui lui piquent des voix”, analyse toutefois Jean Lassalle.

"Si je finis devant Hidalgo, ce sera le petit plaisir de l'élection", déclare Philippe Poutou

Alors qu'Anne Hidalgo et Philippe Poutou affichent le même score dans notre dernier sondage réalisé par l'institut Elabe, soit 1,5% des intentions de vote, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste affirme que finir devant sa concurrente lors du premier serait "le petit plaisir de l'élection".

"Si je finis devant Hidalgo, ce sera le petit plaisir de l'élection, malgré un contexte triste", déclare-t-il ce samedi matin sur BFMTV.

"C'est le symbole de l'échec et de la destruction de la gauche. C'est le PS qui s'effondre. Il nous manque un parti politique qui nous permette de nous défendre, nous, les opprimés", déplore-t-il.

Sur l'augmentation des prix à la pompe, "il faut exproprier Total", déclare Poutou

Alors que les prix à la pompe ont considérablement augmenté, conséquence de la guerre en Ukraine, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste appelle à "exproprier les multinationales" à l'image de Total.

"On a un problème avec l'augmentation des prix. Notre réponse, c'est le combat contre le capitalisme. Il faut exproprier Total, évidemment, pas forcément juste par rapport à la question ukrainienne", selon Philippe Poutou.

"La politique énergétique, si on veut la maîtriser, il faut en faire un outil public", martèle-t-il.

Philippe Poutou se dit en faveur de l'indépendance du peuple corse

"On est contre le colonialisme de l'Etat français", déclare ce samedi matin Philippe Poutou, interrogé sur les déclarations d'Yvan Colonna, quelques mois avant sa mort, dans des images dévoilées jeudi par BFMTV.

"À aucun moment le peuple corse n'a dit 'Je veux être français'. Ne pas reconnaître une histoire et des droits à un peuple, c'est un déni de démocratie. Aujourd'hui, ça pète à juste titre", affirme Philippe Poutou.

Pour Poutou, Emmanuel Macron a sa "part de responsabilité" face à la montée de l'extrême-droite

Philippe Poutou, qui appelle à manifester dimanche contre l'extrême-droite, place de la République à Paris, a pointé du doigt la "responsabilité" d'Emmanuel Macron.

"À force d’attaquer les classes populaires, d’aggraver la pauvreté, le chômage et de s’attaquer aux étrangers, ça fait le terrain de l’extrême droite. On voit que tout est favorable à ces idées nauséabondes de l’extrême-droite", estime le candidat du Nouveau parti anticapitaliste, invité de BFMTV, ce samedi.

"Il y a un danger d’extrême-droite, mais aussi un danger Macron", estime Philippe Poutou

Invité ce samedi matin dans "Questions de confiance" sur BFMTV, le candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste, Philippe Poutou, a appelé à se dresser contre l'extrême droite, mais aussi à faire barrage au président sortant.

"Il y a un danger d’extrême-droite, mais aussi un danger Macron. Macron, c’est cinq ans d’attaques sociales", a-t-il martelé, en dénonçant une "politique de répression systématique du mouvement social.

Emmanuel Macron attendu pour son unique meeting avant le premier tour

Le président sortant, candidat à sa réélection doit donner son premier meeting de campagne ce samedi à La Défense - Arena.

D'après son équipe, ce rendez-vous devrait être un grand spectacle inspiré du Super Bowl. Plus de 35.000 participants et 600 journalistes sont attendus pour cet événement. Emmanuel Macron prendra la parole à 16 heures après des animations qui débuteront une heure plus tôt.

Le candidat devrait notamment attaquer de nouveau l'extrême-droite, après avoir critiqué le "tandem" Le Pen-Zemmour jeudi.

Notre article à retrouver ici.

Macron en tête dans les sondages, Le Pen progresse et Mélenchon marque le pas

Selon notre sondage Opinion 2022, réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV, l'Express et SFR et publié ce samedi, le président sortant, candidat à sa réélection devance toujours largement ses concurrents, avec 28.5% des intentions de vote.

En deuxième position, Marine Le Pen progresse et affiche un score de 22%. Jean-Luc Mélenchon, lui, se maintient à la troisième place avec 15% des intentions de vote.

De leur côté, Eric Zemmour et Valérie Pécresse poursuivent leur chute, avec respectivement 9.5% et 8.5% des intentions de vote.

Notre article à retrouver ici.

Bonjour à tous.

Bienvenue dans ce direct consacré à la campagne présidentielle.

À huit jours du premier tour, les candidats multiplient meetings et déplacements dans plusieurs villes de France.

À partir de 15 heures, Emmanuel Macron donnera son unique meeting avant le premier tour, dans la plus grande salle de spectacle d'Europe, l'Arena de La Défense.

Philippe Poutou sera l'invité de Philippe Corbé sur BFMTV dès 8 heures 30, avant un meeting également à 15 heures au Cirque d'Hiver Bouglione à Paris.

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