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Présidentielle: Anne Hidalgo assure que "le PS s'en relèvera"

Anne Hidalgo, candidate PS à la présidentielle, à Paris le 28 mars 2022

Anne Hidalgo, candidate PS à la présidentielle, à Paris le 28 mars 2022 - Thomas COEX © 2019 AFP

La candidate socialiste à la présidentielle a toutefois admis que la gauche devra "s'ouvrir" pour se reconstruire.

Le Parti socialiste "se relèvera" de l'élection présidentielle, a assuré la candidate PS Anne Hidalgo ce vendredi, tout en reconnaissant qu'il faudra "s'ouvrir" et engager un "travail" pour la reconstruction.

Interrogée sur LCI pour savoir si le PS pouvait se remettre de la présidentielle, où les sondages la donnent à seulement 2% des intentions de vote, Anne Hidalgo a répondu: "oui le PS s'en relèvera, parce que nos idées sont des idées fortes, des idées républicaines", et "si la gauche doit revenir un jour aux responsabilités dans le pays, c'est par cette gauche républicaine".

La maire de Paris a aussi assuré que dans l'élection présidentielle, "tout est possible, y compris le fait que je sois très largement au-dessus" des résultats que lui prédisent les sondages.

"On ne s'est pas suffisamment reconstruit"

Mais la candidate a reconnu que "les socialistes ont vécu cinq années très difficiles, où on ne s'est pas suffisamment reconstruit".

"Qu'il faille s'ouvrir, ouvrir les portes et les fenêtres, qu'il faille engager un travail plus direct avec tout le monde social, syndical, associatif, bien sûr, et ce travail est devant nous", a-t-elle admis. "Je regarde ce qui s'est passé dans d'autres pays européens, souvent après la crise de 2008, (où) les socialistes ou la social-démocratie s'étaient effondrés", a expliqué la candidate. "Il faut parfois du temps, il faut entre 5 et 10 ans pour se reconstruire, on va essayer d'accélérer le tempo".

Mais "cette gauche est présente sur tous les territoires, les Français l'ont souvent élue, dans les communes, les régions", a-t-elle souligné, assurant que la France "n'est pas condamnée à avoir, élection après élection, un candidat pour lequel il faudrait voter pour éviter un candidat d'extrême droite".

"Cette gauche que j'incarne est la gauche de l'équilibre du pays", et "si elle n'existait plus, la fracture sociale et territoriale qui est en train de miner notre pays et fait monter les populismes, aurait raison de notre pays", a-t-elle prévenu.

F.R. avec AFP