BFMTV
Cannabis chez les jeunes: "Le festif et le bien-être ont pris le pas sur l'éventuel danger"

Cannabis chez les jeunes: "Le festif et le bien-être ont pris le pas sur l'éventuel danger"

Après douze années consécutives de baisse, la consommation de cannabis est repartie à la hausse chez les jeunes selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publiée ce mardi. "Je crois que le festif et le bien-être ont pris le pas sur l'éventuel danger", analyse Alain Ducardonnet, le consultant santé de BFMTV. La baisse du prix du cannabis est aussi "un élément important", note le médecin.

Cannabis: "au début on fume parce que c'est stylé..."

Cannabis: "au début on fume parce que c'est stylé..."

Depuis 2003, la consommation baissait. Cela fait trois ans qu'elle repart à la hausse chez les adolescents. Ce sont les jeunes qui le disent eux-mêmes dans des questionnaires remplis à l'occasion de la journée Défense et citoyenneté. Ils se laissent plus facilement tenter par la substance. Alors que les études ne cessent de montrer les dangers d'une consommation trop précoce sur le risque de dépendance. Nous sommes allés à la rencontre de jeunes qui parlent assez librement de ce cannabis devenu très présent dans leurs vies: ils témoignent bien sûr anonymement.

Découvrez pourquoi Fanny Agostini croque une pomme sur le plateau de BFMTV

Découvrez pourquoi Fanny Agostini croque une pomme sur le plateau de BFMTV

Manger une pomme par jour ne serait pas uniquement bon pour la santé. "Une étude montre qu'un composé de la pomme, la phloridzine, augmente également l'orgasme féminin", rapporte le docteur Frédéric Saldmann, invité ce vendredi sur le plateau de BFMTV. Cette molécule est proche de l'estradiol, l'hormone féminine responsable de l'excitation sexuelle. Notre présentatrice météo, Fanny Agostini, n'a donc pas résisté à croquer une pomme avant son bulletin.

Les députés votent l'expérimentation des salles de shoot

Les députés votent l'expérimentation des salles de shoot

L'Assemblée nationale a adopté ce mardi soir le principe de l'expérimentation de salles de consommation de drogue à moindre risque, pour une durée maximale de six ans. Communément appelées "salles de shoot", elles devraient coûter 800.000 euros chaque année. Dans des locaux spécifiques et sous la surveillance de médecins, des toxicomanes pourront consommer certaines drogues. L'objectif est de réduire les risques liés aux injonctions, comme le VIH ou l'hépatite C.