Retraites: Édouard Philippe se dit "inquiet" pour les manifestations de mardi

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Englué dans la crise, Emmanuel Macron a assuré ce lundi vouloir "continuer à tendre la main" aux syndicats, sans toutefois remettre en cause sa réforme des retraites, à la veille d'une dixième journée de mobilisation sur fond de polémique sur les violences entre policiers et manifestants.

Dans la soirée, une pétition pour la dissolution de la BRAV-M a atteint les 100.000 signatures sur la plateforme citoyenne de l'Assemblée nationale.

Une pétition lancée pour demander la dissolution de la BRAV-M et publiée sur la plateforme de l'Assemblée nationale a atteint les 100.000 signatures ce soir.

Plusieurs représentants de la France insoumise, dont le député Antoine Léaument, se sont félicités de ce pallier atteint.

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Face à la possibilité de voir les manifestations de mardi émaillés de nouvelles violences dans le contexte de la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites Édouard Philippe a dénoncé sur Quotidien la frange des manifestants radicaux: "une partie des gens joue la provocation, joue l'affrontement".

Il a également fait part de sa rencontre avec des responsables politiques, avec qui il a évoqué le risque de la journée de manifestation de mardi.

"Les responsables que j'ai vus étaient inquiets et je suis inquiet avec eux", a confié Édouard Philippe.

L'ancien Premier ministre a été interrogé dans l'émission Quotidien sur les violences policières reprochées dénoncées par des manifestants, et en particulier sur un enregistrement sonore révélé par Loopsider, Mediapart et Le Monde. Dans cette séquence audio, on entend des policiers de la BRAV-M frapper et menacer un homme interpellé alors qu'il est assis par terre. Les agents font également preuve de racisme à son égard.

Ce genre de comportement "n'est pas acceptable", tranche Édouard Philippe.

Il "espère" à ce titre que les auteurs de ces violences, visés par une enquête de l'IGPN, seront santionnés.

L'ancien Premier ministre renouvelle son soutien au gouvernement sur la réforme des retraites. Invité sur le plateau Quotidien ce lundi, Édouard Philippe a estimé que les difficultés actuelles rencontrées par le gouvernement d'Élisabeth Borne ne devaient pas mener à un retrait du texte.

"Je pense que cette réforme est nécessaire et je la soutiens. Je pense qu'il ne faut pas revenir en arrière", a jugé le président du parti Horizons.

Gérald Darmanin a répondu à Jean-Luc Mélenchon ce soir sur France 5 après que ce dernier a accusé le ministre de l'Intérieur d'être responsable des violences survenues à Sainte-Soline le week-end dernier et donc "l'organisateur de ce chaos".

"Il essaye d’avoir par la violence et par l’organisation de l’extrême-gauche ce qu’il n’a pas pu avoir dans les urnes”, a estimé le locataire de Beauvau.

"Il ne se comporte pas très finement en tant que démocrate [...] il essaye d’organiser et de pousser au chaos. Il n'aime pas la police il n'aime pas la gendarmerie il n'aime pas l’ordre il veut le chaos", a poursuivi Gérald Darmanin, le qualifiant aussi de "frustré de la vie politique".

L'opposant répond au président. Jean-Luc Mélenchon a tenu un point presse aujourd'hui avec d'autres membres de la France insoumise avant la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

Il a notamment répondu à Emmanuel Macron qui a accusé aujourd'hui la France insoumise de vouloir "délégitimer" les institutions.

"Celui qui délégitime l’autorité démocratique c’est le président. Le recours aux outils qui permettent soit de limiter les débats ou de les accélérer ont été tous utilisés en même temps", a déclaré le fondateur de la France insoumise.

"Un constat sans appel". Gérald Darmanin a indiqué cet après-midi lors d'une conférence de presse que les services du ministère de l'Intérieur s'attendent à "des risques très importants de troubles à l'ordre public" pour la journée de demain.

Le mardi 28 mars sera la dixième journée de mobilisation de l'intersyndicale contre la réforme des retraites du gouvernement.

Gérald Darmanin a annoncé lundi que "13.000 policiers et gendarmes" seraient mobilisés mardi en France dont "5500 à Paris" pour la nouvelle journée de mobilisation de l'intersyndicale contre la réforme des retraites.

Attaques au mortier à la préfecture de Saint-Nazaire, attaque molotov à Bordeaux... Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin indique que "depuis le 16 mars, les forces de l’ordre sont confrontées à des actions extrêmement violentes".

Le trafic sera "très perturbé" ce mardi sur le réseau RER, avec en moyenne un train sur deux sur les lignes A et B, pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé dimanche la RATP.

Dans le métro parisien, les perturbations devraient être moindres que la semaine dernière, même si la majorité des lignes connaîtront des réductions de fréquence de passage des rames et/ou des restrictions d'horaires.

Aucune fermeture de station n'est prévue en raison de la grève. Outre les lignes 1 et 14 (automatisées), les lignes 3 bis, 7 bis et 9 fonctionneront normalement. La circulation est également annoncée "normale" pour les bus et tramways. La RATP invite tous les voyageurs qui en ont la possibilité à privilégier le télétravail ou à différer leurs déplacements.

Les prévisions de trafic détaillées sont à consulter ici.

Le trafic SNCF sera "fortement perturbé" mardi pour la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La compagnie ferroviaire prévoit de faire circuler 3 TGV sur 5, 1 TER sur 2 et 1 Intercité sur 4 en moyenne.

Aucun Intercités ne circulera la nuit. Les circulations Eurostar et Thalys seront toutefois quasi-normales.

Le détail des prévisions est à retrouver ici.

Les renseignements territoriaux s'attendent à une forte présence de manifestants sur l'ensemble du territoire et de possibles débordements pour cette 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

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Le président de la République a fermement condamné les violences survenues en marge des manifestations contre la réforme des retraites et à Sainte-Soline, selon un participant à la réunion des cadres de la majorité à l'Élysée.

Emmanuel Macron a appelé à être intraitable face au violences dont l'intérêt commun était, selon lui, de s'en prendre aux institutions et aux forces de l'ordre.

Le président de la CFTC a réagi aux premiers retours de la réunion à l'Elysée entre Emmanuel Macron et les responsables de la majorité présidentielle et les ténors du gouvernement. "Nous voulons discuter du sujet des retraites et en particulier du mode de financement et donc du report de l’âge légal, a-t-il affirmé. Les autres sujets sont importants et ça aurait d’ailleurs été bien d’en discuter avant de faire cette réforme et non pas après mais on ne peut pas passer à d’autres sujets tant que nous n’avons pas réglé celui qui nous tient en haleine en ce moment."

"Comment parle-t-on de l’usure professionnelle quand de l’autre côté on retire ces critères (ergonomiques) du compte de pénibilité ? C’est pour cela qu’on veut tout remettre sur la table y compris le financement."

Emmanuel Macron accuse la France insoumise de vouloir "déligitimer" les institution, selon un participant à la réunion des cadres de la majorité qui s'est tenue aujourd'hui à l'Élysée.

Le chef de l'État considère qu’il y a un réel projet politique mené par LFI qui tente de delégitimer l’ordre raisonnable, nos institutions, les outils institutionnels et ils préparent la délégitimation du Conseil Constitutionnel, rapporte un autre participant à cette réunion à BFMTV.

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L'ancien secrétaire général CGT des cheminots de Paris Gare de Lyon était l'invité de BFM TV ce midi pour évoquer les risques de nouvelles violences qui planent sur la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. "La première des violences, la mère de toutes les violences, c’est la violence institutionnelle qui nous a été imposés par le 49.3 et par les petites déclarations des uns et des autres qui n’ont fait que de jeter de l’huile sur le feu, a affirmé le syndicaliste CGT. Il y a quelques temps, on avait une crise sociale avec cette réforme des retraites et s’est rajouté à cela une crise politique."

"On ne trouve pas d’issue pour le moment, ce qui ne fait qu’attiser cette colère."

Quelque 30% des professeurs du primaire seront en grève mardi pour la nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, prévoit lundi le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.

Cette estimation du taux de grévistes, plus faible que la précédente, s'explique selon le syndicat par "les journées de mobilisation qui se succèdent et deviennent un sacrifice financier pour les enseignants".

"Il y a également une préoccupation des enseignants de ne pas pénaliser enfants et parents au dernier moment", a expliqué à l'AFP sa secrétaire générale, Guislaine David.

Dans un dossier de 17 pages assorti d'une lettre signée par les dirigeants des différentes organisations et envoyée ce lundi au Conseil constitutionnel, l'intersyndicale tente de convaincre les Sages que la réforme des retraites n'est pas conforme à la Constitution.

"La sincérité et la clarté des débats n'ont pas été tenus", estime-t-elle, évoquant un "parcours parlementaire chaotique".

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Plus de 15% des stations-service de France sont lundi à court d'essence ou de gazole, la pénurie étant encore plus prononcée dans l'Ouest du pays et en particulier en Loire-Atlantique, où plus de la moitié des stations sont affectées, selon des données analysées par l'AFP.

7,38% des stations sont elles à sec, à la suite des mobilisations dans les raffineries pour protester contre la réforme des retraites, d'après l'analyse faite par l'AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants.

Le renseignement territorial anticipe une importante présence des jeunes dans les cortèges des manifestations de mardi. Leur participation, estimée à 30 000 personnes le 23 mars, pourrait tripler, selon une note du renseignement territorial que BFMTV a pu consulter

La note prévoit également une physionomie de manifestations similaire à celle du 23 mars en termes de heurts et de dégradations.

Sur BFMTV, Simon Duteil, co-délégué général de l'union syndicale Solidaires encourage les Français à venir manifester ce mardi pour la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

Et de dénoncer les risques de violence mis en avant par le gouvernement. "La stratégie de la tension du gouvernement est une preuve de leur fébrilité" souligne-t-il.

Le responsable condamne les casseurs qui ne représenteraient que "quelques individus" mais "réduire une mobilisation à quelques individus c'est une erreur politique".

L'université Paris-Dauphine a été bloquée ce lundi matin par des étudiants opposés à la réforme des retraites. Le message est clair: "retrait ou blocage", peut-on lire sur une banderole accrochée devant l'entrée de l'établissement.

Le ramassage des déchets va reprendre aujourd'hui à Marseille. Patrice Ayache, secrétaire général adjoint FO, a annoncé ce matin la fin de la grève qui a commencé le 20 mars dernier.

"Pour le garage Rabatau, 16 bennes sont sorties cette nuit (de dimanche à lundi, ndlr) sur 20 et sur le garage Cabucelle, 10 bennes sont sorties sur 15. Le travail est en train de reprendre", détaille-t-il sur BFM Marseille Provence.

Si les éboueurs vont rester mobilisés les jours de mobilisation nationale, ils ne peuvent continuer leur grève pour des raisons financières.

Il faudra attendre une semaine avant de retrouver toutes les rues nettoyées.

Plus de détails dans notre article.

"En raison d'un mouvement social interprofessionnel, le musée du Louvre n’est pas en mesure d’être ouvert en ce début de matinée", a fait savoir le musée sur son compte Twitter.

Des militants CGT et Solidaires ont bloqué l'établissement pour s'opposer à la réforme des retraites.

La CFDT confirme à BFMTV un appel téléphonique entre Alexis Kohler, Secrétaire général de l'Elysée et Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT.

Depuis quelques jours, l'exécutif cherche à renouer les liens avec les syndicats avec une politique de la main tendue.

À la veille d'une dixième journée de mobilisation, Sandrine Rousseau juge que "la violence des répressions n’éteint aucune révolution" ce matin sur Public Sénat.

Les critiques se sont faites fortes ces derniers jours sur la gestion du maintien de l'ordre dans les cortèges contre la réforme des retraites mais aussi à Sainte-Soline contre les super bassines.

En grande difficulté politique, la Première ministre lance trois semaines de consultations pour tenter de convaincre tous azimuts.

Elle va s'atteler à montrer à la majorité qu'elle n'est pas démonétisée politiquement, tout en tendant la main aux LR et aux syndicats.

On vous résume tout ici.

Sur BFMTV, Stéphane Manigold, président d'un groupe de restaurants, relaie les craintes du secteur qui voit son chiffre d'affaires s'écrouler dans les villes où manifestations et grèves sont les plus nombreuses.

Selon l'UMIH Ile-de-France, en mars, les revenus des restaurateurs de la région seraient en baisse de 30%.

Un chiffre qui confirme ceux communiqués par le GHR (Groupement des hôtelleries et restaurations de France).

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Le Medef reste toujours aussi sceptique à propos de l'index senior que le gouvernement veut mettre en place dans les entreprises.

"Il faut changer de méthode! Nous sommes un pays centralisé, vertical, où on pense qu’à partir du moment où la parole du Président a été prononcée, le reste doit suivre: cela ne marche plus comme cela !", insiste Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef sur Franceinfo.

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef réagit à la proposition d'Emmanuel Macron de mettre en place une contribution exceptionnelle pour les entreprises qui opèrent des rachats d'actions.

"Cela ne concerne que quelques dizaines de salariés bien pourvus, je ne suis pas certain que cela réponde à la demande des gens sur le pouvoir d’achat", souligne-t-il sur Franceinfo ce lundi.

Laurent Berger a accusé Emmanuel Macron de "mentir" après les propos du président qui a accusé la CFDT de ne pas avoir proposé de "compromis" sur la réforme des retraites.

"On écoute Laurent Berger, on dialogue avec lui, on lui tend la main", assure de son côté Olivier Véran.

"On va pas geler le pays autour de ce sujet, ça ne doit pas nous empêcher d’avancer sur la vie des salariés. On va y arriver", avance le porte-parole du gouvernement ce matin sur BFMTV.

Le gouvernement veut à tout prix renouer avec les syndicats sur la future loi plein emploi alors que le dialogue est rompu sur la réforme des retraites.

Élisabeth Borne a annoncé ne plus vouloir recourir au 49.3 "en dehors des textes financiers" avec la volonté "d'apaiser" le pays.

"On veut co-construire et ne plus se poser la question du 49.3", explique Olivier Véran ce matin, sans toutefois exclure un nouvel usage dans les prochains mois.

Pour Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, la proposition d'augmentation les cotisations patronales et salariales pour financer les retraites est une mauvaise idée.

"A terme, ce sont des destructions d'emplois" dit-il sur Franceinfo ce lundi.

Sur Franceinfo, Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef appelle le gouvernement à "s'appuyer sur les partenaires sociaux" pour les prochaines réformes, à l'image de la signature de l'accord sur le partage de la valeur.

"On a gardé la ligne ouverte avec les syndicats" insiste-t-il.

Le porte-parole du gouvernement dit "condamner toute forme de violence, d'où qu'elle vienne, y compris quand il y a de la disproportion" ce matin sur BFMTV.

Les critiques sur le maintien de l'ordre se font de plus en plus vives ces derniers jours, après des journées de mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites et des scènes de grande violence à Sainte-Soline.

Le secrétaire général de la CFDT a appelé lundi sur France 2 le gouvernement à un "bougé très fort sur les retraites", ajoutant qu'il n'accepterait "la main tendue" d'Elisabeth Borne aux syndicats, que si la réforme était "mise de côté".

Alors que la Première ministre Elisabeth Borne a tendu dimanche la main aux syndicats et aux partis politiques afin de "mettre de l'apaisement", Laurent Berger a interrogé: "C'est quelle main tendue ? Je suis désolé de le dire comme ça mais elle est où la main tendue, sur la question des retraites ? (Or) c'est le sujet actuel", a-t-il répondu.

"Si la main tendue c'est rediscutons et travail et des retraites, et en mettant de côté pour l'instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n'est pas validée par le conseil constitutionnel (...), si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter", a-t-il ajouté.

"Le paradoxe Elisabeth Borne : elle veut apaiser mais elle continue de refuser le dialogue social, s’obstine à maintenir la réforme des retraites et ne condamne pas les violences policières", écrit sur son compte Twitter la patronne des dépués écologistes.

"Pour apaiser une solution : retirer la réforme des retraites", avance encore Cyrielle Chatelain.

La Première ministre lance un cycle de consultations de 3 semaines avec la volonté "d'apaiser" le pays.

Le préavis de grève chez l'entreprise de collecte de déchets Derichebourg situé à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) a été levé ce lundi matin, a appris BFMTV.

La CGT avait déposé un préavis de grève dimanche soir pour une durée indéterminée. Les 1er, 2e, 4e, 10e, et 18e arrondissements de Paris sont gérés par ce prestataire privé, le ramassage des ordures devrait donc bien avoir lieu aujourd'hui.

Après les propos de Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée, qui a jugé que les députés n'avaient pas à être présents à Sainte-Soline puisque la manifestation était interdite, Clémence Guetté lui répond.

"Elle devrait reconsidérer la façon dont elle opère son rôle de cheffe", a avancé l'insoumise au micro de RTL, élargissant sa réponse à la réforme des retraites.

"Elle n'est pas là pour être la représentante, la pointe avancée du macronisme qui sanctionne, qui dit qu'elle est le bon ou le mauvais comportement", avance encore la députée du Val-de-Marne.

La CGT et SUD Rail bloquent depuis 5 heures ce matin, l'accès au PAL (Parc d'activités logistique) de Saint-Isidore à Nice, l'un des plus grands du département des Alpes-Maritimes.

Les manifestants bloquent l'accès au site: les camions et voitures n'ont aucun droit d'accès.

Une centaine de personnes sont sur place selon les syndicats, pour cette action qui devrait s'arrêter dans la matinée.

Le garage de camions-bennes d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) est bloqué depuis 5h30 ce matin. Une centaine de manifestants sont sur place pour empêcher la sortie des camions réquisitionnés pour ramasser les ordures dans Paris.

L'assemblée générale a voté le déblocage de ce garage vers 7h, les camions vont pouvoir sortir petit à petit.

Les forces de l'ordre sont sur place et ont chargé les manifestants, ont indiqué ces derniers à BFMTV. Le calme est revenu.

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De nombreux rassemblements ont eu lieu partout en France depuis le 19 janvier contre la réforme des retraites et connaissent un regain de tensions.

La cheffe de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), Agnès Thibault-Lecuivre, a annoncé ce dimanche sur BFMTV que 17 enquêtes ont été ouvertes pour des soupçons de violences policières depuis le début des manifestations contre la réforme des retraites, soit depuis le 19 janvier.

Une pétition pour la dissolution de cette unité a été publiée jeudi sur la plateforme de pétitions à l'Assemblée nationale. À ce jour, 60.551 signatures ont déjà été récoltées.

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Emmanuel Macron recevra lundi midi Elisabeth Borne et les principaux cadres de sa majorité pour une réunion à la veille de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"La Première ministre va présenter au président la feuille de route des consultations qu'elle compte mener puis elle le fera aux chefs de la majorité et à des ministres au déjeuner à l'Elysée", a précisé la présidence. "Elle répond ainsi à la demande du Président cette semaine qui lui a confié le mandat d'élargir la majorité", a-t-elle ajouté.

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À la veille d'une dixième journée de mobilisation nationale à l'appel de l'intersyndicale contre la réforme des retraites ce mardi 28 mars, de nombreuses actions et grèves sont organisées dans tout le pays ce lundi pour protester contre le projet du gouvernement et l'utilisation du 49.3. Une arme constitutionnelle qu'Elisabeth Borne, Première ministre, a promis de ne plus utiliser.

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Et bon réveil! Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce lundi 27 mars.