Manuel Valls a promis lundi, devant de jeunes élèves qui l'interrogeaient, de "tout faire" pour "casser les ghettos" en France, sans quoi "on sent bien que tout va exploser".
En déplacement au Camp des Milles à Aix-en-Provence lundi, Manuel Valls a lancé un message aux jeunes venus à sa rencontre. "Apprenez à être français et à aimer être français", leur a dit le Premier ministre, qui a rappelé être né à Barcelone et que Najat Vallaud-Belkacem était née au Maroc et Claude Bartolone en Tunisie. "Etre français, ce n'est pas une couleur de peau, ce n'est pas un lieu de naissance, c'est d'abord l'apprentissage de valeurs communes", a-t-il expliqué.
L'élection dimanche du socialiste Frédéric Barbier à la législative partielle du Doubs s'est jouée de peu. Il a été talonné par la candidate FN Sophie Montel. A un peu plus d’un mois des élections départementales, le Parti socialiste a appelé à la solidarité de ses alliés pour faire barrage au Front national.
En visite à Marseille lundi, Manuel Valls a été interpellé par un jeune témoignant du sentiment de beaucoup d'habitants qui se sentent "indésirables". Revenant sur le mot "apartheid" qu'il a utilisé récemment, le Premier ministre persiste et signe. "J'ai parlé d'apartheid social ou ethnique, pas pour comparer avec ce qu'il s'est passé en Afrique du sud, mais parce-que c'est ce que ressentent les habitants de ces quartiers". Il faut "tout faire pour casser ces ghettos" "sinon tout va exploser", a-t-il poursuivi
La sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, Samia Ghali, a réagi lundi midi sur BFMTV sur les tirs de Kalachnikov entendus un peu plus tôt dans la matinée dans la cité de la Castellane à Marseille."Le préfet, c'est moi qui l'ai prévenu ce matin très tôt de la situation et que dans cité ça allait exploser d'une minute à l'autre puisqu'il y avait des jeunes armés jusqu'aux dents cagoulés avec des Kalachnikov en bandoulière prêts à tirer. Les parents, les habitants, m'ont appelé sur mon portable à la première heure pour m'interpeller parce qu'ils étaient très inquiets", a-t-elle rapporté.
Un très petit nombre de voix a séparé le socialiste Frédéric Barbier de la candidate FN, Sophie Montel, dimanche lors du second tour de l'élection législative partielle dans le Doubs. La plupart des électeurs socialistes imaginaient un écart plus important. "C'est inquiétant vu le score que fait le FN. On a fait campagne depuis le mois de novembre, eux ils n'ont absolument rien fait", indique une militante. La candidate du Front nationale qui a obtenu 48,57% des voix a donné rendez-vous à ses électeurs en 2017.
Une forme de victoire, et un motif d'espoir pour les élections à venir: c'est ce que le FN a vu dimanche soir dans sa défaite de plusieurs centaines de voix au second tour de la législative partielle du Doubs face au PS.
Comme au lendemain du premier tour de la législative partielle dans le Doubs, Bruno Le Maire réaffirme que ce scrutin doit servir "d'électrochoc à l'UMP", éliminée dès le premier tour, et prône de "combattre le Front national avec beaucoup plus de force que nous ne l'avons fait jusqu'à présent".
Proches idéologiquement un temps, présentés comme alliés parfois avant l'élection pour la présidence de l'UMP fin 2014, Alain Juppé et Bruno Le Maire prennent leurs distances à l'approche de la primaire de 2016, qui agite déjà l'UMP.
Le maire UMP du Havre, Edouard Philippe, était l'invité de RMC et BFMTV lundi. Interrogé sur les sifflements à l'encontre d'Alain Juppé lors du conseil national de l'UMP samedi dernier, il défend la position de son chef de file. "Il se fait siffler au moment où il dit que l'on ne peut espérer gagner en 2017 sans travailler avec une alliance réfléchie avec le centre et tous ceux déçus de la politique de François Hollande. Je comprends le rejet par rapport à Bayrou mais il est totalement inouï de penser que nous pouvons gagner et gouverner sans le centre", indique le porte-parole d'Alain Juppé.
Edouard Philippe, député UMP a réagi lundi sur RMC et BFMTV au résultat de l'élection législative partielle dans le Doubs." Le candidat PS gagne avec 800 voix d'avance, c’est-à-dire sur le fil", précise-t-il. Au même titre que son chef de file Alain Juppé, il regrette la position prise par son parti." Le ni- ni ne peut pas gagner, le dimanche soir à la fin il y a bien un élu, donc bien sûr qu'il faut choisir", indique le maire du Havre.
Edouard Philippe, député UMP, maire du Havre et proche d'Alain Juppé, était lundi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin en direct sur BFMTV et sur RMC.
Le Premier ministre, invité d'Europe 1, a sévèrement jugé la ligne adoptée par une partie de l'UMP, le "ni-ni" pour ni PS ni FN. "Ce n'est pas une position responsable", a tancé Manuel Valls.
Le parti d'extrême droite, qui a perdu dimanche soir face au Parti socialiste, au second tour d'une législative partielle dans le Doubs, s'estime cependant "vainqueur" du fait du faible écart de voix entre les deux candidats.
Frédéric Barbier, candidat PS a remporté les élections dimanche lors du second tour de la législative partielle dans le Doubs. Avec 51,43% des voix contre 48,57%, le socialiste reconnait une victoire difficile. "Il y a une nécessité de faire l'analyse de ce résultat. Oui le résultat est serré, il faut entendre les électeurs, cette colère. Peut-être que ce report massif des électeurs sur le Front national vient des évènements politiques qui ont eu lieu dans les semaines précédentes", indique-t-il.
Alors que DSK va être entendu, cette semaine, à la barre pour le procès du Carlton de Lille, Le Figaro dévoile un épisode intéressant de la campagne présidentielle de 2012.
Au lendemain de la défaite du candidat UMP à la législative partielle du Doubs, Nicolas Sarkozy s'était rendu à Abou Dhabi entraînant une polémique. Les deux anciens Premiers ministres ont indiqué, dimanche soir sur BFMTV et France 5, ne pas être choqués par l'activité du président de leur parti.
Frédéric Barbier a été élu ce dimanche député du Doubs. En duel face à Sophie Montel, du Front national, le candidat PS l'a emporté d'une courte tête. Un résultat qui interroge sur le report des voix du premier tour du candidat de l'UMP vers celle représentant le FN.
Les réactions n'ont pas tardé à tomber peu après 20 heures. Le candidat socialiste donné gagnant d'une courte tête au second tour de la législative partielle du Doubs ce dimanche a été le premier à s'exprimer.
L'ancien suppléant de Pierre Moscovici a gagné ce dimanche sa place au Palais Bourbon face au FN. Ce cadre prudent a longtemps cru qu'il n'arriverait même pas au second tour. Portrait.
Le socialiste Frédéric Barbier a remporté de justesse ce dimanche l'élection législative partielle dans le Doubs face au FN. L'élection avait valeur de test électoral avant les élections départementales en mars.
Apolline de Malherbe a reçu dimanche soir dans BFM politique l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Il est revenu sur les positions divergentes au sein de son parti à propos des consigne de vote après la défaite au premier tour du candidat UMP dans la législative partielle dans le Doubs.
Le ministre de la Défense a expliqué ce matin que des avions militaires russes avaient été repérés près de nos côtes. "Nous leur avons fait savoir que nous les avions vus", at-til commenté.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, n'avance pas à l'aveuglette. Du moins c'est le message qu'il veut désormais faire passer afin de réunir l'UMP derrière lui.
Ce second tour voit s'opposer la candidate FN, Sophie Montel, et le candidat du PS, Frédéric Barbier.
Le chef de l'Etat retrouve un niveau bas dans un sondage, publié ce dimanche par Le Parisien - Aujourd'hui-en-France, et ce malgré un regain de popularité dont il avait bénéficié après les attentats qui ont visé Paris et sa région.
Le deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs s'annonce serré. Alors que le FN et le PS vont se disputer la victoire, le vote des électeurs UMP pourrait être décisif pour désigner le vainqueur. Mais quelle stratégie adopteront-ils?
Le Conseil national du parti se réunissait, ce samedi, à la Mutualité à Paris pour préparer les élections départementales de mars.
Le candidat déclaré à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017 n'a pas ravi son auditoire lorsqu'il a, ce samedi à la Mutualité, évoqué le parti centriste.
La présidente du Front national était, ce samedi, en déplacement en Haute-Savoie en vue des élections départementales de mars. Elle n'a pas manqué de rebondir sur les propositions du gouvernement pour les zones sensibles faisant écho aux propos de Manuel Valls sur l'"apartheid social".
Nicolas Sarkozy s'est exprimé devant des conseillers nationaux de son parti, affirmant qu'il ne souhaitait ni "blesser", ni "offenser".
Un mois après le massacre de Charlie Hebdo, Bernard Cazeneuve s'exprimait depuis Lunel, dont une dizaine de jeunes sont partis combattre en Syrie.
François Hollande est revenu sur les négociations menées par la France et l'Allemagne avec Moscou et Kiev. Le chef de l'Etat a rappelé qu'il y avait bel et bien "un risque" de guerre.
Le Bureau national de l'UMP avait décidé mardi soir de se prononcer en faveur du "ni-ni" en cas de duel PS-FN. La vice présidente du parti souhaite une consultation des adhérents.
Elections départementales, régionales, crises... C'est sous la bannière de l'unité que l'UMP tiendra ce samedi son conseil national... du moins en façade. En réalité, le parti est fragilisé et la confiance en Nicolas Sarkozy ébranlée.
La conférence de presse de François Hollande, les conférences de Nicolas Sarkozy, l'offensive diplomatique de François Hollande et Angela Merkel sur l'Ukraine. Marine Le Pen a abordé tous ces sujets vendredi lors d'une conférence de presse à Nanterre.
Plusieurs centaines de manifestants ont retardé jeudi en fin d'après-midi la participation de Marine Le Pen à une conférence-débat organisée par l'association des étudiants de l'université d'Oxford. Brandissant des pancartes où l'on pouvait lire "plus jamais Le Pen" et criant "racaille nazie", ils ont accusé l'association d'"offrir une tribune aux fascistes", en ayant invité la présidente du Front national.
L'ancienne ministre a pris la défense de Nicolas Sarkozy, sous le feu des critiques pour s'être rendu, lundi, à Abou Dhabi pour une conférence rémunérée, pendant que son parti se déchirait sur le duel PS-FN à la législative partielle du Doubs. "Il n'a pas de mandats électifs", donc "il peut poursuivre son activité privée", a plaidé Rachida Dati sur Public Sénat, vendredi.
L'UMP réunit son Conseil national samedi dans un climat plombé par plusieurs polémiques. La dernière en date concerne une conférence rémunérée donnée à Abou Dhabi par Nicolas Sarkozy au moment où le parti se déchirait sur la consigne de vote à donner dans le Doubs.
Les conférences à l'étranger de Nicolas Sarkozy, rémunérées entre 100.000 et 150.000 euros, étaient connues de tous mais la dernière en date à Abou Dhabi en pleine polémique sur la position de l'UMP avant le second tour de la législative du Doubs qui opposent PS et FN ce dimanche, passe mal. Même au sein de son propre camp où il est incité implicitement à choisir.
Le député des Yvelines et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Henri Guaino était l'invité de BFMTV et de RMC vendredi.
La présidente du FN juge que son père "n'est plus dans la ligne du FN" qu'elle incarne pleinement quand lui estime que "les polémiques" entretiennent la différenciation du parti...
REVUE DE PRESSE - La presse insiste sur la nouvelle garde-robe post-attentats de François Hollande. Tantôt chef de guerre ou diplomate, le président de la République, si à l'aise à l'extérieur, cherche encore le bon costume pour parer aux inquiétudes intérieures.
François Fillon estime qu'il "ne faut rien d'interdire pour mieux intégrer la religion musulmane dans la République". A ce titre, l'ancien Premier ministre préconise une évolution de la loi de 1905 sur la séparation de l'Etat de l'Eglise, ce à quoi François Hollande est fortement opposé.
