Pour Juppé, "Bachar al-Assad fait le lit de Daesh"
Après la visite de quatre députés en Syrie pour rencontrer Bachar al-Assad, Alain Juppé se distingue de ceux qui "considèrent qu'il ne faut pas mélanger morale et géo-stratégie".
Après la visite de quatre députés en Syrie pour rencontrer Bachar al-Assad, Alain Juppé se distingue de ceux qui "considèrent qu'il ne faut pas mélanger morale et géo-stratégie".
INFOGRAPHIE - Un an que l'affaire des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy a éclaté, et elle n'a pas fini de livrer tous ses secrets. Sept personnes ont été mises en examen, et l'UMP fait toujours face à des difficultés financières. Que s'est-il passé en un an depuis le déclenchement de l'affaire Bygmalion? Pour tout comprendre, BFMTV.com vous rejoue le film des événements.
Claude Guéant, était l'invité de BFMTV ce jeudi soir. Il est revenu sur la polémique qui entoure le déplacement de quatre parlementaires français en Syrie, pour rencontrer Bachar al-Assad pour trois d'entre eux. "Un déplacement qui lève un tabou", selon l'ancien ministre de l'Intérieur.
Le président de l'UMP s'est moqué jeudi du voyage de parlementaires français en Syrie, assurant que lui-même n'y serait "pas allé". Les élus français s'étaient rendus à Damas où certains d'entre eux avaient rencontré Bachar al-Assad.
Le Premier ministre, Manuel Valls était l'invité de RMC et BFMTV jeudi. Interrogé sur sa manière de gouverner par Apolline de Malherbe, le Premier ministre a déclaré vouloir "être à l'écoute et en même temps assumer". "Depuis deux ans et demi c'est la marque du quinquennat de privilégier le dialogue social. Si on n'écoute pas la société on se trompe mais si en même temps on n'avance pas on ne rend pas service à l'intérêt général", a-t-il expliqué.
Alors que le président de l'UMP avait annoncé, après avoir évoqué le sujet avec son ancien Premier ministre, la tenue d'une convention sur la question du logement mi-mars, François Fillon a dévoilé ses propositions ce mercredi. Une façon de garder la main en vue de la primaire de 2016.
Quatre parlementaires français de gauche et de droite, en "mission personnelle" en Syrie depuis mardi, ont rencontré mercredi matin à Damas le président syrien Bachar al-Assad. "Je trouve qu'ils ont eu raison d'y aller", a commenté François Fillon pour qui" il faut écouter toutes les parties".
Nicolas Sarkozy a distribué les tacles à Marine Le Pen et François Hollande mercredi au Salon de l'agriculture. Il a aussi évoqué le goût de son épouse pour les Big Mac et joué les philosophes auprès d'un étudiant. Et bien entendu fait une déclaration d'amour aux agriculteurs.
"L'échec c'est pas un problème, ce qui est un problème c'est de rater une opportunité, tu vas en connaitre des échecs, j'en ai connus, c'est la vie." En visite au Salon de l'agriculture mercredi matin, Nicolas Sarkozy a joué les philosophes auprès d'un étudiant.
Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy a réagi mercredi sur BFMTV et RMC à l'expression "Français de souche", utilisée par François Hollande dans son discours devant le CRIF lundi, au sujet de la profanation du cimetière juif à Sarre-Union. ""Je trouve cette expression 'Français de souche' détestable. Je ne veux pas faire le procès de François Hollande qui s'est pris les pieds dans le tapis. Mais Français de souche, cela n'existe pas. Cela ne veut rien dire", a ajouté l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy.
Le député UMP Henri Guaino a assuré mercredi que François Hollande avait commis "une faute" avec l'emploi de l'expression" Français de souche".
En 48 heures, le Salon de l'agriculture va voir défiler Bruno Le Maire, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon et Xavier Bertrand, qui cultivent ainsi leur image auprès d'un électorat qui vote traditionnellement à droite.
L'UMP Bruno Le Maire s'est rendu mardi au Salon de l'agriculture à Paris pour redire un "message de soutien et d'amitié aux agriculteurs français". "La droite doit être capable écouter les paysans français de comprendre leurs attentes et de leur apporter des réponses très concrètes", prévient l'ancien ministre de l'Agriculture.
Nicolas Sarkozy l'avait proposé pendant sa campagne pour la tête de l’UMP et confirmé, en novembre, une fois élu président: il voulait donner un nouveau nom à son parti. Mais aujourd’hui, ses proches l’assurent: "s’il y a cristallisation sur cette question, Nicolas Sarkozy ne se braquera pas".
En plus de s'être violemment attaqué à l'actuel gouvernement et son usage de l'article 49-3, Nicolas Sarkozy, invité d'Europe 1 jeudi matin, s'est de nouveau prononcé contre les "femmes voilées", au nom de "l'égalité" entre les hommes et les femmes.
"Cette censure aura une réplique dans les urnes" a tonné le patron des députés UMP jeudi. Christian Jacob a également appelé François Hollande à "renvoyer les députés devant leurs électeurs", autrement dit à dissoudre l'Assemblée. Défendant dans l'hémicycle la motion de censure de la droite contre le gouvernement, le président du groupe UMP a lancé au Premier ministre Manuel Valls que s'il avait "encore un doute sur l'existence d'une alternative en France, le président de la République a le pouvoir de lever le doute". "Et vous verrez alors ce que réellement vous pesez dans le pays", a-t-il conclu, après 15 minutes d'un discours ouvrant les débats sur la motion.
"Les masques tombent, vous êtes à la merci de votre majorité", a attaqué le président du groupe UMP, Christian Jacob, dans la première intervention à la tribune de l'Assemblée Nationale jeudi lors du débat sur la motion de censure. Il a fustigé "l'orgueil personnel" de Manuel Valls et dressé un bilan personnel de son action: "Votre bail à Matignon est une succession de faux pas parlementaires"
François Fillon a déclaré, jeudi sur BFMTV, qu'il voterait "bien sûr, sans aucune hésitation" pour le PS en cas de duel PS-FN au second tour de l'élection présidentielle, contrairement à la législative dans le Doubs où il n'y avait "aucun danger pour la République".
Le président de l'UMP a répondu au président d'honneur du FN: pas question d'alliances entre le FN et l'UMP . Tout élu UMP qui s'y risquerait "sera exclu" du parti, a prévenu Nicolas Sarkozy jeudi matin sur Europe1.
Le président de l'UMP assure que sa candidature pour la présidentielle de 2017 n'est "pas obligatoire".
L'ancien ministre et député socialiste Benoît Hamon a réagi sur RMC et BFMTV jeudi, à son refus de voter la loi Macron et sa position de frondeur. "Je ne suis pas le roi des frondeurs. Je suis socialiste. J'essaie à ma place d'être fidèle à des engagements collectifs pris devant les électeurs et à des convictions que je mets dans le débat. Je sais faire des compromis, j'en ai fait, mais il me semble qu'on a raté l'occasion de se rassembler autour de ce texte à un moment où des compromis étaient possibles", a-t-il indiqué.
Nicolas Sarkozy a prévenu les membres de son parti: tout alliance avec le Front national est à exclure.
Après l'utilisation de l'article 49-3 par le gouvernement, le président de l'UMP estime que la "vérité éclate au grand jour". Nicolas Sarkozy considère qu'il "n'y a plus ni majorité, ni gouvernement".
Le député maire de Nice, Christian Estrosi, a dénoncé mardi l'emploi de l'article 49-3 de la Constituion pour faire passer la loi Macron. "C'est une sorte de coup d'Etat", a surréagi l'élu UMP au sujet de cette procédure utilisée pour la première fois depuis 2006.
Nicolas Sarkozy a fait rire son parti lors d'un déjeuner du bureau de l'UMP, proposant d'inviter tout le monde mais de rentrer ensuite dans ses frais en refaisant une conférence rémunérée, rapporte Le Parisien.
François Grosdidier a été condamné jeudi à 6.000 euros d'amende, dont 2.000 avec sursis, pour détournement de biens publics. Une affaire qui a démarré en 2004.
Stéphane Cazenave, le boulanger landais contraint de fermer son commerce un jour par semaine, est soutenu par l'UMP à travers une pétition en ligne, initiée par Nathalie Kosciusko-Morizet.
L'eurodéputée Nadine Morano juge inéluctable un rassemblement de la droite et du centre, à la manière d'Alain Juppé. Et elle en profite pour faire un appel du pied au maire de Bordeaux, signalant qu'elle ne l'a pas sifflé, contrairement à d'autres dans son parti.
Interrogé sur les conférences données par Nicolas Sarkozy, Alain Juppé s'est laissé aller à une petite pique à l'adresse de l'ancien chef de l'Etat.
Interrogé sur les très chères conférences de Nicolas Sarkozy, Alain Juppé a d'abord sorti son "joker" mercredi avant de se laisser aller à une petite pique gratuite à l'adresse de l'ancien chef de l'Etat. "Hier j'ai fait une conférence devant association des X de paris et le président de l'association a terminé la conférence en me remerciant d'être venu, gratuitement a-t-il ajouté", a lancé le candidat à la primaire UMP de 2016 dans un grand sourire.
Selon le Canard enchainé le président des jeunes de l'UMP, Stéphane Tiki vit en France sans titre de séjour. Des affirmations infamantes selon lui. "Ce que je peux lire dans la presse sur la situation me concernant est inexact et mensonger. Il n’y a en réalité aucun sujet, j’ai fait une demande de naturalisation qui est en cours", a-t-il indiqué sur son compte Facebook. Titulaire d'un titre de séjour étudiant il y a encore quelques mois, il a aujourd'hui expiré. Face à la polémique, Stéphane Tiki a décidé mardi soir de se mettre en congé de la présidence des jeunes de l’UMP.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France était l'invité de Jean-Jacques Bourdin mercredi sur BFMTV et RMC. Interrogé sur le vote qu'il aurait pu faire lors de l'élection législative partielle de dimanche dernier dans le Doubs il a déclaré qu'il n'aurait pas voté pour Frédéric Barbier, le candidat socialiste. "Je n'aurais pas voté socialiste, je vais être très clair. Je crois que j'aurais fait comme beaucoup d'électeurs du Doubs qui auraient voté blanc ou qui se seraient abstenus", explique-t-il.
Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne s'est exprimé au sujet du scandale de la filiale suisse HSBC sur RMC et BFMTV mercredi. Selon lui, Hervé Falciani, l'homme à l'origine des révélations SwissLeaks est "un homme courageux". "Sans cet homme qui a fui la Suisse avec 106.000 noms, jamais nous n'aurions su le travail souterrain, scandaleux, criminel de cette banque", indique-t-il.
L'ex-président de l'UMP, Jean-François Copé, donne depuis le mois de janvier des cours, en anglais, à Sciences Po Paris, a révélé L'Express ce mardi.
Enervé par la révélation de son déplacement à Abou Dhabi, le 2 février dernier, pour une conférence rémunérée, alors que son parti était éliminé dès le premier tour lors de la législative dans le Doubs, Nicolas Sarkozy s'est mis en tête de trouver le responsable de la fuite.
Le président des Jeunes Populaires, Stéphane Tiki, se met en congé de son poste, après les révélations du Canard Enchaîné, qui affirme qu'il n'a pas de titre de séjour. "Sa situation administrative n'est pas stabilisée", a commenté sur BFMTV Sébastien Huyghe, porte-parole de l'UMP.
Le sénateur UMP reconnaît avoir touché 4.000 euros par mois de son groupe politique au Sénat lorsqu'il était membre du gouvernement Fillon. Des sommes qui seraient issues d'un compte secret ouvert chez HSBC, selon Mediapart.
"Après le 'je suis Charlie' et l'esprit du 11janvier que répondez-vous aux compatriotes qui disent 'je suis au chômage'?", a lancé mardi le député UMP Thierry Mariani. "Si vous faisiez vraiment baisser chômage je crois que là vous contribueriez à faire baisser les extrêmes", a-t-il répliqué à Manuel Valls.
"Trop parisienne", "trop à gauche", fragilisée par des rapports houleux avec les députés de l'UMP ou par le conflit ouvert avec Laurent Wauquiez, la numéro 2 du parti embarrasse Nicolas Sarkozy dont la future formation politique devrait voir le jour au printemps.
La maire de Paris, Anne Hidalgo a indiqué mardi sur RMC et BFMTV vouloir "offrir d'autres types de mobilités", en réponse à l'interdiction de la circulation des véhicules anciens à partir de juillet 2016 à Paris. "On offrira par exemple des possibilités d'abonnements aux transports en commun. Je suis également pour l'extension des horaires de métro", a annoncé la maire socialiste.
Silencieux et dans un nouveau rôle consensuel, le président de l'UMP est, à force de chercher à satisfaire tout le monde, de plus en silencieux. De plus, ses rares apparition médiatiques sont plus souvent dans la réaction que dans la proposition.
Comme au lendemain du premier tour de la législative partielle dans le Doubs, Bruno Le Maire réaffirme que ce scrutin doit servir "d'électrochoc à l'UMP", éliminée dès le premier tour, et prône de "combattre le Front national avec beaucoup plus de force que nous ne l'avons fait jusqu'à présent".
Proches idéologiquement un temps, présentés comme alliés parfois avant l'élection pour la présidence de l'UMP fin 2014, Alain Juppé et Bruno Le Maire prennent leurs distances à l'approche de la primaire de 2016, qui agite déjà l'UMP.
Le maire UMP du Havre, Edouard Philippe, était l'invité de RMC et BFMTV lundi. Interrogé sur les sifflements à l'encontre d'Alain Juppé lors du conseil national de l'UMP samedi dernier, il défend la position de son chef de file. "Il se fait siffler au moment où il dit que l'on ne peut espérer gagner en 2017 sans travailler avec une alliance réfléchie avec le centre et tous ceux déçus de la politique de François Hollande. Je comprends le rejet par rapport à Bayrou mais il est totalement inouï de penser que nous pouvons gagner et gouverner sans le centre", indique le porte-parole d'Alain Juppé.