Invité de Ruth Elkrief mardi sur BFMTV, Brice Hortefeux a réagi au succès de son parti, l'UMP, au deuxième tour des élections départementales dimanche dernier. "Oui la victoire est nette mais en réalité ce n'est pas une victoire c'est un très large succès. Le gouvernement redoutait un échec, c'est en réalité une grande déroute. L'UMP est désormais la première force électorale", a estimé le député européen. Brice Hortefeux s’est encore félicité du retour de Nicolas Sarkozy à la tête du parti: "Il apaise et il rassemble et tous, d'Alain Juppé à Xavier Bertrand, reconnaissent qu'il y a désormais une nouvelle gouvernance à l'UMP".
Pour son premier anniversaire à Matignon et après la défaite aux départementales, Manuel Valls a tenté de défendre sa politique et son mandat, mardi à l'Assemblée. La place des écologistes est "pleinement au gouvernement", a-t-il réaffirmé, alors que les tractations avec EELV vont bon train. "Je reste et je continuerai", a encore lancé le Premier ministre lancé à l'UMP.
"Je reste et j'assume pleinement mes responsabilités", a répondu mardi Manuel Valls au chef de file des députés UMP, Christian Jacob, qui lui a lancé que ce qui justifiait son arrivée à Matignon justifiait en toute logique son départ, après la déroute des départementales. "Il faut avoir le triomphe modeste", lui a conseillé le Premier ministre. "Quand on ne sait pas choisir entre la gauche républicaine et l'extrême droite, on commet là une faute politique et morale", a-t-il affirmé, reprochant à la droite de ne pas avoir de programme sinon de courir après l'extrême droite avec le "débat nauséabond sur les cantines scolaires".
"Le résultat de dimanche c'est votre échec, c'est vous qui avez hystérisé la campagne", a lancé mardi le chef de file des députés UMP à Manuel Valls au surlendemain de la défaite de la gauche aux départementales. "Ayez l'humilité de reconnaître que c'est sur les décombre de votre politique que le FN prospère. Ayez l'humilité de reconnaître que votre bilan politique c'est une majorité en plein déliquescence, c'est une hécatombe dans les départements, a ajouté Christian Jacob. Votre bilan est désastreux". Et de conclure: "ce qui a justifié votre arrivée à Matignon il y a un an devrait en toute logique justifier votre départ aujourd'hui".
Deux jours après la défaite du Parti socialiste lors des élections départementales de dimanche, Manuel Valls a réaffirmé ce mardi sur BFMTV sa volonté de poursuivre sa politique. Le Premier ministre souhaite ouvrir de nouveaux chantiers, afin de favoriser l'emploi. L’investissement privé et public dans les entreprises devraient être encouragés et tout sera fait pour aider les dirigeants des petites et moyennes sociétés à embaucher. Des mesures que Manuel Valls espère suffisantes pour amplifier la croissance avant la fin de l’année.
La députée écologiste Barbara Pompili a ouvert mardi la séance de question au gouvernement en s'adressant à Manuel Valls au surlendemain de la défaite de la majorité aux élections départementales. "Nul ne peut demeurer inerte et en premier lieu l'exécutif", a-t-elle lancé au Premier ministre. Et d'ajouter: "On ne peut pas ne rien changer. La gauche est à la merci de ses démons qui sont l'enfermement et l'entre soi. Chacun sait que l'unité n'est pas la garantie de la réussite, mais que la désunion porte la certitude de l'échec". La chef de file des députés EELV a ensuite demandé concrètement à Manuel Valls quelle place il donnait à l'écologie dans sa feuille de route.
Au surlendemain de la défaite cuisante du Parti socialiste aux élections départementales, Martine Aubry va rassembler ses soutiens à l'Assemblée nationale, ce mardi. Objectif: tirer des conclusions de ce revers électoral, et préparer le Congrès de Poitiers.
Les Verts doivent-ils revenir au gouvernement? Ils sont eux-mêmes divisés sur la question. Il y a ceux comme Cécile Duflot qui ne veulent pas en entendre parler. Et puis il y a les parlementaires comme François de Rugy qui restent ouverts à toute opportunité. "Il faut discuter de ce que serait ce pacte de majorité. La majorité ne peut pas continuer comme elle est depuis un an", estime le co-président du groupe EELV à l'Assemblée.
"Lorsque la gauche et les écologistes sont trop divisés, ce n'est pas un bon moyen pour essayer de combattre la droite et l'extrême droite", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, à son arrivée à la réunion du groupe PS à l'Assemblée nationale à laquelle participait Manuel Valls mardi matin.
Le député socialiste frondeur Laurent Baumel a réagi mardi auprès de BFMTV aux déclarations de Manuel Valls alors que son mouvement a appelé dès dimanche soir à un "contrat de rassemblement" avec l'ensemble de la gauche. "Les premières déclarations ne sont pas encourageantes", juge-t-il. "Ce n'est pas comme ça à mon avis qu'on peut envisager un rétablissement de la gauche dans ce quinquennat".
EDITO – Pour notre éditorialiste Apolline de Malherbe, François Hollande et Manuel Valls divergent sur le type de remaniement à effectuer suite à la déroute des départementales.
Manuel Valls, qui entame sa deuxième année à Matignon, n'aura guère le temps de célébrer cet anniversaire, occupé mardi à rassembler la gauche, après la défaite aux départementales : un "chemin de croix" pour une "mission difficile" voir "impossible", pour la presse.
Le FN veut participer au troisième tour des élections départementales: celui qui déterminera qui seront les présidents des conseils départementaux.
Après sa défaite aux élections départementales, la quatrième depuis 2012, le Parti socialiste est en pleine restructuration et tente désormais de rassembler la gauche, quitte à faire des appels du pied aux Ecologistes, en froid avec le gouvernement depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon.
Manuel Valls était reçu par Jean-Jacques Bourdin mardi matin sur BFMTV et RMC. "Ma plus grande fierté c'est d'avoir tenu le choc face à l'attaque terroriste", assure le Premier ministre. "Et d'avoir vu le peuple français digne et silencieux manifester autour des valeurs de la République" a-t-il ajouté. "Ma plus grosse erreur c'est peut-être de ne pas avoir intégré encore plus rapidement la question de l'impôt", reconnait le Premier ministre. "Je pense que la hausse cumulée des impôts depuis quelques années a créé un effet de ras-le bol qui a étouffé l'économie française et qui a mis très en colère les Français", a-t-il précisé.
Jean-Jacques Bourdin recevait mardi matin Manuel Valls sur BFMTV et RMC. Le Premier ministre est revenu sur la question de l'emploi. "Il faut lever le frein" sur "la peur de l'embauche", a déclaré Manuel Valls. Mais le Premier ministre a prévenu: "la remise en cause du CDI n'est pas dans le projet du gouvernement". D'autres mesures pourraient être envisageables, tout en assurant de la "flexibilité et sécurité pour les salariés".
Jean-Jacques Bourdin recevait Manuel Valls mardi matin sur BFMTV et RMC. Evoquant un possible remaniement, il a indiqué qu'il ne ferait pas d'annonce à ce sujet. "On ne rentre pas au gouvernement comme cela", a-t-il précisé avant d'ajouter "on peut le faire que s'il y a un pacte entre les socialistes et les écologistes"
Manuel Valls était l'invité de Jean-Jacques Bourdin mardi matin sur BFMTV et RMC. Le Premier ministre est revenu sur les divisions de la gauche. "La division mène à la défaite", estime Manuel Valls. "Moi je veux rassembler", a-t-il ajouté. "C'est important que toute la gauche se retrouve", estime le Premier ministre qui se réjouit que "socialistes et Verts se parlent de nouveau "."Unis nous sommes plus forts", a déclaré Manuel Valls.
Manuel Valls était l'invité sur BFMTV et RMC de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin qui marque sa première année à Matignon. Interrogé sur sa responsabilité sur la défaite de la gauche aux départementales de ce dimanche, il a répondu: "Chacun a sa part de responsabilité et j'assume forcément la mienne".
Manuel Valls souffle mardi sa première bougie en tant que Premier ministre. L'heure d'un premier bilan et, au lendemain de la défaite de la gauche aux élections départementales, de la recherche d'un second souffle. En ce jour anniversaire, Manuel Valls était l'invité exceptionnel de BFMTV-RMC.
Georges Tron a décidé de briguer la tête du département de l'Essonne face au candidat officiel de l'UMP, un proche de Nicolas Dupont-Aignan.
Emmanuel Macron a reçu un cadeau très personnalisé lundi lors de la visite du site industriel de l'opticien Atol, qui se lance sur le marché des lunettes connectées.
Modifié par les Sénateurs, le texte visant à renforcer la lutte contre la prostitution devrait repartir en deuxième lecture à l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre débute ce mardi sa deuxième année à la tête du gouvernement, après 12 mois marqués par des divisions à gauche, un passage en force de la loi Macron, une progression importante du FN, et nouvelle défaite des socialistes aux élections départementales.
Invité de Ruth Elkrief sur BFMTV ce lundi, Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, est revenu au lendemain du deuxième tour des départementales sur sa relation avec Nicolas Sarkozy, son "nouveau meilleur ami" selon la journaliste. "En tout cas, un ami incontournable. Les Français veulent une alternance. L'union que nous avons construite entre l'UDI et l'UMP a permis d'offrir aux Français cette alternance", a affirmé le président de l’UDI. Interrogé sur l'origine de cette alliance revendiquée à la fois par Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, il répond: "C'est l'UDI. C'est nous qui avons décidé librement de choisir cette voie de l'union lors de cette élection. Face au danger de l'extrême droite il était utile que dans 90% des cas nous puissions proposer à la fois un projet et des candidats communs", a-t-il précisé.
Au lendemain du deuxième tour des élections départementales, Alain Juppé a félicité Nicolas Sarkozy ce lundi pour sa politique menée au sein de la droite. "Je voudrais saluer le rôle qu'il a joué pour rassembler l'ensemble des dirigeants du mouvement", a indiqué le maire UMP de Bordeaux. "C'est aussi la victoire d'une stratégie qui me tient à cœur qui est celle de l'alliance de la droite et des centres" a-t-il ajouté.
Au lendemain de la défaite du PS aux départementales, Jean-Christophe Cambadélis s'est exprimé ce lundi après une rencontre avec les responsables du parti écologiste pour évoquer les modalités d'un nouveau rassemblement. "J'ai redit à la délégation des écologistes que je ne comprenais pas la division dans des élections régionales ou départementales. Cette division est préjudiciable au Parti socialiste mais aussi aux écologistes et au Front de gauche", a jugé le premier secrétaire du PS. "Cette réunion n'a pas clos les discussions mais les a ouvertes", a-t-il précisé.
Au lendemain du deuxième tour des élections départementales, le Parti socialiste ne va pas seulement perdre de l'influence sur le plan local, mais aussi des sources importantes de financements. Le trésorier du PS, lui, tempère l'impact de ce revers.
Pour la première fois, des gendarmes ont pu accéder par voie terrestre au site du crash de l'A320 qui s'est écrasé mardi dernier en pleine montagne. La piste d'environ quatre mètres de large, toujours en construction, doit permettre de laisser passer des 4x4 et des camions, pour acheminer davantage de personnes et évacuer plus facilement les grosses pièces de la carlingue. Les communes voisines et les entreprises locales qui connaissent le terrain ont été mises à contribution. Pour se recueillir sur les lieux du drame, les familles des victimes devront attendre encore au moins un mois, le temps que l'enquête et le travail de décontamination soient terminés.
"Les méthodes du PS contre les candidats FN: Incendies, menaces de mort, agressions... Valls et ses SA en action. Heil Hollande!", a écrit sur Twitter l'ancien comique devenu soutien du FN et de Marine Le Pen, avant de quitter le réseau social. Ce lundi, Jean Roucas se justifie de son message à BFMTV.com.
La Corrèze, bastion de François Hollande repris à la droite en 2008, a basculé dans l’opposition avec une très nette victoire de la droite au deuxième tour des élections départementales qui ont eu lieu dimanche. Sur les 19 cantons, seuls six sont à gauche. Heureux de ce résultat, l’UMP Pascal Coste, futur président de l'assemblée départementale de Corrèze, revendique sa filiation avec Jacques Chirac, figure de la droite locale. "J'ai fait toutes mes armes avec lui. J'ai eu l'occasion d'échanger. Nous avons gardé l'état d'esprit, notamment la proximité", explique-t-il. La défaite de la gauche au cours de ces élections n'a pas surpris les habitants qui estiment notamment que "les gens en ont marre des fausses promesses".
La députée Valérie Boyer, élue UMP des Bouches-du-Rhône, a présenté une proposition de loi visant à reconnaître le génocide assyrien de 1915. Pour une partie du texte, la députée assume avoir utilisé un extrait de Wikipédia, sur une dizaine de paragraphes, "après l'avoir fait vérifié par des professeurs spécialisés".
