Invité de BFMTV lors de la soirée électorale du second tour des départementales, Julien Dray a réagi à la vive colère de son ami Jérôme Guedj qui s'en prenait à la gauche et à Manuel Valls après sa défaîte. "Une bataille politique ne se gagne pas qu'à la télévision" lui a répondu Julien Dray qui estime que Jérôme Guedj et son équipe n'ont pas été assez "dynamiques et inventifs" sur le terrain.
Douze élus de droite, douze de gauche et dix répartis entre le FN et la Ligue du sud de Jacques Bompard... Les résultats du second tour des départementales en Vaucluse a ouvert la porte à une élection du président indécise. La question des alliances pourrait y s'avérer cruciale.
François Fillon, s'est exprimé après les résultats des élections départementales dimanche, évoquant un "coup de tonnerre pour la gauche" et "un succès pour la droite républicaine". "C'est un coup de tonnerre pour la gauche qui voit une nouvelle fois, après les élections municipales, sa politique condamnée par les Français. C'est surtout un succès pour la droite républicaine et pour le centre qui vont pouvoir mettre en œuvre dans ses départements les valeurs, les principes qui sous-tendent notre action politique: baisser la dépense publique, pratiquer une vraie politique de justice sociale", a indiqué l'ancien Premier ministre.
La Corrèze, département historique de François Hollande, a été emportée par l'UMP dimanche lors du second tour des élections départementales. Bernadette Chirac, élue en tant que suppléante, a indiqué ressentir "beaucoup de joie et beaucoup de fierté" à la suite de ces résultats. "La droite républicaine a permis à la Corrèze de rebasculer à droite et de reprendre l'élan qu'elle avait du temps où mon mari était président de la République. C'est son département, toute sa famille est de Corrèze et cette victoire me fait plaisir en particulier pour lui", a-t-elle indiqué.
Invité à commenter la défaite du PS dans son département de l'Essonne, son président sortant Jérôme Guedj, n'a pas caché son émotion et sa colère. "S'il n'y a pas de sursaut, c'est, ce soir, une répétition générale de ce qui va nous arriver en 2017. (...) On ne peut pas continuer comme ça" a-t-il lancé en direct sur BFMTV.
Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse, s'est exprimée sur BFMTV ce dimanche, à la suite des résultats des élections départementales, dans lesquelles le FN a obtenu une cinquantaine de cantons mais n'a pas gagné de département. " Il y a une forme de déception je ne vais pas vous mentir, même si nous n'avions jamais annoncé une victoire car nous connaissons la difficulté de ce mode de scrutin", a-t-elle indiqué.
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a appelé dimanche soir au rassemblement des partis de gauche pour les régionales de décembre. "J'appelle les formations de gauche au dialogue et à la mise à plat des divergences. Le rassemblement est essentiel", a-t-il déclaré.
Marine Le Pen s'est exprimée ce dimanche après les résultats du second tour des élections départementales, dénonçant "une campagne amère menait par le Premier ministre ". "Le verdict des urnes est sans appel. Le Parti socialiste est laminé et disparaît de la carte dans de très nombreux départements. Je ne demande pas à Manuel Valls de démissionner car si l'on peut attendre des hommes d'Etat de partir avec honneur, les petits politiciens médiocres s'accrochent généralement malgré la sanction des urnes", a-t-elle ajouté.
Le Vaucluse et l'Aisne constituaient les meilleurs espoirs pour le FN de s'emparer d'un département à l'aube du second tour.
Nicolas Sarkozy, s'est exprimé dimanche soir, après les résultats du second tour des élections départementales. "Ce soir la droite républicaine et le centre ont nettement remporté les élections départementales. Jamais dans la cinquième République notre famille politique n'avait gagné autant de départements", s'est-il réjouit. Le président de l'UMP a également fustigé la politique du gouvernement sanctionnée selon lui par ce vote. " Jamais un pouvoir en place n'avait suscité une telle défiance et un tel rejet. Jamais une politique n'avait été un tel échec. C'est le mensonge, le déni et l'impuissance qui ont été sanctionnés", a-t-il ajouté.
Manuel Valls a réagi ce dimanche aux résultats des élections départementales et à la défaite du Parti socialiste dans un grand nombre de cantons. "La gauche trop dispersée, trop divisée au premier tour connaît un net recul malgré le bon bilan des exécutifs départementaux", a-t-il indiqué. Le Premier ministre est également revenu sur les résultats du parti de Marine le Pen jugeant les scores de l'extrême droite "beaucoup trop élevés " et comme étant "la marque d'un bouleversement durable" du "paysage politique" français.
Le patronne du Front national se félicite du score de son parti. Mais lors de son allocution post-résultats des élections départementales, Marine Le Pen a surtout attaqué frontalement Manuel Valls, le qualifiant de "petit politicien médiocre".
Le président de l'UMP a profité de la victoire de son parti pour fustiger "le désaveu" à l'égard du gouvernement.
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L'aile gauche du PS profite de la déroute de son parti aux élections départementales pour lancer un nouvel appel. Les frondeurs veulent un "contrat de rassemblement" avec l'ensemble de la gauche. Une manière de mettre la pression sur le gouvernement de Manuel Valls.
"Les Français par leur vote, et même par leur abstention, ont dit à nouveau leurs attentes, a réagi le Premier ministre après avoir reconnu la victoire de la "droite républicaine". Il a aussi promis que son gouvernement allait continuer avec pour "priorité, l'emploi".
La Corrèze, département historique de François Hollande, a été emportée par l'UMP dimanche lors du second des élections départementales.
La majorité départementale est désormais à droite. Les électeurs sont retournés aux urnes ce dimanche pour sanctionner le gouvernement. Si l'UMP sort vainqueur de ce scrutin, le Front national poursuit sa progression et le Parti socialiste perd une nouvelle élection.
Une fois élus, les conseillers départementaux auront pour première mission, jeudi prochain, d’élire le président du conseil départemental. Ils n’auront donc que quatre jours pour se regrouper par affinités politiques et présenter leurs candidats lors d'une séance très solennelle, dirigée par le doyen de l'assemblée départementale. Dans la foulée, aura également lieu l'élection des vice-présidents.
Départementales : les consignes des partis sont-elles respectées ? Les états-majors des partis ont peiné à imposer une ligne de conduite à leurs candidats et aux votants au cours de ces élections départementales. Les électeurs revendiquent leur liberté de vote. " Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles. Ils savent très bien ce qu’ils doivent faire ", estime une électrice. Au total, 36 binômes ont décidé de suivre la consigne de leur parti et de ne plus être candidat ce dimanche, alors que leur score leur permettait de se maintenir. Principalement dans l’Aisne, le Vaucluse ou le Pas-de-Calais, ces binômes font figure d’exception.
A la tête de la fédération du Vaucluse du parti centriste depuis 2013, Corinne Paiocchi avait été exclue de son poste dès le milieu de semaine par les instances de sa famille politique pour avoir refusé de "faire barrage" au FN.
Le chef d'Etat tunisien a par la suite voulu rendre hommage au président français. Dans un lapsus, au lieu de remercier François Hollande de sa venue, il a cité "François Mitterrand", l'ancien président français décédé en 1996. François Hollande a déposé une gerbe devant la stèle inaugurée, où figurent les noms des victimes de l'attentat du Bardo.
François Hollande s'est rendu à Tunis dimanche pour participer à la marche contre le terrorisme, plus de dix jours après l'attentat du musée du Bardo. "C'était mon rôle d'être ici", a expliqué le chef de l'Etat, qui a rappelé la présence de la Tunisie lors de la marche du 11 janvier, après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercacher.
Plus de 43 millions de personnes sont appelées à voter ce dimanche, pour le second tour des élections départementales. Un scrutin riche en enjeux mais aussi en nouveautés. Les conseillers sont désormais élus en binôme homme-femme pour 6 ans. Leurs attributions définitives seront connues après l'élection.
Ce dimanche, les électeurs sont appelés à élire les conseillers départementaux. Dans ce scrutin, le nombre de triangulaires est en hausse par rapport aux dernières élections. Tour d'horizon de cette élection.
Le président français, aux côtés d'autres responsables politiques, va participer dimanche à une grande marche citoyenne pour dénoncer le terrorisme à Tunis. Une manifestation qui n'est pas sans rappeler la mobilisation internationale après les attentats de Charlie Hebdo en France.
Dimanche, environ un Français sur deux n'est pas allé voter pour le second tour des élections départementales. Un scrutin dont la droite sort vainqueur: elle gagne environ 68 départements. La défaite est sévère pour le PS, qui n'en gagne que trente.
Une école primaire, située à Saint-Pacrace sur les hauteurs de Nice, a été entièrement vandalisée dans la nuit de vendredi à samedi. L'établissement doit héberger un bureau de vote ce dimanche pour les élections départementales.
