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Départementales: le Front national dénonce le mode de scrutin

Départementales: le Front national dénonce le mode de scrutin

Lors du second tour des élections départementales de dimanche, 62 conseillers départementaux du Front National ont été élus. Le Parti de Marine Le Pen n'a cependant pas réussi à conquérir un seul département. Les cadres du parti ne cachent pas leur déception et réclament le changement de mode de scrutin. "Je suis heureux de nos scores mais ça pose la question de la proportionnelle. Quand on fait dans nos départements 40% et qu'on a zéro élu, ça pose un problème démocratique", estime Florian Philippot, vice-président du Front national.

Julien Dray: "On est de gauche plus par nostalgie et fidélité que par envie"

Julien Dray: "On est de gauche plus par nostalgie et fidélité que par envie"

Au lendemain de la débâche de la gauche aux départementales, le socialiste Julien Dray ne demande pas seulement un coup de barre à gauche au gouvernement sur les questions économiques. "Il faut que la gauche redonne envie qu'elle ait une hégémonie culturelle", estime le vice-président de la région Ile-de-France. "On est de gauche aujourd'hui dans ce pays plus par nostalgie et fidélité que par envie", regrette-t-il. "Le problème pour la gauche aujourd'hui c'est qu'elle sorte de la situation mortifère dans laquelle elle est où chacun considère qu'il va se substituer à l'autre et prendre sa place. Ça ne marche pas comme ça, il faut travailler autrement", ajoute-t-il.

"La division (de la gauche) a coûté cher", juge de Rugy

"La division (de la gauche) a coûté cher", juge de Rugy

"La droite qui n'a pas progressé en voix a profité de s'être rassemblée dès le premier tour", juge François de Rugy au lendemain de la défaite de la gauche aux élections départementales. "Ce n'est sûrement pas en proposant la politique de la gauche de la gauche qui augmenterait les impôts que l'on va reconquérir la confiance populaire", analyse le co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale alors que des voix au sein du PS réclament une inflexion de la politique du gouvernement.

Le FN tenu en échec dans le Vaucluse, département sans majorité

Le FN tenu en échec dans le Vaucluse, département sans majorité

Le Vaucluse, fief de la députée Marion Maréchal-Le Pen, était l'une des principales cibles du Front national. Mais le parti a échoué à obtenir la majorité dans le département, en comptabilisant trois victoires sur les 17 cantons du Vaucluse. Pourtant, au premier tour des élections départementales, le Front national occupait la première place dans 11 d’entre eux. Le département a depuis été marqué par des désistements, qui auraient fait pencher la balance. Six cantons ont été remportés par la droite et six autres par la gauche, ce qui fait du Vaucluse un département sans majorité.

Manuel Valls "a massacré les Français en termes d'impôts", estime Laurent Wauquiez

Manuel Valls "a massacré les Français en termes d'impôts", estime Laurent Wauquiez

Laurent Wauquiez était l'invité de Jean-Jacques Bourdin lundi matin sur BFMTV et RMC. Le secrétaire général de l'UMP s'est exprimé sur la politique du Premier ministre. Il estime notamment que Manuel Valls "a massacré les Français en termes d'impôts". C'est pourquoi le Premier ministre doit "inverser complétement son curseur", en faisant plus d'économies dans les dépenses publiques et en demandant moins "d'efforts et de sacrifices aux Français". Manuel Valls "demande aux collectivités locales de faire des économies que lui ne fait pas au niveau national", a-t-il ajouté. "Au fond on a un Premier ministre qui demande aux autres de faire ce que lui-même est incapable de faire", a conclu Laurent Wauquiez.

Elections départementales: "une forme de déception", estime Marion Maréchal-Le Pen

Elections départementales: "une forme de déception", estime Marion Maréchal-Le Pen

Le Front national n'a remporté aucun département à l'issue du deuxième tour des élections départementales de dimanche. S'il a séduit de nombreux électeurs, cette défaite est cependant une déception pour le parti, qui espérait une victoire symbolique à la tête d'un département. Mais le FN se réjouit tout de même de la cinquantaine de cantons remportés par son mouvement et rappelle que leurs scores "caracolent entre 40 et 50% la plupart du temps".

Mandon: "On voit bien qu'on a pris une grosse fessée"

Mandon: "On voit bien qu'on a pris une grosse fessée"

Au lendemain de la défaite socialiste aux élections départementales, le secrétaire d'État Thierry Mandon reconnaît "une grosse fessée". Mais alors que les frondeurs appellent à une inflexion de la politique du gouvernement, "faut purger ce débat de la politique plus à gauche. Nous sommes recordman du monde de la dépense publique", répond-t-il à la gauche de la gauche. "Un remaniement "ne me semble pas être l'urgence du moment", déclare-t-il enfin.

Filippetti: "On ne peut pas continuer d'aller dans le mur en klaxonnant"

Filippetti: "On ne peut pas continuer d'aller dans le mur en klaxonnant"

Après la défaite de la gauche aux élections départementales, les opposants au sein du PS à la politique de Manuel Valls réaffirment un besoin de changer de politique. "Les électeurs de gauche ne se sont pas mobilisés parce qu'ils sont mécontents par la politique du gouvernement", analysait Aurélie Filippetti dimanche soir sur BFMTV. L'ancienne ministre, qui a démissionné du gouvernement Manuel Valls, estime que l'exécutif à un devoir vis-à-vis des électeurs de François Hollande en 2012. "On ne peut pas continuer d'aller dans le mur en klaxonnant et en accélérant."

Il faut changer de politique sinon "bye bye 2017", prévient Jérôme Guedj

Il faut changer de politique sinon "bye bye 2017", prévient Jérôme Guedj

Bastion socialiste depuis 1998, l'Essonne a basculé à droite dimanche soir. Une défaite très amère pour le "frondeur " Jérôme Guedj qui appelle depuis plusieurs mois le gouvernement à changer de politique. "Quand le peuple de gauche reste à la maison à un moment on leur parle. Si on ne fait pas ça, les mêmes causes produiront les mêmes effets", a lancé le socialiste dimanche. Considéré par beaucoup comme le pré-carré du Premier ministre "ce n'est pas le département de Manuel Valls, c'est le département de personne, par contre c'est la défaite tout le monde", assène Jérôme Guedj.

Ce qu'il faut retenir du second tour des élections départementales

Ce qu'il faut retenir du second tour des élections départementales

L'UMP et ses alliés l'UDI et le MoDem, grands vainqueurs de ce scrutin, ont remporté 68 départements ce dimanche lors du second tour des élections départementales. Un très bon résultat qui selon Nicolas Sarkozy trouve ses racines dans la politique du gouvernement. "L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera" a-t-il déclaré. Malgré un score plutôt décevant du Parti socialiste, Manuel Valls a affiché sa volonté de continuer sa politique et les réformes entreprises. Troisième force en présence au cours de ce second tour, le Front national, qui n'a pas remporté de département mais a réalisé un très bon résultat avec l'élection de plus de 90 conseillers.

Elections régionales: Mélenchon veut créer une" nouvelle alliance populaire indépendante"

Elections régionales: Mélenchon veut créer une" nouvelle alliance populaire indépendante"

Réagissant aux résultats du second tour des élections départementales, Jean-Luc Mélenchon a proposé dimanche la création d'une nouvelle alliance populaire avec "les partis et les personnalités d'opposition de gauche". "Ne vous résignez pas, ne laissez pas Hollande et Valls réduire la belle idée progressiste de gauche à néant. Offrons à notre peuple une nouvelle alliance populaire indépendante de ce gouvernement avec qui rien n'est possible", a-t-il tonné.

Départementales: les frondeurs interpellent l'exécutif

Départementales: les frondeurs interpellent l'exécutif

Les socialistes frondeurs, Marie-Noëlle Lienemann et Christian Paul, se sont exprimés dimanche soir au sujet des faibles résultats obtenus par le Parti socialiste lors du deuxième tour des élections départementales. "On ne peut pas dire "Je veux rassembler toute la gauche" et faire des politiques qui la divise. J'espère que les leçons des défaites d'hier serviront à ne plus refaire les mêmes erreurs", a indiqué la sénatrice PS de Paris. "La vie politique dans notre pays a profondément changé. On ne peut pas dire à la fois c'est grave et continuer comme avant", a quant à lui déclaré le député PS de la Nièvre.