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Départementales: L'alliance UMP-UDI, une initiative de l'UDI, assure Lagarde

Jean-Christophe Lagarde

Jean-Christophe Lagarde - BFMTV

Les résultats du second tour des élections départementales de dimanche constituent une nouvelle défaite pour la majorité. De nombreux bastions de gauche ont basculé à droite, tandis que le FN réalise une belle percée. Place dorénavant aux élections des président  jeudi.

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La droite est la grande gagnante de ces élections départementales en remportant 66 départements, et surtout en ravit 25 à la gauche.

Après une nouvelle défaite, le PS s'attelle à serrer les rangs et rassembler la gauche. Une rencontre a eu lieu avec les écologistes ce lundi.

Le Front national a finalement échoué à remporter un département. 

Au lendemain du second tour des élections départementales, l'UMP, avec son allié UDI bien mis en valeur, a savouré sa victoire quand le Front national a fustigé un système électoral qui joue contre lui. Du côté de la majorité, le PS et les écologistes se sont rencontrés au siège du premier lundi après-midi. Mais si les mots semblaient apaisés à la sortie, le Premier ministre Manuel Valls et sa politique restent un sujet de crispation.

Pour expliquer le cap qu'il se fixe avec son gouvernement, Manuel Valls est l'invité de BFMTV et de RMC, ce mardi dès 8h35. Un entretien à suivre en direct et à commenter sur les réseaux sociaux via le hashtag #BourdinDirect. 

19h37 - "L'UDI est à l'initiative des alliances avec l'UMP aux départementales"

"L'UDI est à l'initiative des alliances avec l'UMP aux départementales", assure son président Jean-Christophe Lagarde sur BFMTV.Par ailleurs il n'y aura "aucun accord" avec l'extrême droite que ce soir à l'UDI ou à l'UMP, explique-t-il.

19h15 - "Nous sommes la seule opposition face à un pouvoir autoritaire", juge Florian Philippot sur BFMTV

18h55 - "Une victoire qui ne doit pas s'accompagner d'euphorie", rappelle Estrosi

"C'est une victoire de la droite qui ne doit pas s'accompagner d'euphorie. C'est une victoire qui nous oblige", estime le député maire de Nice Christian Estrosi sur BFMTV. "C'est un démenti des électeurs qui ont regardé l'UMP comme la seule alternance crédible au FN".

18h45 - Un département sur trois n'a jamais changé de couleur politique depuis la Libération

Un département sur trois (33 sur 101) n'a jamais changé de couleur politique depuis la Libération, 12 ayant toujours été dirigés par la gauche et 21 par la droite ou le centre.

Pour la gauche il s'agit de l'Ariège, de l'Aude, du Gard, de la haute-Garonne, de l'Hérault, des Landes, de la Nièvre, du Pas-de-Calais, des hautes-Pyrénées, du Tarn-et-Garonne, de la Haute-Vienne et de la Seine-Saint-Denis (département crée en 1968).

A droite il s'agit de l'Aube, du Calvados, du Cantal, de la Haute-Loire, du Maine-et-Loire, de la Manche, de la Marne, de la Haute-Marne, de la Mayenne, de la Meuse, de la Moselle, de l'Orne, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Rhône, de la Haute-Savoie, des Yvelines (1968), de la Vendée, des Vosges, de l'Yonne et des Hauts-de-Seine (1968).

17h48 - Cambadélis: "le dialogue est renoué" avec EELV, "quatre groupes de travail mis en place"

"Des pistes ont été dégagées pour faire en sorte que l'unité se construise", a-t-il dit devant la presse, en annonçant que quatre "groupes de travail" avaient été mis en place sur la "situation économique", les thématiques "proprement écologistes", "le programme et la montée du Front national" et "les questions électorales".

17h36 - Georges Tron briguera finalement la présidence de l'Essonne contre le candidat "officiel" de l'UMP

"Je serai candidat à la présidence" du département contre le candidat UMP, François Durovray, a-t-il affirmé. Le conseiller général et maire de Draveil a ajouté qu'il comptait par ailleurs "démissionner de la présidence de l'UMP dans le département de l'Essonne" pour être "libre de son expression".

17h35 - Le pays attend que la gauche "agisse différemment"

"Il faut que tous ceux qui veulent un changement politique agissent ensemble, a demandé le leader du PC Pierre Laurent sur BFMTV (...) Le pays n'attend pas que la gauche parle", mais qu'elle agisse "différemment".

17h34 - Fin de la rencontre PS-EELV

"Nous avons eu cette rencontre à la demande du PS. Elle était bienvenue et a a duré deux heures et a permis de discuter des sujets qui font nos désaccords depuis deux ans et demi. (...) Notre alliance doit se faire sur la base d'un projet. On ne peut pas continuer sur le discours 'rien ne change'. A un moment donné, il faut trouver des éléments de dialogue, mais aussi des actes", a déclaré Emmanuelle Cosse devant le siège du Parti socialiste à Paris.

16h50 - Cosse "veut répondre au message des Français"

Alors que l'attend toujours que la délégation écologiste quitte Solférino, la présidente d'EELV Emmanuelle Cosse déclarait à son arrivée au siège du PS: "Il faut répondre au message des Français. (...) Près de 1 Français sur 4 a voté pour le Front national".

Depuis 15 heures, les responsables des deux mouvements - côté EELV, Emmanuelle Cosse, David Cormand, François de Rugy, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé et côté PS Jean-Christophe Cambadélis, Bruno Le Roux, Claude Bartolone et Didier Guillaume - discutent sur l'avenir de leur alliance politique.

16h20 - La victoire de la droite en trois points, selon Alain Juppé

"Je salue le rôle de Nicolas Sarkozy pour rassembler" à l'occasion des départementales, a déclaré Alain Juppé lundi sur BFMTV. Mais "je veux aussi souligner que c'est d'abord la victoire de nos candidats qui ont mouillé la chemise dans les cantons. Enfin, c'est la victoire de l'alliance de la droite et des centres. Une stratégie qui me tient à coeur".

15h55 - résultats définitifs: 2.418 sièges pour la droite, 1.592 pour la gauche

La droite a obtenu 2.418 sièges, la gauche 1.592 et le FN 62 aux premier et second tours des élections départementales, selon un décompte de l'AFP portant sur tous les résultats définitifs publiés lundi par le ministère de l'Intérieur.

Les élus "divers" ont obtenu 32 sièges et l'extrême droite, hors FN, 4 sièges. Les binômes Union de la droite (UD, constituée à parité UMP-UDI), ceux de l'UMP et ceux de UDI totalisent 1.956 sièges. Les binômes Union de la gauche (UG, associant un socialiste à un représentant d'un autre parti de gauche) et les binômes PS (constitués de deux candidats PS) ont gagné 1.218 sièges.

15h35 - Manuel Valls sera l'invité de Jean-Jacques Bourdin demain mardi à 8h35, sur BFMTV et RMC

Un entretien à suivre en direct et à commenter sur les réseaux sociaux via le hashtag #BourdinDirect.

Il réagira à toutes les questions d'actualité et évoquera notamment les résultats du Parti socialiste aux élections départementales de dimanche dernier.

15h30 - L'UDI, "des amis et des partenaires" pour Sarkozy

Au côtés du président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, Nicolas Sarkozy a insisté que le fait leurs deux partis sont "des amis et des partenaires". "Nous avons présenté ensemble des candidats quasiment partout. Cette stratégie de l'union a été plebescitée", s'est félicité le président de l'UMP avant d'assurer que "les problèmes avaient été réglés avant le troisième tour" et l'élection des présidents de départements.

15h20 - 73% des 18-24 ans n'ont pas voté

Selon une étude OpinionWay, le taux d'abstention chez les 18-24 a atteint 73% lors du second tour des élections départementales. A l'inverse, chez les 65 ans et plus, il n'est que de 36%. On constate aussi que globalement les 18-49 ans se sont plus abstenus que la moyenne nationale de 49%.

Sociologiquement, les lycéens et étudiants ainsi que les chômeurs sont les catégories qui ont déserté les urnes dimanche.

14h19 - Le PCF revendique la place de "troisième force politique"

Le parti communiste et son allié, le Front de gauche, revendique la place de "troisième force politique avec 176 conseillers départementaux", "loin devant le FN", dans un communiqué.

Le Parti communiste a également conservé la présidence du Val-de-Marne, mais a perdu l'Allier.

14h00 - Manuel Valls annule son déplacement en Allemagne mardi pour s'adresser aux députés PS, rapporte son entourage à l'AFP

Le Premier ministre "a jugé qu'il devait être présent" à la réunion de groupe des députés PS mardi en fin de matinée à l'Assemblée nationale ainsi qu'à la séance des questions au gouvernement dans l'après-midi, a-t-on indiqué, précisant que cette décision avait été prise avec le président François Hollande.

13h48 - Georges Tron ne sera pas le candidat UMP dans l'Essonne

Georges Tron, joint au téléphone par BFMTV, confirme que François Durovray, maire de Montgeron, sera le candidat UMP dans l'Essonne. "C'est ma situation personnelle qui a pesé dans la décision, mais j'ai toute la fierté d'avoir mené mes troupes à la victoire et je prends acte de cette décision", a-t-il déclaré.

Néanmoins, selon Le Monde en milieu d'après-midi, Georges Tron pourrait malgré ce vote présenter sa candidature jeudi.

Une réunion avec l'ensemble des élus de droite s'est tenue ce matin au Conseil général. Pour départager les deux candidats, ils ont voté à bulletin secret.

13h30 - Marine Le Pen ne "tend la main à personne"

"Je ne tends la main à personne, a déclaré Marine Le Pen alors que les présidences des départements seront votées jeudi. Je considère que mes électeurs ont voté massivement pour le FN pour voir appliquer des engagements politiques dans les départements. (...) Ceux qui acceptent de s'engager sur cette charte pourront être soutenus. Ceux qui refuseront de compter avec l'avis des électeurs FN se passeront de nous".

13h19 - Plainte d'un candidat FN après des croix gammées taggées à son domicile

Un candidat FN malheureux du Tarn-et-Garonne, Daniel Ackermann, a déposé plainte après la découverte dimanche matin avant le scrutin départemental, de croix gammées taggées sur la clôture et le portail de sa maison, rapporte La Dépêche du Midi. Mais en attendant, il attend un "accord du FN pour s'exprimer".

12h58 - Le MRC cite Lacan pour interpeller Hollande

Le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement a dénoncé lundi "une défaite majeure" de la gauche, "orpheline des promesses de 2012", "en péril à moins de deux ans de la fin du mandat de François Hollande". Citant Jacques Lacan qui disait que "le réel, c'est quand on se cogne", Jean-Luc Laurent estime qu'"orpheline des promesses de 2012, la gauche dans son ensemble (qu'elle soit gouvernementale, critique, frondeuse, libre ou d'opposition) est en péril, à moins de deux ans de la fin du mandat de François Hollande". 

12h50 - Le gouvernement "meilleur agent électoral de l'UMP et du FN" selon Lutte ouvrière

"Pour avoir mené au gouvernement la politique de la droite, le PS est devenu le meilleur agent électoral de l'UMP et du Front national", écrit dans un communiqué Lutte ouvrière. Pour le parti d'extrême gauche, "l'appel de la CGT à des grèves et à des manifestations pour le 9 avril peut et doit être l'occasion pour les travailleurs de faire entendre leur voix et d'exprimer leurs propres revendications".

12h20 - Pécresse salue un "basculement politique" de l'Ile-de-France

L'UMP Valérie Pécresse, candidate à la présidence de l'Ile-de-France, considère dans un communiqué qu'il y a eu aux départementales un "basculement politique" de cette région, qu'elle juge prometteur pour décembre. L'ancienne ministre, qui cite les Yvelines, la Seine-et-Marne ou l'Essonne de "Manuel Valls", se félicite aussi qu'"aucun candidat du Front national n'ait été élu en Ile-de-France".

La gauche a néanmoins conservé le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis.

12h10 - 50,02% d'abstention au second tour dimanche

Un Français sur deux a voté dimanche au second tour des élections départementales, où le taux d'abstention a atteint 50,02%, selon les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur publiés lundi. Sur 40.334.807 inscrits, 20.160.862 électeurs se sont déplacés aux urnes, tandis que 20.173.945 se sont abstenus.

Il y a eu 1.148.108 bulletins blancs (5,69% des votants) et 530.421 bulletins nuls (2,63%). Au total, 8,32% des votants n'ont pas exprimé de choix entre les binômes candidats encore en lice au second tour dans les 1.905 des 2.054 cantons restant à pourvoir.

12h05 - Cette élection "met les choses au clair vis à vis du gouvernement", juge Darmanin

"C'est une victoire qui nous oblige, une très grande victoire pour la droite et le centre", a commenté le secrétaire général adjoint Gérald Darmanin. Sur BFMTV, le député-maire de Tourcoing a taclé le manque d'unité de la majorité. "Que les électeurs aient voulu sanctionner la politique du gouvernement c'est une certitude. (...) Manuel Valls est un pompier-pyromane".

"Aujourd'hui, c'est la victoire de l'UMP, de l'UDI, la victoire de la stratégie de Nicolas Sarkozy et de tout nos candidats sur le terrain", a-t-il assuré, évacuant un possible succès pour Alain Juppé, favorable depuis longtemps à une alliance large, de l'UMP au MoDem.

11h45 - Zlatan Ibrahimovic candidat malgré lui

A croire que choisir entre deux binômes ne suffisait pas à un électeur de Saint-Florine, en Haute-Loire. Ce dernier a glissé dans l'urne un bulletin réalisé par ses soins avec un duo de candidats étonnant. Sur cette liste "je paye un pot, tu payes tes impôts", cet électeur, repéré par La Montagne, souhaite voter pour Zlatan Ibrahimovic associé à... Valérie Trierweiler.

11h30 - La gauche doit dresser une "feuille de route" selon François de Rugy

François de Rugy a appelé la majorité à "tirer les leçons de ces élections qui sont un échec". "La division a coûté cher. On ne sait pas quel serait le résultat s'il y avait eu moins de divisions dans un certain nombre de départements", détaille le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée sur BFMTV. Et pour se faire, les différentes composantes de la gauche doivent dresser la "feuille de route" pour la "dernière ligne droite" du quinquennat de François Hollande pour "retrouver la voie du rassemblement".

11h - Olivier Faure appelle à l'union de la gauche

Reconnaissant "une défaite importante", Olivier Faure appelle à "lever le malentendu avec les Français". "Encore faut-il que ceux qui font le constat d'un malentendu ne participent pas au fait que le gouvernement soit mal entendu", interpelle le porte-parole du Parti socialiste sur BFMTV, faisant référence notamment à Benoît Hamon. Pour lui, "la demande d'exclusivité à gauche de la gauche est un défi à l'intelligence", rappelant que la France a voté majoritairement à droite. Il propose désormais que son clan se penche sur une "réflexion approfondie sur ce que doit proposer la gauche, notamment à des catégories populaires qui ont le sentiment d'être déclassées", sans pour autant tomber dans un jeu de postures.

10h40 - Les deux vainqueurs? "Sarkozy et... Hollande", pour Hervé Gattegno

Au lendemain du second tour des élections départementales, tous s'accordent pour dire que Nicolas Sarkozy a remporté une grand victoire. "Nicolas Sarkozy a eu beau jeu de ne pas se l’approprier en insistant sur le caractère "collectif" de ce succès, c’est bien lui qui en est le principal bénéficiaire", analyse Hervé Gattegno, éditorialiste à RMC. Mais pour le journaliste, un autre responsable politique profite de ce résultat. Pour François Hollande, ces élections ne sont pas forcément une mauvaise nouvelle: "D’abord, c’est Manuel Valls qui concentre les critiques, puisqu’il est à la fois l’incarnation d’une ligne politique rejetée par une grande partie de la gauche. (...) Et puis surtout, François Hollande peut dispenser une double leçon au PS et à la gauche : sans union au 1er tour, c’est l’élimination assurée, et lui seul est en mesure de recréer ce rassemblement d’ici à 2017. Il y avait une hypothèse Valls, c’est devenu une hypothèque."

10h20 - Un binôme élu car plus vieux que leurs adversaires

Priorité aux anciens. Dans le canton d'Alençon dans l'Orne, les deux binômes sont arrivés à parfaite égalité. Alors pour départager les UDI, Patrick Lindet et Christine Roimier, des socialistes, Pascale Assier et Emmanuel Darcissac, il a fallu regarder du côté de leur âge. En effet, selon le code électoral, comme le rapporte France Bleu Normandie, en cas d'égalité "l'élection est acquise au binôme qui comporte le candidat le plus âgé". A ce jeu, c'est l'UDI qui gagne.

9h50 - Un ancien ministre compare Hollande et Valls aux pilotes de l'Airbus de la Germanwings

De l'humour de mauvais goût, voir un joli dérapage. Un ancien ministre a comparé la situation de François Hollande et Manuel Valls à celle des deux pilotes du vol Barcelone-Düsseldorf de la Germanwings dont le copilote a précipité la chute. "Valls est enfermé dans le cockpit, Hollande est parti aux toilettes et tous les socialistes dans la cabine vont au crash", résume cet ancien ministre dans les colonnes du Parisien - Aujourd'hui-en-France.

9h30 - Valérie Debord s'interroge sur la stratégie de Manuel Valls

La secrétaire nationale de l'UMP en charge de la famille pose la question de la démission et du changement de cap de Manuel Valls. "Le PS perd le département du président, celui du Premier ministre et les deux départements les plus peuplés de France mais Manuel Valls veut rester et ne rien changer", a posté comme message sur Twitter Valérie Debord.

9h25 - "Nous avons perdu par bêtise politique", reconnait Bruno Le Roux

Autre invité politique des matinales, Bruno Le Roux , sur France Info, a admis que "la division de la gauche a été en grande partie responsable de la défaite". "Nous avons perdu par bêtise politique", dénonce le président du groupe PS à l'Assemblée nationale.

9h15 - David Rachline appelle Manuel Valls à démissionner

Le sénateur-maire de Fréjus a appelé sur Sud Radio à la démission du Premier ministre au lendemain de la défaite de la gauche aux élections départementales. Une requête qu'avait également émise Marine Le Pen après le premier tour dimanche dernier. Problème, le message a changé. Dimanche soir, Florian Philippot déclarait "je ne demande pas à Manuel Valls de démissionner car si l'on peut attendre des hommes d'État de partir avec honneur, les petits politiciens médiocres, eux, s'accrochent généralement malgré la sanction des urnes".

9h10 - "L'UMP va s'allier avec l'UDI, les indépendants, nos alliés naturels", commente Xavier Bertrand

"L'UMP va s'allier avec l'UDI, les indépendants, nos alliés naturels", commente Xavier Bertrand au sujet de la situation dans l'Aisne, l'un des départements qui aurai pu être pris par le FN. Concernant la situation de son parti, le député UMP assure que "la confiance" des Français envers sa famille politique "reviendra avant tout par le terrain et par des propositions claires". Se projetant même dans l'avenir: "L'UMP a la confiance des Français, à nous d'aller plus loin lors des régionales", prédit Xavier Bertrand.

8h59 - Yves Jégo veut regrouper toutes les élections

Le premier vice-président de l'UDI propose de rassembler le même jour les élections municipales, départementales et régionales. "Cette solution de bon sens permettrait des économies sur l'organisation du vote, une plus grande mobilisation du corps électoral, une limitation de fait des tentations de cumul de mandat et surtout une réduction considérable de l'impact bloquant sur l'action des gouvernements que ces échéances impliquent", argumente-t-il.

8h50 - La gauche réalise un grand chelem en Languedoc-Roussillon

Fait assez rare pour être mis en évidence, la gauche a réaliser un carton plein en Languedoc-Roussillon. Détenant déjà l'Hérault, le Gard, l'Aude et les Pyrénées-Orientales, elle a réussi à faire tomber la Lozère.

8h35 - "C'est la victoire de Nicolas Sarkozy", scande Laurent Wauquiez

"C'est la victoire de nos candidats UMP, c'est la victoire de Nicolas Sarkozy", estime Laurent Wauquiez. Invité sur RMC et BFMTV, le secrétaire général de l'UMP tire trois leçons de ce scrutin: "une droite unie", "une droite sans ambiguïté vis à vis du FN" et "une droite qui a assumé ses idées et ses valeurs". Face à Jean-Jacques Bourdin, Laurent Wauquiez a qualifié la défaite de la gauche de "débâcle", dont Manuel Valls "en porte une très lourd responsabilité".

8h20 - "Le PS est à refonder totalement" pour Julien Dray

Le message est clair. Pour Julien Dray, "le PS est à refonder totalement". Invité sur Europe 1, le vice-président socialiste de la région Ile-de-France ironise sur la réactions de l'aile gauche du PS. "Si tout se résumait à une inflexion budgétaire, ça se saurait", martèle-t-il. "La France est potentiellement progressiste mais sa crise se résume à la crise de sa direction", conclu-t-il. 

8h15 - "Nous jouerons ce rôle d'opposition", se réjouit Florian Philippot

"Nous jouerons ce rôle d'opposition, ce qui est tout à fait nouveau car nous n'étions pas présents dans les conseils généraux en proposant des choses tout de suite", se réjouit lundi matin Florian Philippot. Annonçant qu'un bureau politique du FN doit se réunir cet après-midi pour définir une charte, le vice-président du parti frontiste a précisé que les élus "prendrons leurs responsabilités" en tentant de peser sur la politique locale malgré le fait que le parti n'est pas réussi à remporter de département.

Il a par ailleurs dénoncé un scrutin qui selon lui n'est pas démocratique. "On se pose la question du mode de scrutin, quand vous faite en Moselle 38% et que vous avez aucun élu ça pose un problème pour le démocrate", assure le vice-président du FN sur BFMTV. 

8h10 - "Il y a zéro plafond de verre", insiste Marine Le Pen

Annoncé grand vainqueur des élections, le FN n'a pas réussi à remporter de départements. Pour autant, sa présidente, Marine Le Pen assure qu'"il y a zéro plafond de verre" au dessus de son parti, mettant en cause, sur RTL, les "magouilles électorales UMP-PS" pour "empêcher des millions de Français d'avoir des représentants". Ce qui ne l'empêche pas de nourrir de sérieux espoirs dans "quatre ou cinq régions" lors des élections régionales de décembre.

7h55 - Un remaniement "ne me semble pas être l'urgence du moment" pour Thierry Mandon

Interrogé sur BFMTV sur un possible changement du gouvernement après la défaite de la gauche aux Départementales, le secrétaire d'Etat à la Réforme a assuré qu'un remaniement "ne me semble pas être l'urgence du moment". "L'urgence du moment c'est d'analyser", conclu-t-il.

7h50 - "Il faut purger ce débat de la politique plus à gauche", déclare Thierry Mandon

"On voit bien qu'on a pris une grosse fessée", reconnait ce matin sur BFMTV, Thierry Mandon. Pour autant, le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat assure que le gouvernement maintiendra son cap."La croissance semble revenir (...) mais il faut encore réformer un peu plus et être plus exigent en matière de dépenses publiques", assure-t-il, dénonçant la situation de la France. "Nous sommes recordman de la dépense publique", s'inquiète Thierry Mandon. 

Des déclarations qui vont à l'encontre des appels de l'aile gauche à "infléchir" la politique économique menée actuellement. "Il faut purger ce débat de la politique plus à gauche", a balayé d'un revers le secrétaire d'Etat.

7h40 - Benoit Hamon appelle le gouvernement à "changer de contenu"

L'ancien ministre de l'Education nationale du gouvernement Valls a expliqué lundi matin qu'il était prêt à travailler avec le gouvernement. Toutefois, pour lui, "changer d'équipe et de Premier ministre n'est pas la solution sans changer de contenu", a-t-il déclaré sur RTL. Le chef de file des frondeurs réclame "un retour à l'audace économique et sociale" et plus particulièrement sur le dossier des retraites, pointant du doigt "un malentendu entre le peuple et la gauche du gouvernement".

7h20 - "Les Français ont de nouveau envie de nous faire confiance", assure Luc Chatel

L'ancien ministre UMP de l'Education nationale analyse ces résultats comme un "signal" envoyé par les électeurs à son parti. Invité sur BFMTV, il assure que "les Français ont de nouveau envie de nous faire confiance". Estimant que la droite va entamer l'alternance d'abord dans les département, ce qui lui permettra de préparer sa victoire en 2017. 

Qualifiant de "claque historique" la défaite de la gauche, le député de la Haute-Marne considère que l'UMP est un rempart contre le Front national quand son parti "affirme ses valeurs".

7h15 - Manuel Valls ne veut pas d'un remaniement

Malgré la défaite, le Premier ministre ne compte pas changer de cap, croit savoir L'Opinion. Dans son édition de lundi, Manuel Valls n'envisage pas de remaniement au sein de son gouvernement mais de simples "changements techniques". 

7h - Les invités politiques sur BFMTV

Après Laurent Baumel, député PS, qui était l'invité à 6h45, de BFMTV, les responsables politiques vont venir réagir tout au long de la matinée. Retrouvez Luc Chatel, l'ancien secrétaire général de l'UMP, à 7h15, puis à 7h45 Thierry Mandon, le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat et à la simplification. Enfin, Florian Philippot, le vice-président du Front national sera interviewé à partir de 8h15.

6h55 - Les frondeurs s'en prennent à la politique économique du gouvernement

Laurent Baumel, député PS, était amer lundi matin au lendemain du second tour des élections départementales. Invité sur BFMTV, le "frondeur" a dénoncé "la politique économique" menée par le gouvernement pour justifier la défaite de la gauche. "C'est la troisième défaite lourde pour la gauche depuis le début du mandat de François Hollande", a expliqué le député d'Indre-et-Loire.

6h46 - Ayrault (aussi) charge le gouvernement

"Défaite pour la majorité qui devra en tirer les leçons", a tweeté l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, néanmoins "heureux que la Loire-Atlantique reste à gauche dans ce contexte". 

6h45 - Aubry s'agace

Il s'agit d'un "vote de protestation par rapport à la politique nationale", a tranché, dimanche soir, Martine Aubry, selon laquelle "on ne peut pas se réunir, si l'on n'est pas d'accord sur le fond". 

6h30 - Pari raté pour le FN 

Bien placé dans le Vaucluse et l'Aisne, le Front national a finalement échoué à remporter un département. Mais avec plusieurs dizaines de conseillers élus, le parti progresse nettement et impose un peu plus à l'UMP et au PS un tripartisme.

6h - La presse souligne la gifle infligée à la gauche

La plupart des quotidiens français lundi matin titrent sur la défaite de la gauche et surtout la claque infligée à François Hollande et Manuel Valls. "Droite : la reconquête", titre en Une Le Figaro. "La droite l'emporte haut la main" écrit La Croix tandis que L'Humanité exige "l'urgence d'un nouveau cap" et que Libération observe que Manuel Valls est "battu mais content". "La gifle" claque Aujourd'hui en France/Le Parisien alors que Les Echos se demande "comment Hollande prépare l'après-défaite".

J.C.