Le FN confirme son implantation dans le Var et le Vaucluse, en remportant un canton dans chacun de ces départements. A Fréjus, la victoire du Front national dès le premier tour n'est pas une surprise. La ville est tombée aux mains des frontistes, dans la suite logique des élections municipales 2014 au cours desquelles un candidat FN avait été élu comme maire. C'est avec plaisir qu'il a accueilli le duo gagnant aux départementales: "Cette victoire confirme que la politique que nous menons est soutenue massivement par les fréjussiens", a déclaré David Rachline. Mais pour le candidat PS perdant, cette victoire est inquiétante.
Dans le Nord, les candidats du Parti socialiste ont été éliminés dimanche dans deux-tiers des cantons à l'issue du premier tour des élections départementales. Alors que le PS paye l’absence d’alliance globale avec le Front de gauche et Europe écologie les verts, l'UMP soudée à l'UDI se qualifie pour le deuxième tour. Mais le FN monte également en puissance et s'installe dans la moitié des cantons du Pas-de-Calais avec 35% des voix.
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Le Parti socialiste a réalisé de bons scores dans la Haute-Vienne, en rassemblant 25% des suffrages au premier tour des élections départementales. Mais le Front national fait une percée dans ce département traditionnellement à gauche.
Le Front national pourrait bien remporter les départements du Vaucluse et de Saône-et-Loire à l’issue du deuxième tour des élections départementales dimanche 29 mars. Le parti a réalisé son deuxième meilleure score à Carpentras, un résultat auquel s’attendaient les habitants. Même réaction à la Chapelle-de-Guinchay, en Saône-et-Loire, où l’extrême droite a également séduit les électeurs.
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Après sa rencontre avec le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, Nicolas Sarkozy a de nouveau expliqué la position de l'UMP au second tour en cas d'élimination de la droite: "nous ne voterons ni pour le Front national, ni pour le PS". Quant à la position différente de l'UDI, qui prône le front républicain, Nicolas Sarkozy affirme que ça ne lui "pose aucun problème". L'alliance UMP-UDI reste de mise pour le second tour.
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Le président de l'UMP a décliné la proposition qui lui avait été faite par Jean-Jacques Bourdin de venir débattre face à la présidente du Front national. Marine Le Pen, elle, avait accepté.
Avec 25% des voix, le Front national se place derrière l'UMP au premier tour des départementales. Marine Le Pen met en avant une hausse du nombre d'électeurs.
La droite est sortie largement en tête du premier tour des départementales, alors que la gauche divisée est en passe de perdre dimanche prochain une trentaine de conseils généraux et que le FN, à plus de 25%, est qualifié dans plus d'un canton sur deux.
La division des partis à gauche laisse un goût amer aux responsables de la majorité, qui prônent désormais un rassemblement au second tour pour faire barrage au FN.
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Manuel Valls, content du score du PS, a débranché de la soirée électorale après son discours et a regardé la fin du match Barça-Real. Le tout avec un bon cigare.
Invitée lundi matin sur BFMTV et RMC, Marine Le Pen s'est exprimée au sujet de la charte que le FN proposera au troisième tour des élections départementales, dans les départements où le FN se retrouvera en position d'arbitre." Vous y trouverez sûrement le refus d'augmentation de tout impôt, le refus des subventions aux associations communautaristes, la surveillance des crèches notamment, pour que la laïcité soit respectée ainsi qu'une tolérance zéro à l'égard des revendications alimentaires et vestimentaires. Et puis ça va être la lutte contre la fraude, la fraude au RSA, parce que la fraude c'est du vol", a-t-elle expliqué.
Le FN est arrivé dimanche en tête au premier tour des élections dans 43 départements sur 98. Ses meilleurs scores sont enregistrés dans le Var, l'Aisne et le Vaucluse. Le FN peut-t-il diriger un département? Lundi matin sur BFMTV, Marine Le Pen a jugé l'hypothèse "crédible" dans un ou deux départements.
Les Verts et le Front de gauche avaient présenté des candidats contre le Parti socialiste dans la plupart des cantons. Avec 12% des voix, ils n'ont pourtant pas réussi à faire émerger de réelle alternative.
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Marine Le Pen est revenue sur BFMTV et RMC lundi, sur les très bons résultats de son parti au premier tour des élections départementales dimanche. Interrogée sur le succès obtenu dans le Vaucluse, l'un des bastions du FN, elle déclare: "C'est très intéressant de voir la manière dont soit l'UMP soit le PS disparaissent d'un territoire. C'est en raison de la force du FN que le parti socialiste est éliminé dès le premier tour de centaine de cantons en France", a-t-elle expliqué. "Voter Front national c'est faire disparaître le parti socialiste", a-t-elle ajouté.
Invitée lundi matin sur BFMTV et RMC, Marine Le Pen a commenté les résultats du Front national lors du premier tour des élections départementales dimanche, où son parti est arrivé en tête dans 43 départements. "J'avais dit très clairement que 20% était un bon résultat. 25% c'est un triomphe. Réussir à faire le même score qu'aux européennes dans une élection où nous n'avons pas de sortants c'est un vrai grand succès", a commenté la présidente du Front national.
Aux commandes du conseil général du Nord depuis 1998, le Parti socialiste est voué à perdre ce bastion, écrasé au premier tour des départementales par l'UMP-UDI et par le FN, qui se livreront de nombreux duels au second tour dimanche prochain. "J'avais cette crainte", a réagi la maire de Lille, Martine Aubry. Le PS est éliminé dans 27 cantons sur les 41 - nombre record - que compte le département le plus peuplé de France. La droite unie UMP-UDI se qualifie, elle, pour le second tour dans 28 cantons contre 37 pour le Front national, mais se retrouve en position de force par le jeu du report probable des voix de gauche à son profit.
Le PS termine 3e et sera absent au second tour dans plusieurs centaines de cantons. En cause, l'émiettement des voix à gauche: le PDG et EELV avaient présenté des candidats contre le Parti socialiste dans quasiment tous les cantons. Avec 12% des voix, ils font trébucher la majorité gouvernementale. Le PS appelle à l'unité.
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Invitée lundi matin sur BFMTV et RMC, Marine Le Pen a accepté l'offre de Jean-Jacques Bourdin qui lui a proposé un "face à face avec Nicolas Sarkozy". "J'aimerais bien qu'on le fasse avant les élections régionales", a-t-elle déclaré.
Des départements en ballotage défavorable pour le PS, de potentielles victoires de la droite dans des bastions traditionnels de gauche et la prise possible de quatre départements par le FN. Les cartes électorales des départements ont été rebattues sans que l'on puisse dire de quel côté va pencher la balance en raison d'hypothétiques désistements.
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Marine Le Pen, la présidente du Front national, était lundi matin l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, au lendemain du premier tour des départementales.
Pour Nicolas Sarkozy, les départementales sont une étape cruciale dans la longue course vers l’Elysée. Ce scrutin local, premier test depuis son retour à la présidence de l’UMP, a été un véritable succès pour le parti de droite. "L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera", a-t-il indiqué. Le président de l'UMP a convoqué un bureau politique ce lundi pour tirer les leçons du scrutin et occupera le terrain local avec deux réunions publiques. Une façon d’affirmer encore plus son leadership.
Invité à réagir aux propos de Manuel Valls qui juge lundi matin que le "ni-ni" de l'UMP est une "faute morale et politique", Gérald Darmanin répond que le Premier ministre est "dans un monde parallèle", "comme le coq de Chantecler". "Monsieur Valls ne fait pas de politique de gauche donc il devra partir s'il ne veut pas que monsieur Hollande soit éliminé du premier tour", ajoute le secrétaire général adjoint de l'UMP chargés des élections. "Localement, le PS sont des grand diseux et des petits faiseux, comme on dit", conclue-t-il.
François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, a estimé dimanche que le résultat du premier tour des départementales devait servir d'"électrochoc", pour la majorité et les écologistes, car il montrait qu'une gauche "désunie" disparaissait, "quelle que soit la sensibilité".
Le Premier ministre a confirmé les mauvais scores de son parti, mais souligne que la gauche totalise un score de près de 28%, soit plus que celui du FN.
Selon les premiers résultats, l'UMP et l'UDI, alliés dans plus de 95% des cantons, sont arrivés en pole position dimanche, avec 31% des voix, lors du premier tour des élections départementales. Au vu des résultats, plus question pour eux de se diviser. "Cette unité est la condition préalable pour incarner aux yeux des Français, l'alternative républicaine qu'ils attendent avec impatience", a indiqué Nicolas Sarkozy. À l’issue de ce premier tour, 220 candidats de droite ont obtenu la majorité absolue et sont donc déjà élus contre 56 de gauche et 8 du Front national.
Le FN est arrivé en tête au premier tour des élections dans 43 départements sur les 98 concernés par ces élections, dimanche. Ses meilleurs scores sont enregistrés dans le Var, l'Aisne et le Vaucluse. Peut-il gagner un département?
Louis Aliot, vice-président du Front national s'est exprimé ce lundi à propos des résultats décevants du Parti socialiste lors des élections départementales dimanche." Je constate que le PS est en échec grave et que monsieur Valls devrait en tirer les conséquences, car il a mené une campagne absolument infecte vis-à-vis du Front national et de ses électeurs", a-t-il indiqué.
La droite est sortie largement en tête du premier tour des départementales, alors que la gauche apparaît affaiblie et divisée, tandis que le FN affiche un score moins élevé que prévu. Un résultat jugé "surprenant" par la presse ce lundi.
L'UMP et ses alliés centristes se sont imposés dimanche en tête du premier tour des élections départementales, devançant le Front national, qui perd le pari du plébiscite, et le Parti socialiste, qui paye le prix de la désunion de la gauche.
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Selon les premières estimations CSA pour BFMTV, l'alliance UMP-UDI sort vainqueur de ce premier tour des élections départementales avec 31% des voix, suivi du Front national avec 24,5%. Le PS passe sous la barre des 20%.
Lors d'un débat en direct sur BFMTV, le socialiste Julien Dray a ironisé sur le parcours politique de Florian Philippot qui a ironisé sur la psychanalyse dont il faisait l'objet. "Vous concernant, la psychanalyse pourrait être utile" lui répond alors Julien Dray.
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Le front républicain pour Manuel Valls, le "ni-ni" pour Nicolas Sarkozy : à l'issue du premier tour des élections départementales, les forces politiques adoptent des stratégies différentes.
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A chacun sa lecture du scrutin. Pour Olivier Faure, "le bloc de gauche est à quasi-parité avec le bloc de droite". Le député socialiste additionne toutes les voix de la gauche, face à celles de l'UMP, de l'UDI et des candidats divers droite. Une manière de calculé qui ne masque pas des divisions qu'il regrette.
Ancien patron de la Seine Saint-Denis, Claude Bartolone veut garder son département socialiste. Pour lui, il n'y a pas d'alternative, à gauche, au Parti socialiste. Il voit même dans le score de son mouvement une bonne "résistance". "Ces objectifs de lutter contre l'extrême droite et de défendre les bilans locaux y ont contribué".
