Marine Le Pen dénonce le "recours quasi-obsessionnel à l'esprit du 11 janvier"
Marine Le Pen a accusé vendredi le gouvernement "d'utiliser la douleur du pays pour mieux l'anesthésier", lors d'une conférence de presse à Nanterre au siège du parti. La présidente du FN a affirmé qu'elle "(regrettait) infiniment l'indécence du gouvernement qui transforme le souvenir de ces attentats en une pure abstraction, un esprit. Il souhaite utiliser la douleur du pays pour mieux l'anesthésier".
"Ce n'est pas en se drapant dans l'esprit du 11 janvier qu'il fera baisser le chômage, monter le pouvoir d'achat, reculer l'immigration, l'insécurité et le communautarisme, réglera le problème du terrorisme islamiste", a asséné Marine Le Pen, recyclant les éléments de langage utilisés par Florian Philippot jeudi. "Moi, la république je l'ai solidement accrochée au cœur", a-t-elle rétorqué en réaction aux propos de François Hollande jeudi sur les partis qui ne respectent pas les valeurs de la république.
Les conférences aux "montants exorbitants" de Sarkozy
"La question qui se pose c'est quand Nicolas n'est pas soit à Doha soit à Abou Dhabi", a répondu Marine Le Pen, au sujet la polémique concernant les conférences de Nicolas Sarkozy. "Je laisse les adhérents UMP juger d'un ancien Président de la république qui passe sa vie à aller faire des conférences pour des montants exorbitants et dont semble-t-il le contenu est inversement proportionnel au montant qu'il réclame", a-t-elle ajouté.
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