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UMP: Sarkozy rassemble malgré quelques piques avec Juppé

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé lors du Conseil national de l'UMP à la Mutualité à Paris le 7 février 2014.

Nicolas Sarkozy et Alain Juppé lors du Conseil national de l'UMP à la Mutualité à Paris le 7 février 2014. - Alain Jocard – AFP

Le Conseil national du parti se réunissait, ce samedi, à la Mutualité à Paris pour préparer les élections départementales de mars.

La cohésion n'était pas gagnée d'avance. Au terme d'une semaine délicate, l'UMP a affiché son unité samedi lors de son Conseil national à la Mutualité à Paris, malgré les quelques piques que se sont lancées à distance Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

Réussir à tenir cette réunion, destinée à préparer les élections départementales de mars, en présence de plusieurs centaines de conseillers nationaux, sans aucun débordement n'était pas chose aisée pour le président de l'UMP. Ces derniers jours ont en effet été marqués par la cacophonie sur la conduite à tenir en cas de duel FN-PS, puis par la polémique liée à une conférence rémunérée de Nicolas Sarkozy lundi à Abou Dhabi.

La législative partielle du Doubs à peine évoquée

Finalement, personne n'a évoqué cette conférence. Et à peine a-t-on parlé du second tour de la législative partielle du Doubs, dimanche, qui verra s'affronter un candidat PS et une candidate FN.

Tout à sa volonté de "rassembler" son parti, Nicolas Sarkozy a pris soin de donner la parole aux principales personnalités de l'UMP, François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand, candidats déclarés ou potentiels à la primaire de 2016, sans compter Nathalie Kosciusko-Morizet, n°2 du parti, et son grand rival, Laurent Wauquiez, secrétaire général.

Des huées contre Alain Juppé

La partie a quasiment été gagnée pour Nicolas Sarkozy, si ce ne n'était les huées contre Alain Juppé quand ce dernier a évoqué le MoDem et son union avec la droite et l'UDI pour réussir l'alternance en 2017.

Pour revenir aux manettes en 2017 et combattre le Front national, il faut "le rassemblement de la droite et du centre. C'est l'ADN de l'UMP. Partout, il faut l'union de l'UMP, de l'UDI et même du MoDem", a affirmé l'ancien Premier ministre, alors que le président de ce parti, François Bayrou, est honni par la droite depuis sa décision de voter François Hollande en 2012.

E. M. avec AFP