Le député de l'Eure vise la primaire à droite et pas seulement dans la peau du faire-valoir des ténors Sarkozy et Juppé. Mieux, espérant porter le renouveau politique, il veut imposer l'idée de sa candidature à la présidentielle dès 2017.
Le Parisien raconte à la fois un chef de l'Etat devenu méfiant depuis sa rupture fracassante avec Valérie Trierweiler et une actrice qui "s'est faite à la situation. (...) Elle est rassurée sur sa place car elle a un statut."
La compétition, organisée en France en juin 2016, est susceptible de "redonner le moral" au pays veut croire le chef de l'Etat qui va multiplier les interventions sur le sujet dans les prochains mois.
Bernard Cazeneuve s'est rendu mercredi soir dans la commune de Moirans, en Isère, théâtre mardi soir de graves violences de la part de groupes de la communauté des gens du voyage. Le ministre de l’Intérieur a salué l'ensemble des forces de l'ordre déployées pendant les émeutes, en particulier les sapeurs-pompiers qui ont dû éteindre un grand nombre de véhicules en feu. Pour Bernard Cazeneuve, "il fallait que le sentiment de fermeté passe et que la population puisse être rassurée". Le ministre s'est ensuite refusé à tout commentaire sur l'enquête en cours.
Au menu de ce mercredi 21 octobre, un nouveau Premier ministre canadien qui détonne, un échange musclé entre David Rachline et Christiane Taubira, et une histoire de pupitre... Du lundi au jeudi, le PoliticoZap est un rendez-vous décalé sur l’actualité politique. Découvrez les images, les vidéos, les petites phrases, les polémiques du jour.
Une commune des Hauts-de-Seine a choisi de débaptiser une "place de la Résistance" au profit de l'ancien ministre Charles Pasqua. Plusieurs associations d'anciens résistants dénoncent la décision.
Moins de 24 heures après les émeutes de Moirans, l'Assemblée nationale était en ébullition ce mercredi. Les députés de l'opposition ont vivement critiqué l'action du gouvernement durant les incidents. Les mots sont forts: "manque d'autorité, État laxiste". Le Premier ministre, Manuel Valls, a voulu montrer un visage de fermeté en assurant que les casseurs devront "s'attendre à être implacablement recherchés et poursuivis en justice". Le député Rassemblement Bleu Marine, Gilbert Collard, va encore plus loin, pour lui, "il n'y a plus d'Etat".
Bernard Cazeneuve s'est rendu mercredi à Calais où il a annoncé un renforcement du dispositif policier à Calais: "300 gendarmes et 160 CRS seront pleinement opérationnels dès demain". Les effectifs supplémentaires viendront appuyer les 225 gendarmes et 450 CRS déjà présents sur place. Le ministre de l'Intérieur a confirmé que "tant que les travaux de sécurisation du tunnel (sous la Manche, NDLR) et des emprises ferroviaires ne seront pas achevés", la présence policière sera accrue.
L'Assemblée nationale a rendu hommage mercredi aux 33 premières femmes élues députées il y a exactement 70 ans, auxquelles "l'Histoire peine à rendre justice", selon la vice-présidente de l'Assemblée, Sandrine Mazetier (PS).
L'Assemblée nationale a rendu hommage mercredi aux 33 premières femmes élues députées il y a exactement 70 ans. "Sur ces bancs chers collègues, si vous comptez bien nous sommes 151 femmes, dit autrement vous êtes 73% d'hommes", a lancé Catherine Coutelle, présidente (PS) de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée. La secrétaire d'Etat Pascale Boistard lui a répondu qu'"il reste beaucoup de chemin à faire" et "il en va de la responsabilité des partis politiques", dont certains "préfèrent payer des amendes que respecter la loi", dans une allusion notamment au parti Les Républicains.
A 18 mois de l'élection présidentielle, le président de la République se fait nettement devancer par son Premier ministre pour représenter la gauche dans l'hypothèse d'une candidature. Selon un sondage réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV, Alain Juppé reste le candidat favori des Français.
L'Assemblée nationale a rendu "un vibrant hommage" mercredi aux 33 premières femmes élues députées il y a exactement 70 ans, auxquelles "l'Histoire peine à rendre justice", selon la vice-présidente de l'Assemblée Sandrine Mazetier (PS).
Une vive polémique a éclaté mercredi entre le gouvernement et l'opposition de droite, qui voit dans les violences survenues mardi à Moirans un manque de fermeté de la part de l'Etat.
François Hollande a réagi mercredi aux violences intervenues la veille à Moirans. Il a promis que des sanctions seront prises contre les auteurs des actes de vandalisme.
La grève des avocats se poursuit ce mercredi. Pourtant les représentants du mouvement de protestation ont été reçus par la Garde des Sceaux, Christiane Taubira. La ministre a fait un premier pas en accédant à une partie des revendications. Elle a renoncé à mettre en place, en 2016, une taxe sur les intérêts des comptes sur lesquels transitent les honoraires versés aux avocats. Mais cette réforme pourrait voir le jour en 2017, les avocats ont donc décidé de poursuivre la grève. Une manifestation nationale pourrait avoir lieu début novembre.
Bruno Le Roux réfute les accusations de laxisme d'une partie de la droite au lendemain des incidents de Moirans que ce soir sur "cette affaire ou tout autre affaire qui touche à la justice ou l'ordre publique". "Hier il y avait une préoccupation d'ordre publique, il fallait faire en sorte qu'il n'y ait pas plus de dégâts", a défendu le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale mercredi.
Alors que le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé lundi des mesures pour renforcer les contrôles dans les transports, des élus et des syndicats plaident en faveur du port obligatoire de la carte d'identité, notamment pour enrayer la fraude.
Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est exprimé ce mercredi à l'Assemblée nationale sur les événements qui ont eu lieu mardi soir, à Moirans, dans l'Isère. Il a notamment déclaré qu'"Il est intolérable qu'un déchainement de violences quelle qu'en soit la raison, soit commis au prétexte de contester par ailleurs une décision de justice." Manuels Valls a tenu à féliciter les forces de l'ordre présentes sur place. Le ministre a fait preuve dans son discours de fermeté :" Ceux qui veulent tordre le bras à la justice, tordre le bras aux forces de l'ordre, tordre le bras à la République, s'exposent à une réponse d'une extrême fermeté, Ils doivent s'attendre à être implacablement recherchés et poursuivis en justice ".
Le chef du parti socialiste a écrit à Nicolas Sarkozy pour lui proposer une saisine commune du CSA. Les deux hommes se sont entendus pour envoyer chacun une missive. Ils entendent protester contre la cinquième invitation de Marine Le Pen à l’émission de France 2, Des Paroles et des actes.
Le député socialiste de l'Isère, Michel Issindou, se félicite mercredi du "retour au calme" mercredi matin çà Moirans, au lendemain de violences commises par des gens du voyage. "L'Etat et le gouvernement doivent rester très fermes", poursuit-il. Interrogé sur le fait qu'il n'y ait eu aucune interpellation, il estime que "c'est toujours un peu dangereux au moment d'une émeute d'interpeller des personnes". L'Etat a ainsi "souhaité hier calmer le jeu en n'arrêtant pas les gens immédiatement parce que ça pouvait envenimer la situation", selon lui.
"Je suis profondément scandalisé par l'absence de réponse immédiate. Je crois qu'il est urgent de lancer un avis de recherche: 'où est l'Etat'", a réagi le député Les Républicains, Jacques Myard, aux violences commises par des gens du voyage mardi à Moirans. "L'Etat n'est pas là seulement pour laisser casser et ensuite prendre des sanctions contre les individus."
Bernard Cazeneuve s'est exprimé mercredi à la sortie du Conseil des ministres sur les violences de la veille à Moirans, dans l’Isère. Des membres de la communauté du voyage ont incendié des voitures et détruit un restaurant, mardi soir, pour protester contre le refus de la justice d’autoriser une sortie exceptionnelle à un des leurs, actuellement en prison. "La plus extrême fermeté sera à l'œuvre dans les jours et dans les heures qui viennent", a assuré le ministre de l'Intérieur.
La ministre de la Justice a notamment reproché au jeune sénateur FN de ne pas modérer les commentaires laissés sous ses posts. Et notamment ceux qui concernent Christiane Taubira...
La conférence mondiale sur le climat, appelée COP21, se tiendra à Paris en fin d'année. Elle a été préparée tout au long de l'année à Bonn, en Allemagne. Les équipes de BFMTV ont suivi Laurent Fabius pour un aller-retour dans le centre des négociations. "Il y a encore beaucoup de travail à faire, parce qu'il faut convaincre tous les pays et parce qu'il faut trouver des solutions qui conviennent à des pays qui sont tout à fait différents", a expliqué le ministre des Affaires étrangères cinq semaines avant le grand rassemblement en France.
Invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC mercredi matin, Alain Finkielkraut s'est exprimé sur sa place sur l'échiquier politique. "Toujours homme de gauche, je ne sais pas. Je ne suis pas devenu un homme de droite, je m'interroge sur la pertinence de cette opposition pour penser le monde où nous vivons", a expliqué le philosophe.
Le philosophe Alain Finkielkraut était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC mercredi matin. Le penseur est revenu sur les propos polémiques de Nadine Morano qui reprenait le général de Gaulle. "Il n'y a rien de grave à dire qu'il faut que le peuple français reste majoritaire en France", a-t-il estimé.
La garde des Sceaux Christiane Taubira a jugé mercredi "intolérables" les saccages à Moirans et la mutinerie à la prison d'Aiton et "insupportable" que l'on use de violences "pour contester une décision de justice".
Au menu de ce mardi 20 octobre, François Hollande sous les huées à la Courneuve, Anne Hidalgo interdite de territoire dans la ville de Jacques Myard, et des politiques pris en flagrant délit! Du lundi au jeudi, le PoliticoZap est un rendez-vous décalé sur l’actualité politique. Découvrez les images, les vidéos, les petites phrases, les polémiques du jour.
Nicolas Dupont-Aignan était, mardi soir, l'invité de Ruth Elkrief sur BFMTV. Il a réagi à l'utilisation d'un jet privé pour désengorger la jungle de Calais . "Je m'inquiète pour la santé mentale de notre gouvernement. Quand on réduit les pensions de retraite des Français et des étrangers en situation régulière, quand on est assez fou pour louer des jets privés pour déplacer cinq migrants, je me dis qu'ils ont vraiment perdu la tête, qu'ils n'ont plus le sens de mesure", a-t-il déclaré.
Le gouvernement a voulu afficher sa fermeté face aux violences commises par des gens du voyage à Moirans mardi soir. L'opposition a, au contraire, fustigé l'action du gouvernement.
Marine Le Pen était devant la justice ce mardi à Lyon. La présidente du Front National comparaissait pour des propos de 2010 où elle faisait un parallèle entre les prières de rue des musulmans à l'Occupation nazie. Le procureur a demandé la relaxe de Marine Le Pen estimant qu'elle parlait "d'un certain nombre de personnes" et non "pas de toute la communauté" musulmane.. À sa sortie du tribunal Marine Le Pen a confié "être venue défendre la liberté d'expression, le droit de critiquer des comportements illégaux et contraires à la laïcité ". Elle se considère comme "une femme honnête" et qualifie le traitement qu'elle a subi de "honteux".
Marine Le Pen était devant la justice ce mardi à Lyon. La présidente du Front National comparaissait pour des propos de 2010 où elle faisait un parallèle entre les prières de rue des musulmans à l'Occupation nazie. Le procureur a demandé la relaxe de Marine Le Pen estimant qu'elle parlait "d'un certain nombre de personnes" et non "pas de toute la communauté" musulmane.. À sa sortie du tribunal Marine Le Pen a confié "être venue défendre la liberté d'expression, le droit de critiquer des comportements illégaux et contraires à la laïcité ". Elle se considère comme "une femme honnête" et qualifie le traitement qu'elle a subi de "honteux".
François Hollande s'est exprimé, en fin d'après-midi mardi, après une arrivée chahutée à La Courneuve. Le chef de l'Etat se rendait en Seine-Saint-Denis dix après les émeutes de 2005. Il a été accueilli par des applaudissements mais aussi des huées de protestation alors qu'il se dirigeait vers une pépinière d'entreprises pour lancer officiellement l'agence nationale de développement économique. "J'ai entendu beaucoup d'applaudissements et quelques personnes qui venaient exprimer leur déception. Il y a toujours des déceptions, ce qu'il faut c'est combattre ces déceptions et les convaincre", a déclaré le président de la République.
Dix après les émeutes qui avaient secoué la France, le président François Hollande était, ce mardi, parti à la reconquête des banlieues en se rendant à La Courneuve. Lors d'un bain de foule, il a connu un accueil plus que mitigé. D'un côté des personnes lui ont lancé "On est avec vous. Lâchez rien !" et de l'autre, il a été copieusement hué. Des "Casse-toi Hollande!" ont même pu être entendus.
Bernard Cazeneuve s'est exprimé au lendemain de l'annonce du doublement du nombre de migrants en trois semaines, qui survivent dans la "jungle" de Calais.
Le procureur du tribunal correctionnel de Lyon a demandé mardi la relaxe de Marine Le Pen. La présidente du Front national comparaissait pour ses propos sur les prières de rue comparées à "l'occupation".
