Sarkozy-Juppé: le match reprend
Nicolas Sarkozy était, dimanche soir, l'invité du journal de 20 heures de France 2. Il a commenté le congrès le fondateur du parti les Républicains et évoqué sa rivalité avec Alain Juppé.
Nicolas Sarkozy était, dimanche soir, l'invité du journal de 20 heures de France 2. Il a commenté le congrès le fondateur du parti les Républicains et évoqué sa rivalité avec Alain Juppé.
Après le congrès fondateur des Républicains, le rassemblement, qui se voulait le mot d’ordre se fracture déjà. Alain Juppé en particulier, se démarque et réaffirme ses ambitions face à Nicolas Sarkozy.
Les attaques ad hominem lancées samedi à la tribune du congrès fondateur des Républicains par Nicolas Sarkozy n'auront, pas davantage que les huées des militants, plu à Alain Juppé. L'ex-Premier ministre rappelle, s'il en était besoin, qu'il ne participera pas à un primaire pour 2017, si celle-ci n'est pas ouverte au centre.
Manuel Valls a répondu à Nicolas Sarkozy après les salves lancées samedi par l'ancien prédisent contre la gauche et le gouvernement coupables selon lui d'avoir 'trahi la République". Manuel Valls a estimé que les attaques de Nicolas Sarkozy contre la gauche lors du congrès fondateur de sa nouvelle formation, "Les Républicains", "blessaient inutilement le pays", appelant à "sortir de ce goût de revanche" et "des insultes". "Ces mots, non seulement visent à blesser les adversaires- ma foi c'est la vie politique - mais ils blessent inutilement le pays", a-t-il déclaré à la presse en marge d'un déplacement à Trente en Italie.
L'ancien Premier a été froidement accueilli par une partie des militants lors du congrès fondateur du parti des Républicains. Le député de Paris a lui su retourner la salle au fur et à mesure de son discours.
Tourner la page. C'est le mot d'ordre au congrès de l'ex-UMP qui se tient à Paris samedi et où se succèdent à la tribune les ténors de la droite républicaine. Un "renouveau" que tous appellent de leurs vœux, mais que certains clament un peu plus fort que d'autres, qu'ils sauront l'incarner.
C'est ce samedi que l'UMP a fait peau neuve. Après le vote de vendredi portant sur le changement de nom, le Congrès qui s'est tenu Porte de la Villette à Paris pour consacrer le nouveau parti Les Républicains devant environ 20.000 personnes.
Les 213.000 militants du principal parti d'opposition à jour de cotisation ont été invités, ces jeudi et vendredi, à s'exprimer sur le futur de leur formation politique. Exit l'UMP, place désormais au nom de "Les Républicains". Un renouveau, qui va être célébré ce samedi lors d'un Congrès à Paris. Demandez le programme.
Exit l'UMP. Le nouveau parti dirigé par Nicolas Sarkozy s'appelle désormais, selon le voeu de l'ex-chef de l'Etat, "Les Républicains", un nom approuvé par plus de 83% des adhérents, dont toutefois moins de la moitié se sont exprimés, lors du vote par internet organisé jeudi et vendredi.
Dans une interview accordée au Figaro, l'ancien Premier ministre s'exprime sur son principal rival à la primaire de son parti pour la présidentielle de 2017.
Le candidat à la primaire UMP se confie, dans un entretien au Figaro, à la veille du congrès fondateur du parti qui doit sacrer "Les Républicains".
C'est officiel: l'UMP disparaît et laisse place au nom "Les Républicains", a annoncé ce vendredi soir le président du parti, Nicolas Sarkozy, sur le nouveau site internet de sa formation. Un changement approuvé à 83,28% des votants, avec une participation atteignant les 45,74%.
L'ancien ministre UMP du Budget a été blanchi jeudi des accusations "d'abus de faiblesse" sur la milliardaire Liliane Bettencourt. Aujourd'hui, il réclame des excuses à certains de ses adversaires, "qui sont allés trop loin".
L’ancien ministre UMP Eric Woerth a été relaxé jeudi par le tribunal correctionnel de Bordeaux dans l’affaire Bettencourt. Invité de BFMTV, il a regretté que le procès se fasse "avant le procès. Il se fait dans les médias. Une accusation vite proférée devient une vérité totale. Vous ne pouvez rien faire. L’explication est toujours beaucoup plus difficile, plus longue, que l’accusation." L’ancien ministre du Budget a rappelé que "les décisions du tribunal de Bordeaux ont été précédées par de nombreuses autres décisions déjà oubliées", faisant référence à l’affaire de l’hippodrome de Compiègne, dans l’Oise. Un temps, il avait été soupçonné d’avoir favorisé la Société des courses de Compiègne en bradant l’hyppodrome. "Que d’encre, que de boues ont été déversées sur moi", a regretté Eric Woerth.
L'ancien ministre du Budget a été doublement relaxé jeudi dans deux volets de l'affaire Bettencourt. Invité de BFMTV, il a confié être "soulagé", et "sans esprit de vengeance".
Invité de BFMTV jeudi, le directeur général de l’UMP Frédéric Péchenard a estimé qu’un "faux procès" était fait à Nicolas Sarkozy, qui a utilisé mardi un avion privé pour se rendre au Havre, où il tenait un meeting. Tarif du vol: 3.200 euros pour trois personnes. A cette dépense s’ajoute le trajet à vide d’une voiture depuis Paris pour que Nicolas Sarkozy puisse se déplacer au Havre. "Il a une enveloppe votée par le bureau politique. Il a un budget déplacement. On est loin au cinquième mois de l’année de l’avoir dépensé au prorata. Dans la mesure du possible, on privilégie la voiture ou le train", a poursuivi Frédéric Péchenard.
Les militants UMP peuvent voter dès ce jeudi sur le futur nom du parti, "Les Républicains", ainsi que pour les nouveaux statuts et la composition du prochain bureau politique. Plus de 300 permanences sont mobilisées pour ce scrutin pour lequel près de 213.000 militants sont appelés à s’exprimer sur Internet. Les résultats seront proclamés ce samedi, lors du congrès du parti à Paris.
Nicolas Sarkozy s’est exprimé ce jeudi au siège de l’UMP sur l’attitude du PS vis-à-vis du changement de nom de leur formation politique. "Les socialistes ont voulu en faire une polémique. Mal leur en a pris. Je tiens à les remercier pour la publicité qu’ils se sont acharnés à nous donner. Je ne sais pas pourquoi les élus socialistes veulent à ce point assurer la promotion des Républicains", a ironisé le président de l’UMP. "Après tout, les soutiens, d’où qu’ils viennent, je les prends", a ajouté l’ancien chef de l’État.
Devant le tribunal correctionnel de Paris, l'ancien Premier ministre s'est campé en victime d'une "opération" qu'il dit montée contre lui. Jean-Pierre Jouyet, lui, n'était pas présent.
Les 215.000 militants à jour de cotisation de l'UMP sont invités à un vote électronique, jeudi et vendredi, pour décider de l'avenir de leur parti. Outre les nouveaux statuts et le nouveau bureau politique à valider, ce vote pourrait consacrer "Les Républicains", et marquer un important tournant pour la principale formation d'opposition.
Les adhérents voteront également pour valider la composition du bureau politique et les nouveaux statuts du parti. Les résultats seront proclamés samedi, lors du congrès du parti.
Elie Aboud, député UMP de Béziers, veut déposer une proposition de loi prévoyant que les détenus paient une partie de leurs frais de détention. Une mesure qui pourrait selon lui rapporter de 280 à 300 millions d'euros à l'Etat.
Quatre autre personnes, dont Michel Gaudin, un autre proche de Nicolas Sarkozy, sont également renvoyées devant la justice.
L'UMP peut pour l'instant se baptiser "Les Républicains" puisque la justice ne s'est pas prononcée en urgence sur la demande d'interdiction formulée par plusieurs associations. Nicolas Sarkozy, visiblement satisfait, a choisi d'enfoncer le clou politiquement au lieu de s'attarder sur l'aspect juridique.
L'UMP a dévoilé mardi un clip de promotion des "Républicains", juste après la décision de justice ouvrant provisoirement la voie au changement de nom du parti.
L'éternel "jeune député", probable candidat à la primaire 2016 de l'UMP, s'est fait remarquer en menant la fronde contre la réforme du collège.
Les semaines et les décrets passent, mais l'opposition UMP ne faiblit pas sur la réforme des collèges. Ainsi le député Alain Chrétien a interpellé mardi le gouvernement sur le sujet, la 31ème question sur ce dossier, a compté la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem.
Le tribunal de grande instance de Paris a refusé ce mardi de se prononcer en urgence sur l'usage de l'appellation "Les Républicains". L'UMP peut donc pour l'instant changer de nom.
Valérie Pécresse veut rendre obligatoire la détention de la carte d'identité pour les usagers des transports en commun. Sur le papier, l’idée en séduit pas mal, est-ce qu'elle peut pour autant dissuader les fraudeurs?
Après un an de silence médiatique, l'ancien président de l'UMP amorce son retour. Il travaille sur un livre, et envisage de se présenter à la primaire de son parti en 2016.
La candidate UMP à la présidence de l'Ile-de-France Valérie Pécresse veut rendre obligatoire la détention sa carte d'identité lorsqu'on prend les transports en commun. Dans les transports, "un fraudeur sur vingt seulement paie", alors que le taux de recouvrement est de 8/10 pour les automobilistes, selon elle.
Invité ce mardi de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV, Florian Philippot est revenu sur le futur nom de l’UMP, "Les Républicains". "C’est Sarko l’Américain qui est allé s’inspirer auprès de ses copains Républicains américains. Ce n’est pas très innovant mais ça démontre l’état d’esprit de Nicolas Sarkozy qui est totalement inféodé à Washington", a déclaré le vice-président du Front national. "Au moins, ils ne pourront plus dire qu’ils sont gaullistes. Quand on va chercher son nom aux Etats-Unis, on n’est plus très gaulliste", a ajouté le numéro 2 du FN. Florian Philippot espère que "la Justice va valider ce nom" car il le trouve "excellent pour ses adversaires".
L'UMP vit peut-être ses derniers jours. Samedi, le parti de Nicolas Sarkozy devrait faire sa mue et changer de nom, sans tambour ni trompette.