Nicolas Sarkozy annonce que l'UMP devient "Les Républicains"
C'est fait: à l'issue du votre électronique des militants de l'UMP, le nouveau nom du parti, "Les Républicains", a officiellement été adopté. Et c'est Nicolas Sarkozy qui l'a confirmé lui-même, sur le nouveau site internet de la formation qu'il préside depuis la fin de l'année 2014.
Un changement approuvé à 83,28% des votants, avec une participation atteignant les 45,74%. Soit moins des 50% espérés.
A la deuxième question "Approuvez-vous les projets de Statuts et de Règlement intérieur ?", ils ont répondu oui à 96,34%. Enfin, 94,77% ont approuvé la composition du nouveau Bureau politique, fort de 120 membres, qui composent désormais le "gouvernement" des Républicains.
Dans un communiqué signé de sa main, et intitulé "Appel à tous les Républicains de France", le président du principal parti d'opposition confirme que la nouvelle dénomination du parti a été adoptée.
"Ce n'est pas seulement le nouveau nom d'un parti"
"'Républicains', ce n'est pas seulement le nouveau nom d'un parti. C'est le cri de ralliement de toutes celles et de tous ceux qui souffrent de voir la République reculer tous les jours et qui veulent opposer à ce recul un refus déterminé", peut-on lire dans cet appel. L'appel, présenté dans un cadre tricolore, est surmonté du sigle du nouveau parti, un R stylisé, lui aussi tricolore. Nicolas Sarkozy a également tweeté ce texte.
"'Républicains', c'est le nom de ceux qui préféreront toujours la liberté à toutes les formes de dépendance et choisiront toujours l'ouverture à l'universel contre l'enfermement communautariste, le sentiment d'une destinée commune à la guerre des origines et des mémoires".
Alors que Nicolas Sarkozy, désormais président des "Républicains", avait expliqué dans une lettre aux adhérents du parti que les changements allaient notamment permettre de "tourner la page des divisions" et de "préparer l'alternance", ce nouveau nom avait été attaqué en justice par des organisations et élus de gauche au motif qu'il est "impossible de privatiser l'idéal républicain". Mardi, elles avaient été déboutées par la justice...