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Guigou sur la crise migratoire: "C'est une faute collective de tous les dirigeants européens"

Guigou sur la crise migratoire: "C'est une faute collective de tous les dirigeants européens"

Elisabeth Guigou était l'invité de Laurent Neumann sur BFMTV vendredi soir. La députée socialiste de Seine-Saint-Denis a réagi à la crise migratoire que connait actuellement l'Europe. "On a trop tardé, incontestablement. C'est une faute collective de tous les dirigeants européens", a expliqué la député socialiste de Seine-Saint-Denis. "On savait très bien que tout ce que nous apporterait l'ouverture des frontières intérieures de l'Union européenne avait comme contrepartie le renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l'Union européenne", a-t-elle expliqué en faisant référence à l'application des accords de Schengen.

La "réponse cinglante" d'un élu FN à un sénateur fils de réfugiés

La "réponse cinglante" d'un élu FN à un sénateur fils de réfugiés

Le sénateur radical Raymon Vall est intervenu avec un certaine émotion mercredi au Sénat lors du débat sur les réfugiés. Ce fils de "fils d’immigrés, de réfugiés politiques" affirme que le maire FN de Beaucaire lui a tenu des propos édifiants. "C'est parce qu’il y a des hommes comme toi qui vont prendre la place des Français que je me bats", lui aurait dit Julien Sanchez, qui s'était fait siffler samedi lors d'une réunion au ministère de l’Intérieur des maires sur l’accueil des réfugié. Il s'était insurgé contre "l’invasion programmée de notre pays".

L'immigration au cœur des débats à l'Assemblée nationale

L'immigration au cœur des débats à l'Assemblée nationale

Manuel Valls s'est adressé à l'Assemblée nationale mercredi afin de rassurer sur le nombre de migrants arrivés en Europe, mais ne convainc pas l'opposition. Trois mesures ont été annoncées: la création de 900 postes supplémentaires dans les forces de l'ordre, et deux nouvelles enveloppes pour l'accueil des réfugiés et pour l'hébergement d'urgence. "La semaine dernière on jouait avec l'émotion, on essayait de montrer qu'ils avaient le cœur à gauche et une semaine plus tard, ils sont obligés de courir derrière Madame Merkel", a jugé Gérald Darmanin, député Les Républicains.