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Ecoutes de la NSA: une raison de "ne pas voter la loi sur le Renseignement", dit Christian Paul

Ecoutes de la NSA: une raison de "ne pas voter la loi sur le Renseignement", dit Christian Paul

"Il y a une sorte de renoncement démocratique face aux méthodes des services de surveillance et de renseignement", estime le député PS de la Nièvre Christian Paul, après les révélations de Wikileaks sur la surveillance de présidents français par la NSA. "On généralise des dispositifs de surveillance qui tôt ou tard échappent aux moyens de contrôle qu’on met en place. C’est ce que je voudrais éviter en France. C’est pour ça que je ne voterai pas loi sur le Renseignement", a poursuivi le frondeur.

Peu apprécié de Chirac selon la NSA, Douste-Blazy réagit sur BFMTV

Peu apprécié de Chirac selon la NSA, Douste-Blazy réagit sur BFMTV

Des documents WikiLeaks ont révélé mardi soir que trois présidents français avaient été écoutés par la NSA. Dans une note, l’agence américaine indique que Jacques Chirac prêtait à son ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, une propension aux "déclarations inexactes et inopportunes." Désormais secrétaire général adjoint de l’ONU, ce dernier a réagi mercredi sur BFMTV: "A l’époque, j’étais vraiment en délicatesse avec les Américains concernant deux sujets: la taxe sur les billets d’avion (…) et l’Iran. Ce qui m’amuse le plus, c’est de voir qu’aujourd’hui, les Américains m’invitent pour faire des conférences ou même pour rencontrer l’administration de Barack Obama concernant les financements nouveaux pour lutter contre l’extrême pauvreté", a affirmé Philippe Douste-Blazy.

NSA: "Nous devons suspendre les négociations sur le traité transatlantique", dit Mélenchon

NSA: "Nous devons suspendre les négociations sur le traité transatlantique", dit Mélenchon

Depuis 2008, Jean-Luc Mélenchon se bat contre le traité de libre-échange transatlantique entre Européens et Américains. Alors que WikiLeaks a révélé mardi soir que les trois derniers présidents français avaient été espionnés par les Etats-Unis, l’ancien candidat à la présidentielle a souhaité "une attitude de fermeté" de la part du gouvernement français. "Evidemment, la fermeté, ça consiste à frapper à l’endroit où on doit frapper. C’est une agression que d’espionner notre pays. L’ambassadrice doit peut-être être considérée comme persona non grata. Nous devons naturellement suspendre les négociations sur le grand marché transatlantique", a jugé le député européen du Parti de gauche.

Myard: "Nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours"

Myard: "Nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours"

"S'agit-il vraiment de révélations?", s'est interrogé mercredi Jacques Myard au sujet des écoutes de trois présidents français par la NSA américaine. Rappelant De Gaulle qui disait déjà que "Les Etats n'ont pas d'amis. Ils n'ont que des intérêts" ou Virgile: "Jamais de confiance dans l'alliance avec un puissant", le député Les républicains a jugé que nous ne visions " pas dans un monde de Bisounours". "Allez-vous enfin poser à plat les relations franco-américaines en matière d'écoutes, mais aussi d'application extra-territoriale de leurs lois?", a demandé ce député souverainiste à Manuel Valls, moquant au passage les "euro et atlantico-béats".

Valls: "La France ne tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité"

Valls: "La France ne tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité"

Manuel Valls a vivement dénoncé mercredi les "pratiques inacceptables" d'écoutes pratiquées par les États-Unis à l'encontre de trois présidents français. Le Premier ministre a réclamé "un code de bonne conduite" entre pays "alliés" et indiqué que François Hollande s'entretiendrait avec Barack Obama. "La réponse de la France es un message de clarté et de fermeté face à ce qui n'est pas acceptable", a-t-il indiqué devant les députés.

Ecoutes de la NSA: Marion Maréchal Le Pen réclame "un message fort" au président

Ecoutes de la NSA: Marion Maréchal Le Pen réclame "un message fort" au président

La députée Marion Maréchal Le Pen est revenue ce mercredi sur l’espionnage par la NSA de responsables politiques français, dont trois présidents, entre 2006 et 2012. "Malheureusement, nous payons aujourd’hui l’inertie du gouvernement et du président lorsque nous découvrions qu’Angela Merkel et des citoyens français étaient massivement espionnés par les Etats-Unis. Il n’y a rien eu d’autre comme réaction qu’une indignation timide du président français", a estimé l’élue du Vaucluse au micro de BFMTV. "Aujourd’hui, il est directement concerné donc le ton se raffermit. Mais il ne suffit pas de condamner ou de demander des excuses. Il faut un message fort comme l’arrêt immédiat des négociations pour le traité transatlantique parce qu’on ne peut pas négocier équitablement avec des partenaires qui nous espionnent massivement", a ajouté Marion Maréchal Le Pen.

Dati: "Taubira est bien pour le stand up"

Dati: "Taubira est bien pour le stand up"

L'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, a jugé mardi sur le plateau de BFMTV que Christiane Taubira était "lyrique", après que la Garde des Sceaux a fait rire l'Assemblée en répondant avec une ironie mordante au député Éric Ciotti. Mais "il ne faut pas se tromper d'enceinte", a ajouté l'élue Les Républicains. " Nous aussi on parle très bien le français mais quand je suis au parlement j'agis", a lancé l'eurodéputée. "Faut aller à la comédie française", "elle est bien pour le stand up".

Uberpop: ouvert à la concurrence, Baroin veut fixer un cadre réglementaire

Uberpop: ouvert à la concurrence, Baroin veut fixer un cadre réglementaire

Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, François Baroin ne s’est pas prononcé en faveur d’une interdiction de UberPop, le service concurrent des taxis traditionnels. "Je suis favorable à un cadre réglementaire et à une ouverture à la concurrence", a indiqué le président de l’association des maires de France. "On ne peut pas laisser perdurer un système aussi anarchique", a-t-il ajouté.

Ecoutes de la NSA: "Il faut une réponse forte parce-que c’est inacceptable", réclame Baroin

Ecoutes de la NSA: "Il faut une réponse forte parce-que c’est inacceptable", réclame Baroin

Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, François Baroin est revenu sur l’espionnage par la NSA de responsables politiques français, dont trois présidents, entre 2006 et 2012. "Cette affaire est scandaleuse. Il faut une réponse forte parce que c’est inacceptable", a déclaré l’ancien ministre de l’Economie, indiquant qu’il était "possible" que lui aussi ait été écouté lorsqu’il était à Bercy. "On avait renforcé la sécurité mais malheureusement les moyens de la NSA étaient déjà considérables à l’époque", a-t-il ajouté.

Ecoutes de la NSA: Gérard Longuet les juge "consternantes"

Ecoutes de la NSA: Gérard Longuet les juge "consternantes"

L’ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, s’est exprimé ce mercredi sur l’espionnage des trois présidents français par la NSA, entre 2006 et 2012. "C’est consternant pour une grande puissance parce qu’il y a une disproportion manifeste entre le risque, en termes d’image, qu’elle prend à écouter des chefs d’Etat et l’intérêt des conversations qui recoupent des informations qui sont connues de tous", a-t-il déclaré sur le plateau de Première édition. "Certes les Etats-Unis sont un Etat important. Mais cela ne leur donne pas le droit de mépriser l’indépendance des autres Etats", a ajouté l’ancien ministre.

Rachat de Bouygues Telecom par SFR: la classe politique divisée

Rachat de Bouygues Telecom par SFR: la classe politique divisée

Emmanuel Macron a rencontré mardi le patron de SFR Patrick Drahi afin de rappeler les préoccupations du gouvernement quant à l'offre de rachat de Bouygues Telecom formulée lundi par son groupe. La classe politique est divisée sur le rôle que doit jouer l’exécutif, qui n’est actionnaire dans aucun des deux groupes de téléphonie. "Laissons le marché se réguler par lui-même. L’Etat n’a pas à intervenir", estime le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée, Christian Jacob. "On sait très bien que les conditions posées par Emmanuel Macron, c’est de l’habillage", tranche de son côté André Chassaigne. Selon le président du groupe Gauche démocrate et républicaine au palais Bourbon, "même si on a une garantie du maintien de l’emploi pendant ne serait-ce que 36 mois, on sait bien qu’au final, il y aura des suppressions d’emploi massives." Le président du groupe UDI à l’Assemblée nationale, Philippe Vigier, a quant à lui "peur que ce soit l’usager qui paie la facture. Le fait qu’il y ait quatre opérateurs, c’était plutôt bon signe."

Taubira à Ciotti "Je vous obsède avec une constance qui appelle l'admiration"

Taubira à Ciotti "Je vous obsède avec une constance qui appelle l'admiration"

Une fois de plus, le député Les Républicains, Eric Ciotti, s'est interrogé mardi sur la place de Christiane Taubira dans le gouvernement. "Si c'était du temps du temps de ma fringante jeunesse, j'aurais supposé un sentiment contrarié. Cet hémicycle tout entier a déjà constaté à quel point je vous obsède dans toute votre expression publique avec une constance qui appelle quand-même l'admiration", lui a lancé la garde des Sceaux qui a suscité l'hilarité à gauche en moquant un "exercice solitaire".