Tech&Co
Réseaux sociaux

L'influenceuse Poupette Kenza écope d'une amende de 50.000€ pour la publicité de produits interdits

L'influenceuse Poupette Kenza était poursuivie pour avoir fait la publicité d'un produit illégal, tout en cachant le caractère commercial de la publication.

Visée par une enquête de la DGCCRF, l'influenceuse controversée Kenza Benchrif, connue sous le pseudonyme Poupette Kenza, a finalement écopé d'une "amende transactionnelle" de 50.000 euros, annonce la Répressions des fraudes sur son compte Twitter ce 28 novembre.

Comme l'avait annoncé l'influenceuse elle-même en août 2023, elle était poursuivie pour avoir fait la publicité de bandes de blanchiment dentaire de la marque américaine Crest, pourtant interdites en France, sur l'application Snapchat. Le tout sans préciser qu'il s'agissait d'un contenu commercial.

Crest dément tout lien avec elle

Il lui est ainsi reproché de "ne pas avoir indiqué la véritable intention commerciale des contenus [...], et pour avoir donné l'impression que la vente d'un blanchisseur de dents de marque Crest 3D White est licite alors qu'il est interdit à la vente sur le territoire français" explique la DGCCRF sur son site.

Toujours sur ses réseaux sociaux, Poupette Kenza avait annoncé qu'elle refuserait de payer les 50.000 euros, avant de finalement accepter la sanction. Faute d'appel de la décision, la DGCCRF a donc confirmé l'amende.

Contactée par Tech&Co en août dernier lorsque l'influenceuse avait évoqué la sanction à venir, la marque Crest avait démenti tout lien avec elle. "Le site web dont l'influenceuse en question faisait la promotion n'est pas géré par un distributeur agréé par Crest" expliquait la maison-mère de la marque, Procter & Gamble.

Pas de sanction d'Instagram

Si Snapchat a par la suite supprimé son compte, d'autres réseaux sociaux, où elle compte plus d'un million d'abonnés (Instagram et Tiktok), n'ont quant à eux pas souhaité prendre de mesures spécifiques.

Depuis plusieurs semaines, la DGCCRF publie régulièrement les noms des influenceurs et influenceuses recourant à des pratiques illégales. Parmi eux, de nombreuses stars de la téléréalité très suivies comme Anthony Mathéo, Julien Bert ou encore Illan Castronovo, dont les méfaits ont été commis principalement sur Instagram.

Là encore, et malgré les condamnations concernant la promotion de produits illégaux, dangereux, ou pour de la publicité cachée, Instagram n'a pas souhaité les sanctionner.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co