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Soupçonnée de négligences sur ses enfants, l'influenceuse Kenza Poupette nie toute "maltraitance"

L'influenceuse Poupette Kenza est suivie par un million d'abonnés sur Snapchat.

L'influenceuse Poupette Kenza est suivie par un million d'abonnés sur Snapchat. - Instagram

L'influenceuse au un million d'abonnés sur Snapchat a été placée en garde à vue ce week-end. Une enquête pour "soustraction par le parent d'un enfant mineur sans motif légitime à ses obligations légales" est ouverte.

"Je suis une maman qui a fait des erreurs mais je n’ai jamais eu de maltraitances envers mes enfants, je n’ai pas eu de négligences apparentes envers mes enfants." Poupette Kenza, Kenza Benchrif de son vrai nom, a pris la parole pour se défendre alors que depuis plusieurs semaines cette mère de famille, influenceuse de métier, est au cœur d'une polémique. Certains dénoncent une surexposition de ses deux enfants.

"Je suis enfermée dans ma chambre depuis plusieurs jours, je ne regarde plus les réseaux ou ce qui se passe autour de moi. Je suis accusée de choses tellement dramatiques…", témoigne Kenza Benchrif lundi soir en intervenant sur TPMP, l'émission de Cyril Hanouna.

"En tant que maman bienveillante et aimante, je ne suis pas une maman parfaite", poursuit celle qui a un million d'abonnés sur Snapchat.

Des vidéos dénoncées

Poupette Kenza, femme au foyer et mère de deux enfants originaire de Rouen, qui a fait de son quotidien son fonds de commerce sur les réseaux sociaux, a été placée en garde à vue ce week-end. Une enquête a été ouverte à la mi-février pour "soustraction par le parent d’un enfant mineur sans motif légitime à ses obligations légales compromettant sa santé, sécurité, moralité ou son éducation", confirme le parquet à BFMTV.com. Plusieurs signalements ont en effet été effectués.

La jeune femme de 22 ans est soupçonnée de maltraitance, ou tout du moins de négligence, sur ses deux enfants. Elle expose leur quotidien sur ses réseaux sociaux comme sur Snapchat, où elle est suivie par un million d'abonnés, sur Instagram (878.000 followers), et désormais sur TikTok (775.000 abonnés).

Les détracteurs dénoncent depuis plusieurs mois son comportement. Sur l'une de ses vidéos qu'elle poste, on peut voir la mère de famille couteau de cuisine dans une main, nouveau-né dans l'autre. Dans une autre séquence, on peut la voir en train de faire sa vaisselle, son enfant à quatre pattes sur le plan de travail, sans surveillance ou encore en train de promener son bébé, non attaché, dans une poussette.

Soupçons de maltraitance

Depuis plus d'une semaine, une nouvelle polémique, relayée par d'autres influenceurs comme Aqababe, a éclaté après que son petit garçon, né en mai 2022, a dû être hospitalisé. "Je pars tout de suite à l'hôpital, j'étais en train de laver Khalis, peut-être que vous allez me dire que c'est rien, j'étais en train de laver Khalis, je trouve que sa tête a triplé de volume", explique-t-elle dans une vidéo. Une attitude déjà dénoncée par ses détracteurs, lui reprochant de se filmer à ce moment-là.

"Après une journée de stress, des invocations, le médecin vient de passer en chambre il y a juste une minute. J’étais obligée de m’empresser de vous donner des nouvelles pour ne pas vous inquiéter plus que ça. Les résultats de L’IRM sont très positifs. Votre petit-neveu, mon fils, mon guerrier, mon roi est sorti d’affaire", annonçait-elle dans une autre vidéo filmée depuis la chambre d'hôpital.

"Toutes les vidéos qui ont été envoyées contre moi étaient hors contexte. Je pourrais expliquer les vidéos une par une, s'est-elle justifiée sur TPMP. (...) C’est tellement injuste. Je suis dans un combat. Quand j’aurai fini ce combat, je passerai au combat suivant, celui des réseaux sociaux. Je veux pas qu’on diffame sur moi", conclue-t-elle.

https://twitter.com/justinecj Justine Chevalier Journaliste police-justice BFMTV