BFMTV
À quoi va ressembler le pass sanitaire et comment va-t-il marcher ?

À quoi va ressembler le pass sanitaire et comment va-t-il marcher ?

Emmanuel Macron a annoncé jeudi un déconfinement progressif, en 4 étapes. Le pass sanitaire en fera partie et sera utile à partir du 9 juin. Il servira à justifier d'une vaccination ou d'un test négatif. Il ne sera pas utilisé au quotidien, pour les bars ou les cinémas, mais trouvera son utilité dans certains lieux de culture, les salles de concerts, les stades ou les foires. Dès le 30 juin, le pass sanitaire sera utilisé pour chaque évènement de plus de 1000 personnes. Il sera aussi obligatoire pour voyager en Outre-Mer et à l'étranger. Et si la campagne de vaccination progresse, le test PCR ne disparaîtra pas pour autant. Gabriel Attal a affirmé qu'il restera gratuit sur BFMTV.

Docteur au CHU de Nice, Carole Ichai observe "une décroissance importante" des patients Covid-19 dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes

Docteur au CHU de Nice, Carole Ichai observe "une décroissance importante" des patients Covid-19 dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes

Dimanche dernier et mercredi, il n'y a eu aucun décès Covid-19 dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes, ce qui n'était plus arrivé depuis le 1er novembre. La docteur Carole Ichai, chef du pôle anesthésie-réanimation au centre hospitalier universitaire de Nice, témoigne de la baisse de ces chiffres. Cependant, le département devient terre d'accueil pour les patients du Var.

Le déconfinement pourrait être contrarié dans les départements où la situation épidémique reste alarmante

Le déconfinement pourrait être contrarié dans les départements où la situation épidémique reste alarmante

Emmanuel Macron a détaillé les quatre étapes qui vont jalonner le retour à la normale dans le pays. Ces étapes, sauf l'échéance du 3 mai, pourront toutefois être contrariées dans certains départements à la situation sanitaire particulièrement dégradée, c'est-à-dire là où un taux d'incidence supérieur à 400 nouveaux malades pour 100.000 habitant serait constaté sur plusieurs jours, et accompagné d'une saturation des réanimations. C'est le cas dans le Val d'Oise, mais les habitants veulent rester positifs.