Faut-il supprimer le numerus clausus pour former plus de médecins ?
Le numerus clausus pour 2018, c’est-à-dire le nombre d’étudiants en médecine pouvant être admis en deuxième année, est fixé à 8 205 places pour 60 000 candidats. Pour faire face au vieillissement de la population des médecins, le député de la majorité Olivier Véran (LREM) demande une réforme du système. À l’Université de Nice, les avis sont mitigés parmi les étudiants quant à la suppression ou non de ce mode de sélection. Pour le doyen de l’Université, Patrick Baqué, il ne faut pas le supprimer, mais l’augmenter pour éviter que des étudiants se forment moins bien à l’étranger. "C’est un vrai problème, c’est le contournement du numerus clausus qui donne une inégalité devant l’offre de formations que l’on a", déplore-t-il.