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Réforme du bac: vers un bac à neuf possibilités

Des lycéens planchent sur l'épreuve de philosophie au lycée Jean-De-La-Fontaine à Paris, le 17 juin 2010.

Des lycéens planchent sur l'épreuve de philosophie au lycée Jean-De-La-Fontaine à Paris, le 17 juin 2010. - Olivier Laban-Mattei - AFP

Pour leur spécialité, les lycéens auraient le choix entre neuf combinaisons de matières de "spécialité" en plus du tronc commun. Une spécialisation qui commencerait dès la 1ère.

Le baccalauréat continue sa mue, les filières qui y mènent aussi. En octobre, le ministre de l'Education nationale a confirmé une grande réforme de l'examen terminal pour 2021

Pour le moment, cette mutation s'oriente vers un examen final à quatre épreuves, avec une plus grande place accordée au contrôle continu. Ce mercredi, Les Echos précisent: les lycéens devraient passer deux épreuves écrites, pour leurs deux disciplines "majeures", un grand oral - sur le modèle italien - sur ces mêmes matières, et la traditionnelle épreuve de philosophie en juin.

Ce modèle induit plusieurs changements. Premièrement, la suppression envisagée des filières L, ES et S, pour évoluer vers un système de "majeures" et mineures" comme ce que nombre de nos voisins européens font déjà.

Quatre épreuves finales, dont un grand oral

D'après les premières auditions de Pierre Mathiot, chargé par le ministre de conduire la réforme, les lycéens se spécialiseraient progressivement durant leur lycée. En 1ère, en plus de 15h de tronc commun maths, lettres, histoire-géo, EPS et LV1, ils pourraient choisir 12h de spécialité - une majeure et plusieurs mineures-. La proportion serait inversée en Terminale et la philosophie remplaçerait les maths et lettres dans le tronc commun.

Pour leurs 15h de spécialité, les élèves auraient alors le choix entre neuf grandes combinaisons, rapportent Les Echos: maths-physique-chimie, maths-SVT, maths-SES, maths-informatique, sciences de l’ingénieur-physique-chimie, lettres-langues, lettres-arts, SES-histoire-géo, lettres-philosophie. Ces combinaisons ne sont pas sans rappeler la formule précédente du baccalauréat avec les séries A, B, C, D et E, en vigueur entre 1968 et 1993.

Deuxièmement, les trimestres actuels seraient transformés en semestres. Cela permettrait aux élèves de passer les deux épreuves écrites de leurs "majeures" à la fin du premier, ainsi leurs résultats pourraient être pris en compte pour leur admission dans des établissements de l'enseignement supérieur. Pierre Mathiot doit remettre son rapport à Jean-Michel Blanquer à la fin du mois de janvier.

Liv Audigane