BFMTV
Echange tendu entre François Begaudeau et Geoffroy Roux de Bezieux dans News et Compagnie

Echange tendu entre François Begaudeau et Geoffroy Roux de Bezieux dans News et Compagnie

L'écrivain, François Begaudeau, et, le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux étaient les invités de Nathalie Levy jeudi soir sur BFMTV. Les deux hommes se sont accrochés sur le plateau de News et Compagnie. Geoffroy Roux de Bezieux a reproché à François Begaudeau, qui venait d'expliquer pourquoi il n'aimait pas les accords d'entreprise, de "parler de choses qu'il ne connaissait pas". "Vous n'avez jamais travaillé en entreprise, vous n'avez jamais été patron", lui a-t-il lâché. Le scénariste lui a rétorqué: "dans ce cas-là, j'ai envie de vous dire, ne pourront voter en 2017 que les gens qui ont été patrons".

Fin de la trêve hivernale, jusqu'à 40.000 foyers expulsables

Fin de la trêve hivernale, jusqu'à 40.000 foyers expulsables

La trêve hivernale prendra fin ce jeudi soir à minuit, ce qui signifie la reprise des expulsions des locataires qui ne paient pas leur loyer et aussi la fermeture progressive des centres d'hébergement. Selon le réseau Stop aux expulsions de Logement, 30 à 40.000 foyers sont susceptibles d'être expulsés. Ce sont des personnes en situation de précarité, parfois après la perte d'un emploi, une séparation ou un problème de santé. La fin de la trêve hivernale fait ressurgir la peur pour ces familles de se retrouver à la rue.

La libération conditionnelle de Patrick Henry refusée

La libération conditionnelle de Patrick Henry refusée

La cour d'appel de Paris a refusé, ce jeudi, la libération conditionnelle de Patrick Henry. C'est son avocate qui l'a annoncé, se disant "terrassée", par les raisons de ce refus, qu'elle considère "hors propos". Selon elle, l'institution aurait invoqué le fait que "Patrick Henry n'a pas démontré une volonté sincère et efficiente de réinsertion". Un "non-sens", pour Me Carine Delaby-Faure, pour qui le criminel s’est comporté en "détenu modèle", depuis sa réincarcération. "Patrick Henry est un symbole", a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle se pourvoirait en cassation pour contester cette "décision contestable".

Pierre Bergé : "Un voile, c'est une prison"

Pierre Bergé : "Un voile, c'est une prison"

De plus en plus de marques se lancent sur le marché de la mode islamique, proposant hijab et autres voiles musulmans. Un phénomène qui révolte Pierre Bergé, le cofondateur de la maison Yves Saint-Laurent. "Un voile c'est une prison. Quand je vois des créateurs de mode qui oublient tout ça pour faire du fric, je suis scandalisé", réagit-il. Pour lui, la vocation première d'un créateur est de donner de la "liberté" aux femmes. "Avant de faire de l'argent, on doit avoir des convictions", estime-t-il, ajoutant que se lancer dans ce business, c’est entrer dans une "conception de la femme qui devient un objet où elle est obligée de se cacher".

Le business de la mode islamique en plein essor

Le business de la mode islamique en plein essor

De plus en plus d’enseignes se lancent sur le marché de la mode islamique. De Dolce Gabbana à Uniqlo, la liste des marques proposant hijab et autres voiles musulmans s’allonge. Simple ouverture d'esprit ou intérêt purement commercial? Du côté du recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, c'est la "rentabilité capitalistique" qui fera accepter l'Islam, plus que "l'ouverture d'esprit". Le cofondateur de la maison Yves Saint Laurent, Pierre Bergé, est plus catégorique. "Un voile c'est une prison", affirme-t-il, se disant "scandalisé". Il accuse les couturiers de s'y mettre uniquement pour " faire du fric". D’ici à 2019, le marché mondial de la mode musulmane devrait peser plus de 400 milliards d’euros.

Loi Travail: les étudiants se préparent à Tolbiac

Loi Travail: les étudiants se préparent à Tolbiac

Les étudiants de Tolbiac se sont longuement préparés à la grande journée de manifestations contre la loi Travail ce jeudi. De la caisse de grève, dans laquelle les volontaires donnent un peu d'argent pour financer la mobilisation, en passant par les ateliers pour créer des slogans, les étudiants s’affairent contre "cette loi dégueulasse". "L’idée ce n’est pas d’aller au casse-pipe devant des CRS, c’est d’avoir une réaction intelligente face à eux et éviter qu’il y ait un affrontement", explique une étudiante. Les contestataires de la fac vont battre le pavé avec un objectif: le retrait du texte.

Redat Kriket mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroristes

Redat Kriket mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroristes

Le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué mercredi soir que Reda Kriket, l'homme interpellé aux Pays-Bas dans l'enquête sur un projet d'attentat déjoué en France, a été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroristes criminelle en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes. Il est aussi accusé d'acquisition, détention, cession d'armes de catégorie A et B et de fabrication d'engins explosifs en bande organisée.

Attentat déjoué: François Molins parle "d'un arsenal d'une ampleur inédite"

Attentat déjoué: François Molins parle "d'un arsenal d'une ampleur inédite"

Le procureur de la République de Paris, François Molins a déclaré mercredi soir que la perquisition menée à Argenteuil dans le cadre de l'interpellation de Reda Kriket le 23 mars dernier avait "permis de découvrir un arsenal d'armes et d'explosifs d'une ampleur inédite". Des éléments chimiques et électriques permettant la réalisation de bombes ont notamment été découverts."Se trouvait dans l'appartement un coffre-fort contenant six fioles de glycérine acide, 1,3 kilos d'explosifs industriels, 5 fusils d'assaut kalachnikov et leurs chargeurs, un pistolet-mitrailleur d'origine croate, sept armes de poing, une bombe lacrymogène et de très nombreuses munitions", a détaillé François Molins.

Loi Travail: avant les grèves, certains lycées prévoient de fermer

Loi Travail: avant les grèves, certains lycées prévoient de fermer

Une nouvelle journée de mobilisation contre la loi Travail a lieu jeudi. Des proviseurs de lycées parisiens, qui redoutent des débordements, ont décidé de maintenir les portes de leurs établissements closes. Cette décision est contestée par le rectorat de Paris, qui rappelle dans un communiqué qu'"un lycée ne peut être fermé par anticipation". En réponse, le syndicat des personnels de direction se réfère à un article du code de l'éducation, qui permet de prendre les dispositions nécessaires pour le maintien de la sécurité.