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Revivez la seconde journée de tensions en Tunisie au lendemain de l'assassinat de Chokri Belaïd

Les manifestants face aux forces de l'ordre avenue Bourguiba à Tunis, ce jeudi.

Les manifestants face aux forces de l'ordre avenue Bourguiba à Tunis, ce jeudi. - -

L'assassinat de l'opposant politique tunisien Chokri Belaïd a provoqué une vague de colère dans tout le pays, mercredi. Au lendemain de sa mort, de nouvelles tensions ont éclaté, notamment à Tunis et Gafsa.

L'assassinat de l'opposant politique tunisien Chokri Belaïd a provoqué une vague de colère dans tout le pays, mercredi. Des violences ont émaillé les manifestations qui se sont déroulées dans de nombreuses villes tunisiennes.

Au lendemain de cet assassinat politique et alors que le gouvernement a annoncé, mercredi soir, sa dissolution, la Tunisie a connu une nouvelle journée de tensions, ce jeudi. Revivez ici les évènements du jour.

18h20 - Une nouvelle révolution en marche ?

L'assassinat d'une figure de l'opposition plonge la Tunisie dans une nouvelle crise politique, deux ans après la révolution qui destitua Ben Ali.
BFMTV fait le point sur le système politique en place à l'heure actuelle dans le pays, en trois questions.

18h15 - Demande de protection des personnalités tunisiennes

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH), a appelé ce jeudi les autorités à protéger les personnalités politiques, après l'assassinat de Chokri Belaïd et alors que plusieurs militants politiques et syndicaux ont reçu des menaces de mort.

17h50 - Avocats et magistrats en grève

De nombreux magistrats et avocats se sont mis en grève à travers toute la Tunisie, ce jeudi, pour crier leur colère contre les tentatives de mainmise du pouvoir.
"Aux terroristes qui ont tué Chokri, nous leur disons que nous n'avons pas peur", a martelé le bâtonnier Chaouki Ettabib, dans le hall du tribunal de première instance de Tunis, sous les applaudissements de ses collègues en grève.

Chokri Belaïd était lui-même un avocat au barreau de Tunis, défenseur des droits de l'Homme.

17h20 - Pillages à Sfax

Selon Mosaïque FM, des pillages se sont produits, jeudi après-midi, dans la ville côtière de Sfax, située au centre-est de la Tunisie. Soixante personnes se seraient attaquées à un magasin d'électroménager et seraient reparties avec des objets.

16h55 - Mémorial improvisé

Tuniscope rapporte qu'un mémorial a été édifié, ce jeudi, près de l'endroit où vivait Chokri Belaïd, à Tunis, et où il a été abattu. Selon le site Internet, qui publie des photos et une vidéo (visible ci-dessous) de l'édification de ce mémorial improvisé, le lieu a été baptisé "place du martyr Chokri Belaïd".

16h45 - Des messages pour Chokri Belaïd

A Tunis, messages et fleurs continuent d'être déposés à l'endroit où Chokri Belaïd a été mortellement touché, mercredi.

L'endroit où #chokribelaid est tombé. Poignants messages écrits au milieux des fleurs. twitter.com/moalla/status/...
— Taïeb Moalla (@moalla) 7 février 2013

16h35 - Sit-in à Monastir

A Monastir, ville côtière du centre du pays, les manifestants ont protesté pacifiquement, au lendemain de la mort de Chokri Belaïd. Selon Mosaïque FM, une marche et un sit-un ont eu lieu devant le siège du gouvernorat, à l'appel de l'UGTT, de l'ordre des avocats et de membres de la société civile.

16h26 - Les locaux d'Ennahda incendiés à Kelibia

Le parti islamiste au pouvoir a également été pris pour cible par des protestataires à Kelibia, petite ville côtière du nord-est du pays. Les manifestants se sont rassemblés devant le siège du parti, en ont expulsé le délégué et ont incendié le local, selon les médias tunisiens.

16h20 - Le secrétaire général de l'UGTT menacé de mort ?

France 24 rapporte que, selon son correspondant à Tunis, le secrétaire général du syndicat UGTT, Houcine Abassi, a été menacé de mort, ce jeudi, après que le syndidat a lancé un appel à la grève générale pour la journée de vendredi.

16h05 - "Nous sommes vigilants"

Face aux tensions qui traversent la Tunisie, l'ambassade de France a décidé de fermer les écoles françaises du pays pour les journées de vendredi et samedi.
Sur BFMTV, Hélène Conway-Mouret, ministre chargée des Français de l'étranger, explique qu'il s'agit d'une "mesure de précaution" et que, pour l'heure, seuls des conseils de prudence ont été adressés aux quelque 25.000 ressortissants français vivant en Tunisie.

15h55 - La Tunisie face à une crise politique majeure

Avec l'assassinat de Chokri Belaïd, la Tunisie se retrouve confrontée à une crise politique majeure. Le Premier ministre a proposé la dissolution du gouvernement, mais jeudi, les cadres de son parti s'y sont fermement opposés.
etrouvez notre décryptage de ce véritable nœud politique avec Didier Billion, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

>> "Le parti islamiste n'a pas dit son dernier mot"

15h - Les locaux d'Ennahda incendiés à Siliana

Les locaux du parti islamiste au pouvoir ont été incendiés à Siliana, ville du nord-est de la Tunisie.

14h45 - Veillée funèbre dans la maison d'enfance de Belaïd

Une veillée funèbre s'est tenue, en fin de matinée, ce jeudi, dans la maison d'enfance de Chokri Belaïd, à Jebel Jelloud, dans la banlieue de Tunis. La famille et les soutiens du leader politique défunt se sont rassemblés autour de son cercueil et devant la maison. (photos : Fethi Belaïd - AFP)

14h35 - "On dit à ce gouvernement : dégage !"

Quelques instants avant que la police ne vide l'avenue Bourguiba à grand renfort de gaz lacrymogène, notre envoyé spécial à Tunis a pu interroger, au milieu des manifestants, Zouhair Chedli, un responsable du Mouvement des patriotes démocrates.
En colère, celui-ci explique : "On dit à ce gouvernement : dégage !".

14h30 - A Sidi Bouzid, les avocats se mettent en grève

Pour protester contre l'assassinat de Chokri Belaïd, lui-même avocat au barreau de Tunis, les avocats de la ville de Sidi Bouzid, au centre de la Tunisie, se sont mis en grève pour trois jours, selon Mosaïque FM

14h15 - Tirs de gaz lacrymogène à Tunis

La police a commencé à tirer des gaz lacrymogènes sur les manifestants, avenue Bourguiba, à Tunis, en début d'après-midi, dès que les protestataires ont fait mouvement vers le ministère de l'Intérieur.
La police avait auparavant appelé à "manifester sans jeter de pierres".

Plusieurs dizaines de bombes ont été lancées. Affrontements contre jeteurs de pierres. Démonstration de force des ACAB. #HB
— Selim (@Selim_) 7 février 2013
Tunis : Tirs de gaz lacrymo. Police disperse foule devant ministère de l'interieur. #tunisie twitter.com/fxmenage/statu...
— fxmenage (@fxmenage) 7 février 2013

13h56 - Les députés d'Ennahda opposés au gouvernement apolitique

Le chef du groupe parlementaire islamiste Ennahda a annoncé ce jeudi, à la télévision nationale, rejeter l'annonce de la formation d'un gouvernement de technocrates apolitiques formulée la veille par le Premier ministre, Hamadi Jebali.

13h55 - Appel à la grève générale, vendredi

Le principal syndicat tunisien, l'UGTT, appelle à la grève générale dans le pays, vendredi, jour des obsèques de Chokri Belaïd, après s'être réuni pendant plusieurs heures.
"L'Union tunisienne générale du travail a décidé d'appeler à la grève générale vendredi, lors d'une réunion extraordinaire de sa direction élargie", a indiqué le syndicat dans un bref communiqué.

13h35 - A Tunis, la foule gonfle

Bien que moins nombreux que mercredi, pour le moment, les manifestants se rassemblent progressivement avenue Bourguiba, dans la capitale tunisienne.
Selon des témoins sur place, les forces de l'ordre sont en nombre supérieur et les commerçants ferment leurs boutiques.

Manifestants de retour devant MI. tension palpable twitter.com/Selim_/status/...
— Selim (@Selim_) 7 février 2013
Premier mouvement de foule. Les boutiques ferment twitter.com/Selim_/status/...
— Selim (@Selim_) 7 février 2013

13h32 - Fermeture des écoles françaises

La France fermera ses écoles en Tunisie vendredi, jour des obsèques de Chokri Belaïd, et samedi, a indiqué l'ambassade de France en Tunisie.

13h10 - Heurts à Gafsa

Des heurts ont éclaté entre police et manifestants devant le siège du gouverneur, dans la ville de Gafsa, située au centre-ouest du pays.

Les manifestants, qui procédaient à des funérailles symboliques de Chokri Belaïd - comme dans de nombreuses villes de Tunisie - ont jeté un cocktail molotov sur les policiers, qui ont répliqué par des tirs massifs de gaz lacrymogènes.

La manifestation était organisée par le Front populaire, une alliance de partis de gauche et d'extrême-gauche à laquelle appartenait Belaïd.

13h - A Tunis, la manifestation a commencé

Quelques centaines de personnes ont commencé à défiler sur l'avenue Habib Bourguiba, à Tunis. "Le peuple veut la chute du régime", scandent les manifestants, en se dirigeant vers le ministère de l'Intérieur.

Un lourd dispositif policier a été déployé sur l'avenue après les heurts de la veille.

Tunis : Tensions devant ministère de l'interieur. Policiers pré positionnés. #tunisie twitter.com/fxmenage/statu...
— fxmenage (@fxmenage) 7 février 2013
Tunis : "degage" crie la foule. Face a eux, des policiers protègent leur ministère. #tunisie twitter.com/fxmenage/statu...
— fxmenage (@fxmenage) 7 février 2013

12h45 - Les funérailles se dérouleront ce vendredi

Selon les médias tunisiens, les funérailles de Chokri Belaïd se dérouleront vendredi 8 février, dans l'après-midi. L'heure précise reste pour le moment inconnue. Le corps de l'opposant politique sera inhumé au cimetière du Jellaz, à Tunis.

Le frère de Chokri Belaïd, Abdelmajid, a déclaré ce jeudi matin sur France 24 que les représentants du régime sont persona non grata à la cérémonie des funérailles, en citant Ennahda et Rached Ghannouchi, le chef du parti.

12h30 - Trois balles extraites du corps de Chokri Belaïd

L'avocate tunisienne Leila Ben Debba a indiqué jeudi matin sur Mosaïque FM que l'autopsie a permis d'extraire trois balles de calibre 9 du corps de Chokri Belaïd. Les balles seront présentées comme pièces à conviction au procureur de la République, pour l'ouverture d'une enquête sur l'assassinat de l'opposant politique.

11h10 - Une liste noire d'opposants

Le chef du Parti républicain (centre) tunisien, Ahmed Nejib Chebbi, déclare qu'il figure "sur une liste de personnalités à assassiner" et qu'il bénéficie d'une protection officielle, dans une interview à la radio française RTL.

"Je suis menacé. Le ministère de l'Intérieur m'a officiellement informé il y a déjà quatre mois que j'étais sur une liste de personnalités à assassiner. Le Président de la République m'a accordé une garde depuis trois ou quatre mois", a déclaré cet opposant historique sous le régime de Ben Ali.

11h - Ennahda refuse la proposition de nouveau gouvernement

Selon France 24 qui cite Reuters et des médias tunisiens, le parti islamiste Ennahada refuse la proposition d'un gouvernement resreint et apolitique du Premier ministre Hamadi Jelabi.

Les postes régaliens du gouvernement sont actuellement détenus par des personnalités d'Ennahda.

"Le Premier ministre n'avait pas sollicité l'opinion de son parti", a déclaré le vice-président d'Ennahda, Abdelhamid Jelassi. "En ce qui nous concerne, notre pays a encore besoin d'un gouvernement politique de coalition sur la base des résultats des élections du 23 octobre 2011" remportées par Ennahda, a-t-il affirmé à la radio Shems-FM.

10h50 - Vers un mouvement de grève général ?

Le principal, et très puissant, syndicat tunisien UGTT est réuni pour décider d'un mouvement de grève générale pour la journée demain vendredi.

#UGTT début de la conf de presse twitter.com/_DavidThomson/...
— David Thomson (@_DavidThomson) February 7, 2013

10h15 - Le changement de gouvernement est "une partie de la réponse"

Adel Fekih, ambassadeur de Tunisie en France, estime sur BFMTV que le changement de gouvernement promis par le président Moncef Marzouki est "une partie de la réponse" aux vives tensions qui ont éclaté dans le pays.

10h40 - Important dispositif de sécurité

Jeudi matin à Tunis, un important dispositif de sécurité a été déployé par la police avenue Habib Bourguiba, haut-lieu de la révolution de janvier 2011 qui avait renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali.

Des bus, des camionnettes et des fourgons cellulaires ont été postés en nombre et la circulation interdite le long du ministère de l'Intérieur. Les commerces ont rouvert sur cet axe mais par précaution nombre de magasins ont abaissé leur rideaux de fer pour protéger leurs vitrines.

10h - "Un tournant grave"

François-Xavier Ménage, envoyé spécial de BFMTV à Tunis, analyse la situation ce jeudi matin.

"Il n'est pas évident que les propositions [un nouveau gouvernement apolitique et des élections rapides, NDLR] suffisent à calmer l'opposition", explique-t-il. "Saïd Aïdï, un des responsables de cette opposition nous a confié qu'ils se trouvaient 'face à un mur'. A Tunis, comme le titre le journal Le Temps, on imagine 'Un tournant grave'".

Avocats, magistrats, juges en grève à tunis. Pour denoncer la mort de leur confrère Belaïd tué hier. #tunisie twitter.com/fxmenage/statu...
— fxmenage (@fxmenage) February 7, 2013
Le lieu de l'assassinat de Chokri Belaid, devenu un mausolée improvisé. "Je suis de la race des guerriers", lit-on twitter.com/elodieauffray/...
— elodie auffray (@elodieauffray) February 7, 2013

9h45 - La presse française place la Tunisie en Une

La presse tunisienne craignait elle que le pays bascule dans un cycle de violences toujours plus sanglant, tout en espérant que l'annonce de la formation d'un nouveau gouvernement désamorce ces tensions. "Le tournant est extrêmement dangereux car, il est clair que plus personne n'est dorénavant à l'abri des expéditions de liquidation d'escadrons de la mort", s'insurge Le Quotidien.

Le journal Maghreb souligne que l'assassinat de Belaïd la veille marque "un tournant grave qui mènera la Tunisie vers la violence politique, une première dans l'histoire moderne du pays".

9h30 - Valls : "la France doit soutenir les démocrates"

"Chokri Belaïd était l'un de ces démocrates qui se battent pour des valeurs qui sont universelles. Nous devons soutenir ces démocrates pour que les valeurs de la révolution du jasmin ne soient pas trahies", a estimé le ministre sur Europe 1.

"Il y a un fascisme islamique qui monte un peu partout et cet obscurantisme [...] doit être évidemment condamné [...] puisqu'on on nie cet état de droit, cette démocratie pour lesquels les peuples libyens, tunisiens, égyptiens se sont battus", a-t-il mis en garde. Manuel Valls a également assuré que "la France ne coopérera jamais quand il s'agit de réprimer un peuple".

8h45 - Fabius évoque "des extrémistes qui veulent que la Révolution échoue"

"Je condamne de façon absolument ferme [...] l'assassinat politique" de Chokri Belaïd en Tunisie, a dit jeudi Laurent Fabius. Ce sont "les ennemis de la Révolution" qui sèment le chaos dans ce pays, a estimé le ministre des Affaires étrangères sur BFMTV.

C'est l'obscurantisme qui a tué ? "Je ne sais pas qui est à l'origine de cet assassinat mais il faut arrêter la violence", a estimé le chef de la diplomatie française. "Il y a des extrémistes qui veulent que la Révolution échoue", a-t-il déploré.

7h45 - La stratégie d'Ennahda

Surprenante, la volte-face d'Ennahda au pouvoir en Tunisie, après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd ? L'analyse d'Harold Hyman, spécialiste géopolitique de BFMTV.

7h30 - Ennahda, un parti aujourd'hui honni

Bureaux saccagés et brûlés, accusation d'être derrière l'assassinat de Chokri Belaïd... Pourquoi les Tunisiens s'en prennent-ils aujourd'hui au parti islamiste qu'ils ont pourtant porté au pouvoir en 2011 ? Eléments de réponse en vidéo :

7h15 - "La Tunisie est confrontée à un choix entre deux modèles de pouvoir"

"C'est la confiscation de la révolution par les islamistes qui est aujourd'hui contestée, explique Ulysse Gosset sur BFMTV. La Tunisie est confrontée à un choix entre deux modèles de pouvoir : un modèle plutôt islamiste et un modèle plutôt réformiste".

7h - La veuve de Chokri Belaïd se confie à BFMTV

Besma Khalfaoui est dévastée. Voilà 24h qu'elle reçoit les amis et la famille de Chokri Belaïd, l'opposant tunisien assassiné mercredi, qui viennent lui présenter ses condoléances. Les traits tirés, Besma Khalfaoui raconte à BFMTV un homme qui "savait qu'il pourrait mourir comme ça", mais qui lui répétait malgré tout de "ne pas avoir peur".

6h45 - "Se poser la question : à qui profite le crime ?"

Invité de BFMTV jeudi matin, Antoine Sfeir, spécialiste du Moyent-orient et directeur des Cahiers de l'Orient, a appelé à la prudence. "Chokri Belaïd a été assassinat juste devant chez lui. N'est-il pas trop tôt pour accuser Ennahda (le parti au pouvoir) ? Des membres de l'ancien régime n'ont-ils pas intérêt à entraver la transition politique de la Tunisie ?", s'est-il interrogé.

6h30 - Un tournant dans la politique tunisienne

Chokri Belaïd, une des figures de l’opposition tunisienne, a été assassiné mercredi à la sortie de son domicile. Ce crime a provoqué la colère des Tunisiens, descendus dans les rues par milliers pour manifester et accuser le parti islamiste au pouvoir. Dans la soirée, le gouvernement a annoncé sa dissolution et la formation d'un nouveau gouvernement. La Tunisie est-elle en train de vivre un nouveau tournant de sa vie politique ? Réponse avec notre décryptage.

>> Assassinat de Chokri Belaïd : un tournant dans la vie politique tunisienne

|||L'ESSENTIEL

• La Tunisie a connu une vague de violences dans tout le pays mercredi

• Le Premier ministre tunisien a annoncé la formation d'un nouveau gouvernement, mercredi soir mais Ennahda s'y oppose

• Des manifestants ont commencé à défiler à Tunis, ce jeudi, mais ont été rapidement stoppés par la police

A.S. et S.A. et S.C.