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Mort d'Émile: les investigations vont reprendre mercredi dans la zone de découverte du crâne

Après la découverte d'ossements du petit Émile au sud du hameau du Haut-Vernet le samedi 30 mars, d'importants moyens de gendarmerie restent mobilisés dans la zone. Le procureur a annoncé ce mardi soir que des vêtements de l'enfant ont été retrouvés près des ossements.

L'ESSENTIEL

  • Le procureur de la République d'Aix-en-Provence a annoncé ce soir lors d'une conférence de presse que des vêtements de l'enfant ont été retrouvés près des ossements. Lire l'article
  • À l'heure actuelle, aucune hypothèse n'est à ce jour privilégiée pour expliquer la mort du petit garçon, indique le procureur. Lire l'article
  • Le crâne d'Émile présente des "petites fractures et des fissures post-mortem" et des traces de morsures, selon le procureur mais aucun traumatisme ante mortem n'a été observé. Lire l'article
  • Après la découverte d'ossements du petit Émile samedi, une centaine de gendarmes sont depuis déployés aux alentours du Haut-Vernet pour poursuivre les investigations. Lire l'article

Les investigations autour du Haut-Vernet reprendront demain

Les investigations liées à la mort du petit Émile vont se poursuivre demain.

Le colonel Christophe Berthelin, commandant de la section de recherches de Marseille, a indiqué que les recherches se poursuivront "le temps qu'il faudra".

C'est la fin de ce direct, merci de l'avoir suivi.

Un habitant du Vernet s'étonne de la découverte si tardive des traces du garçon

"Nous sommes tous scotchés devant notre poste de télévision", raconte ce soir Christian, un habitant et natif de la commune du Vernet, sur BFMTV.

L'homme explique ne pas comprendre comment les chiens, mais aussi les battues citoyennes et les recherches des gendarmes, n'ont pas permis de retrouver la trace du petit Émile avant ce week-end.

Un hélicoptère "est passé au moins dix fois au-dessus de ce petit Émile (...) ça paraît incroyable", ajoute cet habitant.

Un dispositif de recherche similaire attendu demain au Haut-Vernet

Une centaine d'hommes seront mobilisés demain au Haut-Vernet pour la suite des recherches après la découverte d'ossements et d'habits appartement à Émile. Un dispositif similaire à celui déployé depuis dimanche.

Des chiens de recherche étaient passés dans la zone de découverte des ossements d'Émile

Au cours de sa conférence de presse, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a rappelé qu'entre le 23 et le 25 juillet 2023, des drones et des chiens spécialisés dans la recherche de cadavre avaient été mobilisés sur les recherches.

Ces derniers n'avaient néanmoins pas "couvert la zone où les ossements" du petit garçon ont été retrouvés, a affirmé le parquet.

Néanmoins des chiens de recherche sont bel et bien passés là où les ossements du petit garçon ont été découverts, précise une source proche de l'enquête à BFMTV. Ces canidés, de race différente, n'étaient pas spécialisés dans la recherche de restes humains.

"Qui sont les experts chargés de trouver les causes de sa mort?: écoutez le podcast inédit de BFMTV

La découverte du crâne du petit Émile laisse place, aujourd'hui, à de nombreuses interrogations.

Un long travail de la police judiciaire a débuté pour déterminer les circonstances de la mort du petit garçon de deux ans et demi.

Sébastien Aguilar, policier scientifique, intervenant à l'École française des sciences criminelles, est invité du podcast Le Titre à la une pour aborder les suites de l'enquête.

Tous les soirs dans Le titre à la une, découvrez ce qui se cache derrière les gros titres. Céline Kallmann vous raconte une histoire, un récit de vie, avec aussi le témoignage intime de celles et ceux qui font l'actualité.
Émile: qui sont les experts sur le terrain chargés de trouver les causes de sa mort?
16:08

Vêtements retrouvés, morsures sur le crâne... Retour sur la prise de parole du procureur

Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence, a annoncé la découverte de vêtements portés par le petit Émile le jour de sa disparition.

"Aucun autre effet à cette heure et aucun autre ossement n'a été retrouvé", a ensuite précisé le procureur de la République.

Par ailleurs, les analyses sur le crâne retrouvé samedi ont permis de découvrir "de petites fractures et des fissures post-mortem" ainsi que "des traces de morsure probablement causées par un ou plusieurs animaux".

○ Lire notre article complet après la prise de parole du procureur de la République.

Les recherches autour du Haut-Vernet se poursuivront "le temps qu'il faudra"

Les recherches autour du Haut-Vernet se poursuivront "au mois jusqu'à demain et peut-être plus en fonction des besoins opérationnels, en tout cas, le temps qu'il faudra", a précisé le colonel Pierre-Yves Bardy du groupement de la section de recherches de Marseille.

Les seuls ossements retrouvés "ne permettent pas de dire quelle est la cause de la mort d'Émile"

Malgré ces analyses après la découverte du crâne et de dents, il n'est pour l'instant pas possible "de dire quelle est la cause de la mort d'Émile", annonce le procureur de la République d'Aix-en-Provence.

Jean-Luc Blachon annonce que les investigations vont se poursuivre sur le terrain, encore demain, mais aussi afin de tenter d'expliquer la disparition puis la mort du petit garçon.

Le crâne d'Émile présente des "petites fractures et des fissures post-mortem"

Les premières analyses sur le crâne montrent la présence de "petites fractures et de fissures post-mortem".

"Aucun traumatisme ante mortem n'a été observé. Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux", poursuit le procureur de la République d'Aix-en-Provence.

Des vêtements d'Émile retrouvés, mais aucun autre ossement

Le procureur de la République d'Aix-en-Provence annonce la découverte de vêtements appartenant à Émile, "mais aucun autre ossement".

La découverte a eu lieu à environ 150 mètres de la zone où ont été découverts le crâne et les dents.

Ces vêtements découverts sont: un t-shirt, des chaussures et une culotte "qui n'étaient pas rassemblés au même endroit mais éparpillés sur quelques mètres". Les vêtements ont été conduits à l'IRCGN pour analyse.

"Aucun lien objectif" établi entre la découverte du crâne et la mise en situation

Le procureur de la République d'Aix-en-Provence précise qu'"aucun lien objectif" n'a été établi entre la découverte du crâne samedi par une promeneuse et la mise en situation qui avait eu lieu jeudi.

Jean-Luc Blachon a précisé que la promeneuse a placé le crâne dans un sac plastique puis est rentrée chez elle avant d'appeler la gendarmerie. Elle a également indiqué avoir emprunté le même chemin environ un mois plus tôt.

Une "végétation dense" et une "topographie difficile" lors des recherches

"À cette heure, nous ne pouvons affirmer si le corps d'Émile était présent dans la zone de recherche", indique le procureur de la République d'Aix-en-Provence.

"Je ne peux affirmer aujourd'hui que chaque mètre carré a été fouillé. (...) Les températures ont pu altérer l'efficacité des chiens pisteurs."

Le procureur de la République d'Aix-en-Provence adresse ses "pensées" à la famille d'Émile

En débutant sa prise de parole, Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, adresse ses "pensées" à la famille d'Émile qui a vécu "des heures douloureuses".

"Nos premières pensée sont réservées aux parents", indique Jean-Luc Blachon.

Prise de parole imminente du procureur de la République d'Aix-en-Provence

Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, va s'exprimer dans quelques instants, à partir de 18 heures.

Il s'agit de sa première prise de parole depuis le communiqué adressé dimanche faisant état de la découverte du crâne et de dents appartenant au petit Émile.

Le parquet d'Aix-en-Provence est en charge de l'enquête sur Émile depuis le 18 juillet, dix jours après la disparition du petit garçon au Haut-Vernet.

Cinq chiens spécialisés dans la recherche de restes humains déployés

"Nous avons cinq chiens sur le site" de recherches, a expliqué le Major Jean Marie, patron du groupe national d’investigation cynophile de la gendarmerie. Trois maîtres-chiens sont également mobilisés.

"Ce sont des chiens qui ont besoin d’une très forte abnégation, des chiens qui sont passe-partout, qui ne vont pas s’arrêter quand la végétation devient dense", a-t-il ajouté.

Ils sont formés à retrouver des corps en surface comme enterrés, et même carbonisés. Cette brigade cynophile a déjà été déployée au début des recherches pour tenter de retrouver Émile.

L'expertise "peut prendre du temps pour donner un résultat fiable"

Le directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a indiqué sur BFMTV que l'expertise "peut effectivement prendre du temps pour donner un résultat qui soit fiable et exploitable".

François Heulard explique que "c'est une opération complexe" et que le travail ne doit pas être de l'"à-peu-près".

Les recherches sont "délicates et complexes"

Invité de BFMTV, le directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a expliqué que les recherches sont "délicates et complexes".

"Les recherches de corps sont toujours des opérations extrêmement délicates, complexes", indique François Heulard. Des investigations difficiles notamment à cause "du terrain".

Le directeur de l'IRCGN est revenu sur les opérations menées par ses équipes. "Sur place, l’IRCGN a projeté une équipe pluridisciplinaire.

"Notre métier c’est d’essayer de faire parler au maximum les indices et les éléments matériels qui sont mis à notre disposition pour essayer d’accréditer une hypothèse plutôt qu’une autre", confie François Heulard.

La prise de parole du procureur à suivre en direct sur BFM DICI et BFMTV

D'ici deux heures, le procureur de la République d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon prendra la parole depuis le tribunal judiciaire pour la première fois depuis la découverte d'ossements du petit Émile.

Une conférence de presse à suivre en direct sur BFM DICI et BFMTV à partir de 18 heures.

La zone de recherches difficile d'accès

Le secteur où se concentrent les recherches depuis la découverte du crâne du petit garçon est particulièrement difficile d'accès, à proximité d'un ravin avec des pentes très raides.

Une zone avec des arbres, des ruisseaux, des rochers, qui compliquent la tâche pour les gendarmes. Ces derniers utilisent entre autres des drones pour avoir un meilleur aperçu de la zone.

Les habitants du Vernet ont "du mal à comprendre"

Alors que les recherches se poursuivent au Vernet, les habitants qui avaient participé aux battues pour retrouver le petit garçon ont dit ces derniers jours avoir "du mal à comprendre" comment ils ont pu passer à côté du corps d'Émile, même s'ils reconnaissent que "tout est possible".

"S'il est tombé dans un buisson, ça peut échapper à une battue", explique un habitant.

Le maire avait lui-même assuré que la zone où le crâne du petit garçon a été découvert avait été "archifouillée" lors des battues.

"C'est un endroit où passent les chasseurs et leurs chiens, les habitants quotidiennement et où des travaux forestiers ont été réalisés à l'automne", a-t-il déclaré.

Les ossements analysés à la recherche de lésions qui pourraient "expliquer le décès"

Des analyses sont en cours sur le crâne du petit garçon découvert samedi. Ces analyses doivent permettre de déterminer la présence ou non de lésions qui pourraient donner des indications sur la cause du décès.

"C'est-à-dire est-ce qu'il y a une fracture, est-ce qu'il y a une embarrure, une lésion traumatique quelconque qui pourrait avoir été produite du vivant de l'enfant, et donc avoir eu potentiellement un retentissement, et possiblement expliquer le décès", explique sur BFMTV Caroline Rambaud, médecin légiste.

L'analyse des ossements et de ces éventuelles lésions ne peut toutefois par permettre de déterminer la date de la mort.

Le procureur d'Aix-en-Provence doit prendre la parole

Le procureur de la République d'Aix-en-Provence s'exprimera au cours de la journée sur l'avancée de l'enquête, trois jours après la découverte du crâne du petit garçon, a appris BFM DICI auprès du parquet.

Il prendra la parole à 18 heures depuis les locaux du tribunal judiciaire d'Aix-en-Provence.

Des entomologistes de la gendarmerie attendus sur place

En cas de découverte de restes humains, ces experts pourront déterminer, grâce au type d'insectes présents sur place, la date de la mort du petit Émile.

Ces spécialistes sont attendus dans les prochains jours au Vernet.

Des chiens spécialisés en "recherches de restes humains"

Alors que les chiens utilisés lors des battues organisées l'été dernier pour retrouver Émile étaient entraînés dans la recherche d'odeur humaine, ceux aujourd'hui mobilisés au Vernet sont spécialisés dans la recherche de restes humains.

"Une fois que le décès opère, automatiquement la température du corps tombe, et on a une modification des odeurs", explique à BFMTV Martial Villain, retraité de la brigade cynophile de la gendarmerie.

Une centaine de gendarmes déployés

Les équipes cynophiles sont arrivées au Vernet avec un fourgon banalisé. Des équipes qui étaient déjà présentes hier sont à nouveau mobilisées sur place, notamment celle qui utilise les capteurs pour modéliser les lieux de la découverte des ossements en 3D.

"C'est un travail extrêmement fin, extrêmement pointu, et c'est pour ça qu'on fait venir les meilleurs, ceux qui ont une expertise la plus haute au niveau international", expliquait hier Pierre-Yves Brady, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

Les anthropologues analysent minutieusement les sols

Depuis la découverte d'ossements samedi, les experts mobilisés sur le terrain analysent les sols avec attention.

"Ils font un peu comme les fouilles archéologiques, nous on appelle ça de l'archéologie forensique. L'idée, c'est de vérifier s'il y a des indices qui nous permettent de savoir si les ossements étaient présents depuis longtemps", explique sur BFMTV la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale.

Le moindre indice peut en effet apporter des informations précieuses sur les circonstances de la mort du petit garçon.

De nombreux experts de la gendarmerie mobilisés sur place

À nouveau mobilisée aujourd'hui au Vernet, la gendarmerie assure que "les meilleurs experts" travaillent sur les investigations.

Différents corps de métiers sont présents sur place, comme des anthropologues qui sont capables de déterminer la nature d'ossements, des dronistes qui opèrent avec des capteurs pour analyser les sols, ou encore des analystes 3D qui réalisent des mesures.

Trois drones déployés dans la zone de découverte

L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) a déployé hier des drones à capteurs multispectraux. Les enquêteurs veulent créer une cartographie numérique de la zone de fouille, là où ont été découverts les premiers ossements d'Émile.

Ces drones "cartographient de manière très fine l’ensemble de la scène par des prises de clichés, pour ensuite la reconstituer en 3D et en 2D, avec des cartes", a expliqué hier le lieutenant Aurélien S., responsable de l’IRCGN.

"On restera le temps nécessaire pour fixer la scène", a-t-il ajouté. "Jusqu'à ce que l'on ait relevé tous les indices."

Une brigade cynophile "spécialisée dans la recherche de restes humains" déployée

Parmi les moyens déployés par la gendarmerie figure une équipe cynophile venue de Gramat dans le Lot.

"Ce sont des chiens experts qui vont être capables d'apporter un concours vraiment précieux", explique le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie du département.

Ces chiens sont spécifiquement dressés pour retrouver des restes humains, notamment dans la forte végétation du Haut-Vernet et de ses environs.

○ Lire notre article complet sur le travail de la brigade cynophile

Les recherches se poursuivent dans la zone de découverte des ossements d'Émile

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la mort du petit Émile qui avait disparu en juillet dernier au Haut-Vernet.

C'est dans une zone au sud du hameau que le crâne et des dents du petit garçon ont été découverts par une promeneuse samedi. Depuis, les investigations se poursuivent activement sur place.

Une centaine de gendarmes étaient mobilisés hier pour poursuivre les recherches et trouver d'autres traces du petit garçon.

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