Mort d'Émile: chute, homicide involontaire ou meurtre? Aucune hypothèse n'est à ce jour privilégiée
La cause de la mort d'Émile, dont des ossements ont été découverts samedi à proximité du Haut-Vernet, entre Digne-les-Bains et Gap, reste inexpliquée. "Ces seuls os ne permettent pas de dire quelle est la cause de la mort d'Émile", a affirmé le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, lors d'une conférence de presse ce mardi 2 avril.
Les premières analyses effectuées sur le crâne du petit garçon ont révélé de "petites fractures et des fissures post-mortems" mais "aucun traumatisme ante mortem", a-t-il dévoilé.
"Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux" et "une maxillaire est absente", sans qu'il soit possible de savoir si elle s'est "détachée naturellement ou sous la force d'une traction", a précisé le procureur.
De fait, aujourd'hui, "entre la chute de l'enfant, l'homicide involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plus qu'une autre" pour expliquer la mort de l'enfant, a souligné Jean-Luc Blachon.
Disparu en juillet dernier
Le garçon âgé de deux ans et demi avait disparu en juillet dernier au Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il venait d'arriver pour l'été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels.
Il aurait été vu pour la dernière fois par deux voisins, vers 17h15, dans la rue principale du hameau, vêtu d'un haut jaune, d'un short blanc et de chaussures de randonnée. Ses parents, qui habitent La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, n'étaient pas présents ce jour-là.
Si aucun autre ossement n'a été retrouvé dans le secteur où une randonneuse avait découvert le crâne de l'enfant, les enquêteurs ont en revanche retrouvé des vêtements qu'Émile portait lors de sa disparition, a précisé Jean-Luc Blachon: "un tee-shirt, ses chaussures et sa culotte". Ils vont être analysés, tandis que l'enquête se poursuit.