Mort d'Émile: des vêtements de l'enfant ont été retrouvés à proximité du lieu de découverte du crâne

Deux jours après la découverte d'ossements du petit Émile, le procureur d'Aix-en-Provence a annoncé à la presse que le t-shirt, les chaussures et la culotte de l'enfant avaient été retrouvés lundi à environ 150 mètres du lieu de la découverte de son crâne.

Le procureur de la République d'Aix-en-Provence a annoncé ce mardi 2 avril que des vêtements du petit Émile "qui n'étaient pas rassemblés au même endroit mais éparpillés sur quelques dizaines de mètres" avaient été retrouvés lundi le long d'un ruisseau à environ 150 mètres du lieu de découverte du crâne de l'enfant deux jours plus tôt.

Il a précisé lors d'une conférence de presse qu'"aucun autre ossement" n'avait été trouvé pour l'instant et que les vêtements (un t-shirt, des chaussures et une culotte) étaient en cours d'analyse.

Concernant le crâne de l'enfant, les premières analyses montrent la présence de "petites fractures et de fissures post-mortem". "Aucun traumatisme ante mortem n'a été observé. Le crâne présente des traces de morsures, probablement causées par un ou des animaux", a poursuivi Jean-Luc Blachon.

La cause de la mort encore inconnue

Seuls quelques ossements, dont le crâne de l'enfant de deux ans et demi, avaient été retrouvés par une randonneuse samedi, non loin du hameau, entre Digne-les-Bains et Gap, où l'enfant a été vu pour la dernière fois le 8 juillet dernier.

Depuis dimanche, une centaine d'experts de la gendarmerie ont été déployés dans la zone pour poursuivre les recherches et tenter de retrouver les restes de l'enfant.

Émile: qui sont les experts sur le terrain chargés de trouver les causes de sa mort?

16:08

Malgré les analyses des ossements, il n'est pour l'instant pas possible "de dire quelle est la cause de la mort d'Émile", a poursuivi le procureur.

Jean-Luc Blachon a conclu que les investigations allaient se poursuivre sur le terrain, encore ce mercredi, mais aussi afin de tenter d'expliquer la disparition puis la mort du petit garçon. Elle dureront "le temps qu'il faudra", a assuré le colonel Pierre-Yves Bardy du groupement de la section de recherches de Marseille.

Théo Putavy