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Mort d'Émile: le crâne de l'enfant "présente des traces de morsures", "probablement" d'origine animale

Selon le procureur de la République Jean-Luc Blachon, "l'aspect des os et des dépôts sur ces os permettent d'affirmer qu'ils n'ont pas été enfouis", comme il l'a expliqué en conférence de presse ce mardi 2 avril.

Découvert samedi 30 mars par une randonneuse, le crâne d'Émile, le petit garçon disparu le 8 juillet dernier au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), "présente de petites fractures et des fissures post-mortem" et "des traces de morsure, probablement causées par un ou des animaux", a annoncé Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence, lors d'une conférence de presse ce mardi 2 avril.

"Aucun trauma ante mortem n'a été observé", a cependant ajouté le procureur, qui a également précisé qu'aucun autre ossement n'a été retrouvé dans le secteur où le crâne et des dents du petit garçon ont été découverts ce week-end.

Des vêtements, dont un T-shirt, des chaussures et une culotte, ont toutefois été retrouvés à environ 150 mètres de l'endroit où les ossements ont été repérés par la randonneuse.

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Les os "n'ont pas été enfouis"

"Un maxillaire est absent, sans que l'on puisse savoir aujourd'hui si cet os maxillaire s'est détaché naturellement ou sous la force d'une traction", a ajouté le procureur lors de cette conférence de presse.

Jean-Luc Blachon a par ailleurs indiqué que "l'aspect des os et des dépôts sur ces os permettent d'affirmer qu'ils n'ont pas été enfouis et qu'ils ont exposés longtemps aux variations météorologiques et aux intempéries".

Les analyses effectuées par l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) sur le crâne et les dents de l'enfant ne permettent toutefois pas pour le moment "de dire quelle est la cause de la mort d'Émile", a souligné le procureur de la République d'Aix-en-Provence.

Vincent Gautier