Le président français a rappelé jeudi qu'il recevrait bientôt le président iranien "pour la première visite d’un président iranien en France depuis près de 17 ans". François Hollande a jugé "désormais possible" "le retour de l'Iran sur la scène internationale" après la conclusion de l'accord sur le nucléaire iranien, soulignant que Téhéran devrait donner la preuve de la mise en œuvre effective de cet accord. "Mais il ne dépend que de ce grand pays de le réussir" en administrant "la preuve" de la mise en œuvre de cet accord, a affirmé chef de l'Etat dans ses vœux au corps diplomatique à l'Elysée.
Quel ministre a-t-il fait le plus de visites officielles en 2015? Le classement existe, et à la veille d'un possible remaniement, certains membres du gouvernement font tout pour figurer en bonne place.
Alors que l'officialisation de la candidature à la primaire de droite de Bruno Le Maire n'est toujours pas d'actualité, L'Opinion rapporte ce jeudi des propos qui semblent indiquer à la fois une décision actée et une confiance à toute épreuve. Son entourage calme le jeu.
Âgée de 77 ans, Annick s'est retrouvée malgré elle tête de liste Front national aux élections départementales. Non-voyante, elle raconte que deux représentants du parti d'Extrême droite lui ont fait signer un papier, pour confirmer leur présence. Sans le savoir, elle a rempli un formulaire de candidature aux élections. Annick se voit par la suite demander des comptes de campagne. Lundi, sa bonne foi a été reconnue au tribunal. La vieille dame ne compte pas en rester là et a porté plainte contre le Front national pour abus de faiblesse.
Le chef de l'Etat a choisi son ancienne directrice de cabinet et camarade de l'ENA pour diriger la Réunion des musées nationaux.
Nicolas Sarkozy était à Nîmes ce mercredi soir pour la cérémonie locale des vœux de Les Républicains. Au programme: un discours très axé sur le patriotisme et la volonté de trouver un "projet politique fort" pour son parti.
Nicolas Sarkozy était à Nîmes ce mercredi soir, pour la cérémonie des vœux des Républicains. "J'aime la France, j'ai la France en moi, je n'y peux rien, j'aime ce lien entre nous", a-t-il déclaré lors d'un discours très axé sur le patriotisme. Le président du parti a abordé le sujet du déclin de l'Hexagone: "Je ne peux pas me résoudre au déclassement de la France". "Il faut que vous vous disiez qu'au fond, ils vont nous laisser la France dans un tel état qu'il va nous falloir la redresser", a-t-il ajouté. Enfin, il a appelé les sympathisants LR à ne pas craindre "cette année 2016", mais à la vouloir.
Le premier secrétaire du Parti socialiste était reçu par Ruth Elkrief sur BFMTV. Il a commenté les propos polémiques d'Emmanuel Macron tenus ce mercredi matin chez Jean-Jacques Bourdin, et a surtout tenu à mettre en valeur le ministre de l'Intérieur.
Jean-Christophe Cambadélis était l'invité de Ruth Elkrief ce mercredi sur BFMTV. Le premier secrétaire du PS a parlé de Bernard Cazeneuve en des termes élogieux, le qualifiant de "révélation politique" du moment. "Il a dans tous les domaines du respect, il est capable de grande courtoisie et en même temps, il est efficace. Je crois qu'il faut suivre son chemin" a-t-il ajouté. Il a également cité la définition de la laïcité faite par ministre de l'Intérieur : "c'est la capacité, la possibilité, la liberté de croire ou de ne pas croire en étant respectueux".
La route vers la présidentielle risque d'être longue pour l’ancien chef de l’Etat, selon les derniers résultats de l'institut de sondages Elabe pour BFMTV parus ce mercredi. 63% des Français ne regrettent pas Nicolas Sarkozy comme président de la République. C'est 9 points de plus qu'en octobre 2013. Pour une large majorité, il représente carrément un handicap pour la droite: 64%, peut-être à cause des griefs qui lui sont reprochés. Par ailleurs, 73% des Français considèrent qu'il est animé par l'esprit de revanche. 69% pensent qu'il ne sait pas reconnaître ses erreurs. Il ne fait pas beaucoup mieux dans son propre camp, ils ne sont que 52% de nostalgiques chez les sympathisants de la droite et du centre. Dans son parti, Les Républicains, l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous: seuls 53% des adhérents considèrent qu'il est un atout pour la droite et 46% considèrent qu'il a fait son temps. Nicolas Sarkozy espère enrayer ce désamour avec un livre à paraître lundi prochain, où il entend dresser un bilan sans concession de son quinquennat. Ce pourrait être le dernier atout pour relancer sa campagne.
D'après un sondage Elabe pour BFMTV, 63% des Français indiquent ne pas regretter le temps où Nicolas Sarkozy était président de la République. Un homme politique qui aurait désormais fait son temps, pour la majorité de l'opinion.
"La vie d'un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle d'un salarié. Il ne faut jamais l'oublier", a affirmé Emmanuel Macron à l'antenne de BFM TV et RMC mercredi. "N'opposons pas entrepreneurs et salariés", lui a rétorqué Yann Galut. "Parfois on l'impression que le ministre vit dans un autre monde", a ajouté le député socialiste.
Jean-Yves le Drian était, ce mercredi à Paris, en réunion avec ses homologues d'une partie de la coalition militaire internationale contre l'Etat Islamique. Le ministre de la Défense a affirmé qu'"un recul de Daesh" avait été observé "ces dernières semaines". Il a appelé à intensifier la lutte contre l'organisation terroriste afin de la "déraciner sur le terrain et dans les esprits". "C'est le moment d'accroître notre effort collectif en mettant en œuvre une stratégie militaire cohérente" a-t-il déclaré.
En situation de cumul, le député LR Gérald Darmanin quitte l'Assemblée pour se consacrer à sa ville de Tourcoing. C'est avec une "certaine émotion" qu'il a posé sa dernière question au gouvernement mercredi. Le ministre Patrick Kanner lui a envoyé un gros tacle avant de lui répondre. "Pour votre dernière question, j'aurais aimé qu'elle soit plus précise en terme d'argumentation", lui a lancé le conseiller départemental PS du Nord.
Plusieurs cadres du FN sont convaincus que certaines des propositions du parti dans le domaine économique expliquent leurs échecs répétés au second tour d'élections importantes. Il en sera d'ailleurs question lors d'un séminaire à huis-clos début février. Mais déjà, plusieurs camps s'affrontent.
"Qui a donné instruction pour de telles peines?", a interrogé le député PCF Patrice Carvalho mercredi une semaine après la condamnation à 9 mois de prison ferme de huit anciens salariés de Goodyear pour la séquestration de deux cadres en 2014. "Il s'agit de juridictions indépendantes, souveraines qui ont pris ces décisions, nous auront en deuxième instance une décision de justice et vous aurez à l'apprécier", lui a répondu la ministre de la Justice, Christiane Taubira. Le parquet avait décidé de poursuivre les salariés de Goodyear malgré le retrait de la plainte des cadres séquestrés.
Jean-Marie le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement a contesté la multiplication des syndicats en France, responsable de "l'affaiblissement du dialogue social".
L'ancien patron de l'UMP, Jean-François Copé, est de retour sur la scène politique. Faut-il voir dans son livre un premier pas vers la primaire de la droite? "Non", assure le principal intéressé qui rêve depuis toujours de l'Elysée. "Personne ne comprendrait que je puisse prendre maintenant une décision comme celle-là ça n'aurait aucun sens", a-t-il déclaré devant la presse lors d'un déplacement à Lille aux côtés de son épouse.
Alors que le bruit d'un remaniement ministériel court toujours, Fleur Pellerin dément toute substitution au poste de ministre de la Culture.
Un échange vif a eu lieu mercredi sur RMC entre Emmanuel Macron et Mickael Wamen, ex-salarié Goodyear, récemment condamné à neuf mois de prison ferme pour "séquestration". "J'ai voté pour quelqu'un de gauche et aujourd'hui cette personne protège le patronat et uniquement le patronat", s'est emporté le syndicaliste CGT. "Ça n'existe pas d'interdire le licenciement", lui a répliqué le ministre de l'Economie interpellé sur le plafonnement des indemnités aux prud'hommes.
Bernard Cazeneuve, tout en se définissant dans l'interview comme "personnellement agnostique", s'est demandé "comment un être humain peut avoir une vie riche et dense s'il ne s'ouvre pas, à un moment, à la réflexion spirituelle".
S'il revendique son appartenance à la gauche, sans appartenir au PS, le ministre de l'Economie ringardise le clivage gauche-droite en faisant de la réforme son projet politique. Seule cette ligne répond selon lui au progrès et au renouveau nécessaire.
Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron a estimé que le système des indemnités chômage devait être réformé "pour favoriser le retour à l’emploi". "Il faut modifier les règles d'indemnisation, en étant intelligent, et en considérant que quand le cycle économique est meilleur et qu'on recrée des emplois, il faut encore plus mettre de pression et tout faire pour qu'il y ait un retour à l'emploi", a affirmé le ministre de l’Économie.
A 16 mois de l'élection présidentielle, François Hollande pourrait organiser un dernier remaniement de son gouvernement. Michel Sapin, Laurent Fabius et Stéphane Le Foll pourraient faire leurs cartons.
Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron est revenu sur les mesures du "plan pour l’emploi", présentées par François Hollande lundi. "Il comporte une série de solutions très importantes qui contribueront à la baisse du chômage", a estimé le ministre de l’Économie. Avant d’ajouter: "Je pense qu’on doit aller encore plus loin."
Invité ce mercredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron a affirmé ne pas avoir la tête à la présidentielle de 2017. "Je ne suis pas obsédé par la présidentielle de 2017, je suis obsédé par ce qu'on fait pour le pays", a-t-il lancé. S'adressant à Jean-Jacques Bourdin, le ministre de l'Economie a déclaré qu'une telle vision "ne ferait plus avancer le pays". Or, le ministre de l'Economie a assuré être dans le gouvernement car il croit à ce qu'il fait.
Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron est revenu sur l’épineuse question de la déchéance de nationalité. "Considérer que quelqu’un qui est en train de trahir son pays soit exclu de la communauté nationale ne me choque pas", a estimé le ministre de l’Économie. "Ça donne un sens à l’idée de communauté nationale", a-t-il ajouté. "Le président de la République, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont raison de défendre cette idée forte et ce symbole", a affirmé Emmanuel Macron.
Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron a réagi aux rumeurs autour de son départ du gouvernement. A la question "avez-vous envisagé de démissionner?", le ministre de l’Économie a simplement répondu "non". "Si j’étais dans une telle situation, j’aurais la discussion avec le président de la République", a ajouté Emmanuel Macron. "Je me bats dans le gouvernement de Manuel Valls", a-t-il assuré.
Le ministre de l'Economie était l'invité de BFMTV-RMC, mercredi matin. Apprécié dans l'opinion publique mais critiqué dans ses propres rangs, Emmanuel Macron continue de faire son chemin dans les arcanes du pouvoir, alors qu'un sondage publié dimanche évoque une "hypothèse Macron" sérieuse pour 2017.
Marine Le Pen se fait discrète dans les médias depuis le début de l’année. Pourtant, le Front national s’apprête à distribuer sa nouvelle affiche, "La France apaisée". Elle a été révélée par inadvertance dans un reportage télévisé et reprend tous les codes de la communication présidentielle. L’affiche ne porte également pas le logo du parti et est également truffée de clins d’œil aux électeurs de gauche.
Le ministre de l'Économie vit une rentrée 2016 un peu compliquée. L'exécutif n'a pas retenu ses propositions pour lutter contre le chômage, sa loi Macron 2 a finalement été fusionnée avec un autre projet. Fort d'une grande popularité, le principal intéressé reste droit dans ses bottes. Mais des questions sur son avenir au gouvernement se posent.
Apprécié par l'opinion publique, le ministre de l'Economie agace au contraire dans ses propres rangs. Explications en cinq morceaux choisis.
Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy publient chacun un livre dans les jours qui viennent. Selon les premières confidences de l’un et les indiscrétions entourant la parution de l’ouvrage de l’autre, tous deux font leur mea culpa... Pour tenter de mieux revenir sur le devant de scène.
Pamela Anderson était à l'Assemblée nationale ce mardi pour soutenir un proposition de loi contre le gavage des volailles. L'actrice américano-canadienne avait été invitée par la députée EELV Laurence Abeille lors d'une conférence de presse de présentation. Sa venue a agité le Palais Bourbon toute la journée et a même nécessité l'intervention des gendarmes pour canaliser les journalistes. Une effervescence qui n'a pas manqué de faire réagir les députés, qui pour la plupart, craignaient la mise en danger de la filière traditionnelle du foie gras. Une industrie déjà en difficulté que la star d'Alerte à Malibu a qualifiée de "cruelle".
L'initiative de la députée écologiste Laurence Abeille, qui fait venir mardi l'actrice Pamela Anderson à l'Assemblée pour soutenir l'interdiction du gavage des canards et des oies pour produire du foie gras, a suscité une levée de boucliers chez certains députés. "C'est de la politique spectacle", dénonce le socialiste Hugues Fourage. "On atteint le degré zéro de la politique", renchérit le chef de file de Les Républicains Christian Jacob. Pour le chef de file du Front de gauche à l'Assemblée, André Chassaigne, l'initiale arrive à un moment "inopportun" alors que l'épizootie d'Influenza aviaire a entraîné le gel de la production et le non renouvellement temporaire des canards gras et oies dans les élevages du sud-ouest pour plusieurs mois.
