BFMTV
Politique

Nicolas Sarkozy: "Je ne peux me résoudre au déclassement de la France"

Nicolas Sarkozy à la cérémonie de voeux de la fédération du Gard Les Républicains à Nîmes, mercredi 20 janvier 2016

Nicolas Sarkozy à la cérémonie de voeux de la fédération du Gard Les Républicains à Nîmes, mercredi 20 janvier 2016 - BFMTV

Nicolas Sarkozy était à Nîmes ce mercredi soir pour la cérémonie locale des vœux de Les Républicains. Au programme: un discours très axé sur le patriotisme et la volonté de trouver un "projet politique fort" pour son parti.

Le président de Les Républicains (LR) a prononcé ses vœux aux sympathisants, lors d'un discours où le maître mot était la France. "J'aime la France, j'ai la France en moi, je n'y peux rien, j'aime ce lien entre nous", a-t-il affirmé. Nicolas Sarkozy a dit ne pas pouvoir se "résoudre au déclassement de la France. Elle n'est pas fichue, elle a un message universel". "Il faut que vous vous disiez qu'au fond, ils vont nous laisser la France dans un tel état qu'il va nous falloir la redresser", a-t-il ajouté.

La tonalité de ce discours n'est pas sans rappeler son livre à paraître lundi: La France pour la vie aux éditions Plon. L’ancien chef de l'Etat y dresse un bilan de son quinquennat. Néanmoins il n’a pas fait allusion à l’ouvrage lors du meeting.

Les Républicains, "première force politique du pays" 

Nicolas Sarkozy a qualifié son parti de "première force politique du pays", avec ses "240.000 adhérents". Il voudrait que LR soit "la formation politique de la Nation française", afin que "tous les Français", se reconnaissent en elle. Il a annoncé l'organisation d'un Conseil national les 13 et 14 février pour "se poser des questions: qui sommes-nous? Que voulons-nous?", car "Les Républicains doivent avoir un projet politique fort, qui soit débattu et voté", par les adhérents.

Nicolas voudrait "réconcilier les Français avec le travail, la réussite, le mérite", assumer "les racines chrétiennes de la France", pour éviter qu'elle ne se transforme en "un pays où les communautés vivent l'une à côté de l'autre". 

Le président de LR a également tendu la main aux électeurs frontistes, assurant ne pas leur jeter "l'opprobre". Bien au contraire, il a dit vouloir "les convaincre" de toutes ses "forces" de revenir vers son parti. Nicolas Sarkozy a enfin lancé à son public: "J'ai besoin de vous", peut-être une façon de repartir à la reconquête de ses partisans après les résultats du dernier sondage Elabe pour BFMTV.

M.-C M.