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Hollande: le rythme des frappes en Irak et en Syrie "sera accéléré"

François Hollande a annoncé jeudi que le rythme des frappes alliées contre l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie serait "accéléré", lors de ses voeux au corps diplomatique - Jeudi 21 janvier 2016

François Hollande a annoncé jeudi que le rythme des frappes alliées contre l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie serait "accéléré", lors de ses voeux au corps diplomatique - Jeudi 21 janvier 2016 - AFP

François Hollande a annoncé jeudi que le rythme des frappes alliées contre l'organisation jihadiste Daesh en Irak et en Syrie serait "accéléré", lors de ses voeux au corps diplomatique.

"Le rythme des interventions sera accéléré et la France y prend toute sa part", a déclaré le chef de l'Etat français à l'Elysée.

Mercredi, a-t-il rappelé, "les sept principaux contributeurs de la coalition se sont réunis à Paris autour du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian", leur stratégie étant "réaffirmée".

"Elle passe par la libération des villes de Raqa, en Syrie, et de Mossoul, en Irak, parce que c'est là que se situent les centres de commandements de l'Etat islamique", a-t-il enchaîné.

François Hollande a noté qu'au cours de cette réunion avait également été "réaffirmée" la "volonté (...) d'apporter notre soutien aux forces arabes et kurdes qui combattent Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique, NDLR) au sol".

"Sa faiblesse est en fait une forme supérieure d'agressivité"

"Et c'est nécessaire si nous voulons que ces villes et l'ensemble des territoires syrien et irakien puissent être libérés", a-t-il fait valoir.

"La France n'est l'ennemie d'aucun peuple, d'aucune religion, d'aucune civilisation, mais elle a un adversaire qui nous est commun: le terrorisme jihadiste", a martelé le président français.

Ce terrorisme, a-t-il enchaîné, "ne se réclame d'un dieu que pour en bafouer le nom et ne poursuit d'autre quête que celle de la destruction".

"De jour en jour, cette armée terroriste s'affaiblit en perdant du terrain, des ressources et des hommes mais elle s'en prend avec encore plus de barbarie à la population civile et fomente des attentats", a ajouté François Hollande.

Selon lui, "sa faiblesse est en fait une forme supérieure d'agressivité".

A.-F. L. avec AFP