Les parlementaires ne peuvent prendre la parole qu'une fois le chef de l'Etat parti du Congrès.
Alors que François Hollande veut impulser l’union nationale après les attentats perpétrés à Paris vendredi, le reste de la classe politique est plus réservé. Nicolas Sarkozy a fait ses propres propositions au chef de l’État, tandis que Marine Le Pen refuse l’idée même d’union nationale.
François Hollande s'adressera lundi au Congrès à Versailles pour "rassembler la Nation", une procédure rarissime dans l'histoire de la République. Seuls Nicolas Sarkozy et Charles-Louis Napoléon Bonaparte l'ont fait avant lui.
Dimanche soir, le président des Républicains a expliqué avoir "fait des propositions" à François Hollande pour améliorer la sécurité du pays. Et a promis d'être "constructif" si le chef de l'Etat les suivait.
Le chef de l'Etat a confié aux responsables parlementaires vouloir prolonger l'état d'urgence de trois mois.
Recherchant l'unité nationale qui avait suivi les attentats de janvier François Hollande reçoit dimanche les principaux responsables politiques français. Sur le perron de l'Elysée, Nicolas Sarkozy a décroché quelques flèches.
Un report de la Cop21 est inenvisageable a dit Manuel Valls à l'opposition et à Nicolas Sarkozy. Mais l'entourage de ce dernier dément que l'ancien chef de l'Etat ait formulé cette suggestion lors d'un entretien dimanche avec François Hollande.
Du rapport à la Russie dans la crise syrienne à la politique d'immigration de la France et de l'Europe, l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a exposé ses projets dans la cour de l'Elysée après s'être entretenu une heure avec François Hollande.
La ministre de la Justice a affiché son soutien dimanche aux enquêteurs chargés de l’affaire des attentats de Paris. Chritiane Taubira a également lancé un appel au "respect de la diginité des victimes" après la diffusion sur internet de photos montrant des corps de victimes.
Le Premier ministre était en visite à la cellule antiterroriste de la Préfecture de police de Paris dimanche. Manuel Valls a réitéré ses appels à "la résistance" contre le terrorisme. "Dans une guerre, ce qui est essentiel c’est l’union sacrée", a-t-il martelé, rappelant les mesures de sécurité mises en œuvre.
Entre le match France-Allemagne d'où il a été exfiltré au Congrès qui se tiendra lundi, François Hollande aura dirigé un conseil des ministres, un conseil de défense et se sera entretenu avec des responsables internationaux et nationaux après une visite sur un site attaqué, le Bataclan. Retour sur des heures de crise.
Interrogé ce samedi sur TF1 sur la tenue de la Cop 21 et des élections régionales, Manuel Valls a confirmé qu’elles auraient bien lieu aux dates prévues.
Invité ce samedi du 20 heures de TF1, le Premier ministre est revenu sur les attentats extrêmement meurtriers de Paris. La France est en guerre contre un ennemi, Daesh.
"On peut à ce stade des investigations dire que très vraisemblablement, ce sont trois équipes de terroristes coordonnées qui sont à l'origine de cette barbarie", a indiqué vendredi soir Le procureur de la république de Paris, François Molins, lors d'une conférence de presse.
Au lendemain des attentats extrêmement meurtriers à Paris, la ministre de la Justice a salué "le courage et le sang-froid dont font preuve les Français". "Nous adressons aux familles des victimes nos sincères condoléances", a également ajouté Christiane Taubira. "Pour ce qui concerne l'enquête, le parquet antiterroriste est mobilisé depuis vendredi soir et présent sur toutes les scènes de crime" a rappelé la Garde des Sceaux avant d'affirmer que "plusieurs dizaines de victimes ont été identifiées et c'est la cellule de soutien psychologique qui est en charge de prévenir les familles et de les accompagner".
Au lendemain des attentats extrêmement meurtriers à Paris, le ministre de l’Intérieur a annoncé ce samedi la mobilisation de 1.500 militaires. "J'ai pris des dispositions pour déployer sur l'ensemble du territoire des forces de sécurité, des forces mobiles, de manière à assurer une présence extrêmement forte dans les transports, sur les axes de communication et dans le centre-ville de Paris", a indiqué Bernard Cazeneuve.
La présidente du Front national a estimé ce samedi que "la France et les Français ne sont plus en sécurité". "Des mesures d’urgence s’imposent. La France doit enfin déterminer quels sont ses alliés et quels sont ses ennemis", a déclaré Marine Le Pen, fustigeant les États "qui ont une attitude ambiguë avec les entreprises terroristes".
L'ancien président Nicolas Sarkozy a réclamé samedi des "inflexions majeures" en matière de sécurité, au lendemain des attentats extrêmement meurtriers de Paris, affirmant que "la guerre que nous devons livrer" devait être "totale" contre les terroristes. "Rien ne peut être comme avant. Le terrorisme a fait trop de victimes", a ajouté le président du parti Les Républicains.
Le chef de l’Etat a désigné le groupe Daesh comme étant responsable des attentats. François Hollande a par ailleurs décrété trois jours de deuil national après la série d’attaques meurtrières à Paris.
Après les attaques sanglantes de vendredi soir à Paris, le secrétaire général des Républicains Laurent Wauquiez a appelé à enfermer dans des "centres d'internement anti-terroristes" les 4.000 individus fichés en France.
Suite aux différentes attaques qui ont eu lieu vendredi soir dans Paris et près du stade de France, François Hollande a pris la parole depuis l'Élysée. "Il y a des dizaines de tués, beaucoup de bléssés, c'est une horreur" a déclaré le président de la République. Le chef de l'État a mis en place l'état d'urgence, et a décidé de fermer les frontières. François Hollande a demandé aux Français de faire preuve "d'unité de solidarité et de sang-froid". Un conseil des ministres exceptionnel va se tenir dans la nuit a l'Élysée.
Dans une nouvelle tribune publiée sur Facebook, le Premier ministre aborde la question du droit de vote des étrangers. Pour lui, la solution à cette question doit passer par l'élargissement des conditions d'obtention de la nationalité.
En déplacement à Dijon, la Premier ministre Manuel Valls a multiplié les hommages aux fonctionnaires en saluant le travail de chacun pour une fonction publique "moderne et réactive".
