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Arnaud Danjean: "Schengen, c'est des dispositifs répressifs que nous n'utilisons pas à plein régime "

Arnaud Danjean: "Schengen, c'est des dispositifs répressifs que nous n'utilisons pas à plein régime "

Arnaud Danjean, député européen Les Républicains, était l'invité de Ruth Elkrief mardi soir sur BFMTV. Le membre de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen est revenu sur les failles des services de renseignement en Europe. "Schengen, c'est des dispositifs répressifs, d'information, mais que nous n'utilisons pas à plein régime. Ça n'est pas que la liberté de circulation (…) Il y a un tas d'informations qui passent à l'as", a expliqué l'élu européen.

Attentats: poursuivre le match France-Allemagne était nécessaire, estime Kanner

Attentats: poursuivre le match France-Allemagne était nécessaire, estime Kanner

Le ministre des Sports, Patrick Kanner, s'est déplacé mardi au Stade de France, aux abords duquel trois kamikazes se sont fait exploser. Selon lui, la décision de poursuivre le match était nécessaire. "Avec les équipes du stade, on a décidé de maintenir le match jusqu'au bout pour éviter tout phénomène de panique", s'est justifié le ministre. Patrick Kanner a tenu à remercier "tous ceux qui ont sauvé 80.000 personnes" et a salué l'efficacité de la sécurité pendant l'évènement.

L'union sacrée des politiques se fissure à droite

L'union sacrée des politiques se fissure à droite

Lundi lors du Congrès réuni à Versailles, la quasi-unanimité des parlementaires ont chanté à l'unisson la Marseillaise. Mais sur le fond, l'opposition ne compte pas faire de concessions au gouvernement. Christian Jacob, le chef de file des députés Les Républicains, a rejeté à la tribune la proposition de François Hollande de réviser la Constitution. Si Les Républicains ont salué les inflexions du gouvernement, qui a tenu compte de leurs demandes, beaucoup d'entre eux estiment que ces mesures arrivent trop tard. À l’intérieur du parti, une autre voix se fait entendre, celle d’Alain Juppé. Le candidat aux primaires et ses proches défendent depuis vendredi l’impératif d’unité nationale, préférant reporter débat politique à plus tard.

Juppé: "Il faut que les français musulmans disent clairement  nous ne voulons pas de cette religion"

Juppé: "Il faut que les français musulmans disent clairement nous ne voulons pas de cette religion"

Invité de de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC, Alain Juppé a souhaité que les musulmans de France s'exprime contre le fanatisme religieux :" Pour moi, la laïcité c'est la liberté pour tous les français de pratiquer la religion de leur choix, y compris les musulmans. À une condition: c'est que les Français musulmans disent clairement qu'ils n'ont rien avoir avec ce fanatisme, cette barbarie" a expliqué Alain Juppé. Le maire de Bordeaux s'est déclaré favorable aux expulsions ou aux emprisonnements des imams qui prônent la haine: "il existe une infraction d'apologie de la violence et du terrorisme, de l'antisémitisme. Et on a durci les peines, ils risquent jusqu'à sept ans de prisons, il faut donc les mettre en prison. Et ceux qui ne sont pas français doivent être expulsés" a-t-il déclaré.

Alain Juppé: " Je pense que nous avons tous les outils pour agir"

Alain Juppé: " Je pense que nous avons tous les outils pour agir"

Alain Juppé était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC. L'ancien Premier ministre est revenu sur les propositions de François Hollande pour lutter contre le terrorisme. Il estime que l'arsenal juridique déjà existant est suffisant : "je trouve qu'aujourd'hui l'outil juridique qui est à la disposition des pouvoirs publiques et du gouvernement est sans doute suffisant, je pense que nous avons tous les outils pour agir" a affirmé le maire de Bordeaux. Alain Juppé a qualifié le recrutement de 8.500 fonctionnaires, annoncé par le Président, comme une "bonne nouvelle".

Les parlementaires réunis en Congrès chantent la Marseillaise

Les parlementaires réunis en Congrès chantent la Marseillaise

Lundi les parlementaires des deux chambres se sont réunis en Congrès à Versailles à la demande du président de la République. Pour la première fois du quinquennat, François Hollande s'est exprimé devant les députés, les sénateurs et les membres du gouvernement. À la fin du discours du chef de l'État, l'ensemble des députés se sont levés et ont chantés la Marseillaise, et une fois l'hymne terminé, quelques "vive la France" sont remontés de l'hémicycle.

Laurent Wauquiez: "aujourd'hui notre système législatif ne permet d'agir qu'une fois que les terroristes sont passés à l'acte"

Laurent Wauquiez: "aujourd'hui notre système législatif ne permet d'agir qu'une fois que les terroristes sont passés à l'acte"

"Réviser la Constitution pour réviser la Constitution ne sert à rien". Laurent Wauquiez, secrétaire général des "Républicains", a réagi sur BFMTV au discours de François Hollande devant le Congrès réuni ce lundi à Versailles. Pour lutter contre les terroristes, le député de Haute-Loire souhaite "qu'on puisse basculer dans un système de rétention administrative, où on les met hors d'état de nuire dès qu'on a un soupçon".

Hollande veut "faire évoluer" la Constitution pour agir contre "le terrorisme de guerre"

Hollande veut "faire évoluer" la Constitution pour agir contre "le terrorisme de guerre"

François Hollande a exprimé ce lundi devant le Congrès réuni à Versailles son souhait de "faire évoluer la Constitution pour permettre aux pouvoirs publics d'agir, conformément à l'état de droit, contre le terrorisme de guerre". Selon le président, l'article 16, qui régit les conditions d'attribution des pouvoirs exceptionnels au président, et l'article 36, qui porte sur l'état de siège, ne sont "pas adaptés à la situation que nous rencontrons". La Constitution doit, selon lui, offrir un "outil approprié pour fonder la prise de mesures exceptionnelles pour une certaine durée sans recourir à l'état d'urgence et sans compromettre l'exercice des libertés publiques".

Hollande: "Nous poursuivrons nos frappes contre Daesh au cours des semaines à venir"

Hollande: "Nous poursuivrons nos frappes contre Daesh au cours des semaines à venir"

"La France va intensifier ses opérations en Syrie", a déclaré ce lundi François Hollande devant l’ensemble des parlementaires, réunis en Congrès à Versailles, trois jours après les attentats du 13 novembre. "Nous poursuivrons nos frappes contre Daesh au cours des semaines à venir", a indiqué le chef de l’État, précisant que le porte-avion Charles-de-Gaulle se rendra en Méditerranée orientale. "Il n’y aura dans cette action aucun répit et aucune trêve", a prévenu le président de la République.

Cazeneuve : "Celui qui s'en prend à la République, la République le rattrapera"

Cazeneuve : "Celui qui s'en prend à la République, la République le rattrapera"

Bernard Cazeneuve a confirmé que depuis l'instauration de l'état d'urgence, il y avait eu en France 23 interpellations et 31 armes saisies. Le ministre de l’Intérieur a affirmé que: "celui qui s'en prend à la République, la République le rattrapera. Elle sera implacable avec lui et avec ses complices". Le ministre de l'Intérieur a souhaité et mis en œuvre "une riposte implacable de la République" face au terrorisme. Il a conclu en déclarant: "les terroristes ne détruiront jamais la République , car c'est la République qui les détruira".