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Attentats de Paris: Wauquiez demande "l'internement" des "4.000 personnes fichées pour terrorisme"

Le secrétaire général des Républicains Laurent Wauquiez.

Le secrétaire général des Républicains Laurent Wauquiez. - BFMTV

Après les attaques sanglantes de vendredi soir à Paris, le secrétaire général des Républicains Laurent Wauquiez a appelé à enfermer dans des "centres d'internement anti-terroristes" les 4.000 individus fichés en France.

En réaction aux attaques qui ont ciblé Paris vendredi soir, faisant au moins 128 morts selon un bilan provisoire, le secrétaire général des Républicains, Laurent Wauquiez, a demandé ce samedi que "les 4.000 personnes vivant sur le territoire français, fichées pour terrorisme", soient "placées dans des centres d'internement anti-terroristes spécifiquement dédiés". 

"On ne peut plus attendre qu'ils passent à l'acte"

"Dans la quasi-totalité des attaques terroristes que nous avons connues, il s'agissait d'individus qui étaient déjà surveillés. On ne peut plus attendre qu'ils passent à l'acte. Je demande que toutes les personnes fichées soient placées dans des centres d'internement anti-terroristes spécifiquement dédiés. Notre système de défense doit maintenant être à la hauteur de la menace. Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la France et de la République", affirme Laurent Wauquiez. 

"On éprouve tous un sentiment d'effroi et de révolte. Toute la France est en communion profonde avec les familles des victimes. On ne peut pas continuer comme ça, on ne peut pas accepter passivement ce monde de terreur pour nos enfants et il faut clairement dire 'ça suffit'", ajoute-t-il.

"C'est eux ou nous"

Selon l'ancien ministre, "nous sommes en guerre et c'est eux ou nous. Il faut agir: oui pour l'état d'urgence mais il faut aller jusqu'au bout de ce qu'il permet". "Nous sommes dans une heure de notre histoire où la sécurité doit être notre seule priorité. Le plus important est d'empêcher à tout prix de nouvelles attaques", affirme-t-il également.

Après les attaques, le président François Hollande a décrété vendredi soir l'état d'urgence sur tout le territoire, entré en vigueur samedi matin en France métropolitaine et en Corse par un décret au Journal officiel.

la rédaction avec AFP