Le Premier ministre, invité du Petit Journal sur Canal +, est notamment revenu sur les individus "fichés S" en France. Sur 20.000, la moitié d'entre eux appartiendraient à la mouvance radicale.
Marion Maréchal-Le Pen a profité d'une question au gouvernement pour évoquer les profils de différents terroristes et en déduire que la "folle" politique de Christiane Taubira plongeait la France dans une insécurité absolue. Une démonstration que n'a pas manqué de railler la ministre de la Justice.
"Le lien entre terrorisme, petit et grand banditisme est flagrant. La plupart de ces terroristes auraient dû être derrière les verrous au moment de leurs crimes contre le peuple français", a lancé mardi la députée FN Marion Maréchal-Le Pen après voir déroulé "un bref résumé des pédigrées d'enfants de la république du laxisme et de l'excuse", citant pêle-mêle Merah, Nemmouche, Kouachi, Coulibaly et Mostefaï. "Quel malgmas", lui a répondu la Garde des Sceaux, "nous sommes dans une situation extrêmement difficile, douloureuse, la moindre des décences aurait appelé que par respect pour les Français blessés dans leurs chairs, que nous soyons exigeants face aux faits, et lorsque les faits démentent les schémas mentaux que nous nous inclinions devant les faits". Evoquant les attentats du 13 novembre, "il se trouve que parmi les terroristes aucun n'avait été incarcéré", a martelé Christiane Taubira.
Selon un sondage OpinionWay pour Valeurs Actuelles, la présidente du Front national marque des points dans l'opinion. Elle est largement en tête des intentions de vote au premier tour des élections régionales en Nord-pas-de-Calais/Picardie à 40%. Au second tour, elle fait jeu égal avec Xavier Bertrand.
Alors que Jean-Yves Le Drian avait assuré donner sa priorité à la région Bretagne en cas d'élections, les attentats de Paris et l'intensification des frappes contre Daesh ont changé la donne. Le ministre de la Défense pourrait même cumuler avec l'aval de François Hollande et malgré les critiques.
L’ancien président de l’UMP publiera fin janvier son septième livre, Le sursaut français. Un tremplin pour la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017?
Après les attentats de Paris, beaucoup de commerces et d'hôtels ont connu une baisse de leur fréquentation. Lundi Manuel Valls a voulu rassurer les professionnels du secteur, en conviant à Matignon des représentants de l’hôtellerie-restauration, des transports et des voyagistes. Depuis les attentats il y a eu de nombreux reports et des annulations de réservations en France, mais l'hôtellerie n'est pas le seul secteur touché. Selon la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, près de neuf commerçants parisiens sur dix ont constaté une baisse de fréquentation de leurs magasins. Depuis ce week-end les touristes et les passants sont de retour dans les magazines. Mais certains commerces ont une crainte : celle de voir le consommateur réaliser leurs achats via internet plutôt que dans les magasins.
Quelques jours après les attentats, la campagne des régionales reprend progressivement ses droits à moins de deux semaines du premier tour. Marine Le Pen tenait une réunion publique lundi soir à Amiens. La présidente du Front national a estimé que la crédibilité du discours de son parti était renforcée depuis les attaques de Paris. Les militants frontistes reconnaissent eux que les mesures prises par le gouvernement depuis les attentats sont les bonnes mais en rappelant qu'elles figuraient dans le programme du parti bien avant le vendredi 13 novembre.
Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC. Le président de Debout la France est revenu sur sa proposition de créer un "centre de détention éloigné" pour les terroristes français en Guyane. "Au lendemain des attentats, et dans la nuit j'aurais arrêté les 300 ou 400 jihadistes connus qui sont dangereux. Je les aurais mis dans un lieu, fermé et éloigné, en état dérogatoire du droit commun. Et ensuite, nous aurions vu au cours des semaines qui passent, leur degré de dangerosité. Si nous en envoyons pas de signal très fort à ses barbares que la démocratie est capable de se défendre, que ferons nous demain si il y a un autre attentat?" s'est interrogé le député de l'Essonne
Invité de de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC, Nicolas Dupont-Aignan a souhaité que le rétablissement des contrôles aux frontières soit maintenu après la fin de la Cop21: "Il faut un système performant de contrôles aux frontières, qui ne limitera pas bien sur toutes les intrusions, mais qui en limitera les risques et permettra de tracer davantage les mouvements des passagers entre la France et les autres pays. (…) Il y a des radars sur toutes les routes de France, mais pas un seul sur les frontières qui flashe tous les gens qui passent" s'est justifié le maire de Yerres.
Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout la France et candidats aux régionales en Ile-de-France, était mardi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et sur RMC.
La cote de popularité de François Hollande est à son point le plus haut depuis un an.
François Hollande a débuté lundi un marathon diplomatique pour convaincre ses partenaires occidentaux de créer une grande coalition internationale en Syrie, en incluant la Russie. Ce mardi, il rencontre le président américain Barack Obama, avant Angela Merkel mercredi puis Vladimir Poutine, jeudi.
La campagne pour les élections régionales de décembre prochain a commencé ce lundi, à deux semaines du premier tour. Une campagne forcément impactée par les attentats de Paris du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. "On ne peut plus faire campagne de la même manière et on ne peut plus faire campagne sur les mêmes sujets (…) L'intérêt des électeurs portent désormais sur les questions de sécurité", a expliqué Thierry Arnaud, chef du service politique de BFMTV.
Les deux députés se sont rendus à la maison d'arrêt de Nanterre sous l'oeil des caméras de M6 pour s'informer sur le phénomène de radicalisation derrière les barreaux.
Invitée de de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur BFMTV et RMC, Rachida Dati a estimé que la politique d'intégration française est une des causes des attentats de Paris: "Il faut une politique d'intégration pas pour ceux qui arrivent, mais pour ceux qui sont nés ici. On a engendré des monstres et on a laissé faire, ça c'est une réalité" a affirmé l'ancienne ministre. Rachida Dati a critiqué la proposition du Premier ministre Manuel Valls de créer des centres de déradicalisation: "On met qui en face?" s'est interrogée la députée européenne.
Rachida Dati était l'invitée de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur BFMTV et RMC. L'ancienne garde des Sceaux a souhaité que les attentats de Paris servent à changer la classe politique: "J'espère que cet électrochoc va pousser la classe politique à revoir leur logiciel, leur fonctionnement, leur vision, leur attitude". Rachida Dati a déclaré que "ces attentats sont une réplique de ce qui s'est passé en janvier". "Ce qui s'est passé vendredi se ne sont des attentats aveugles, ce sont des attentats ciblés, ils ciblent tout le monde" a estimé l'ancienne ministre.
"Nous allons intensifier nos frappes, choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possible", a déclaré lundi François Hollande lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre britannique, David Cameron. Le Président a indiqué que Le porte-avions Charles-de-Gaulle avait été mandaté pour "frapper et frapper dur Daesh".
Rachida Dati, députée européenne et maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris, était lundi matin l'invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et sur RMC. En tant qu'eurodéputée, elle était rapporteur au Parlement européen d'un rapport voté le 19 octobre dernier, consacré à la prévention de la radicalisation et du recrutement d'Européens par les terroristes.
Selon des propos rapportés par Libération samedi, la candidate Les Républicains aurait pris l'exemple d'Abdelhamid Abaaoud, vu fraudant le métro le soir des attentats, pour justifier ses mesures visant à améliorer la sécurité dans les transports en Ile-de-France. Un raccourci que France 3 a remis dans son contexte.
Le président de la République se lance dans une semaine intense, émaillée de deux déplacements à l'étranger et de nombreuses rencontres avec d'autres dirigeants. Au programme: la riposte contre Daesh, après les attentats de Paris, et la préparation de la Cop21, qui s'ouvrira le 30 novembre.
Marion Maréchal-Le Pen répond ce dimanche à la polémique suscitée la veille par un entretien accordé au quotidien d'extrême droite Présent, dans lequel elle avance que les musulmans "ne peuvent avoir exactement le même rang que la religion catholique" en France. Et dénonce une "interprétation totalement erronée" de ses propos.
Le ministre de la Défense a tenu à nuancer dimanche les propos de Manuel Valls qui avait évoqué jeudi un "risque d'armes chimiques ou bactériologiques". "C'est très compliqué d'utiliser l'arme chimique à partir d'un territoire sur un autre", a avancé Jean-Yves Le Drian ce dimanche.
Toujoiurs candidat à la présidence de la région Bretagne, Jean-Yves Le Drian se dit prêt à rester ministre de la Défense.
Samedi, le ministre de l'Economie a affirmé que la France portait une "part de responsabilité" dans le "terreau" sur lequel le jihadisme a pu prospérer.
Jean-François Copé raconte ce samedi avoir "applaudi" le discours de François Hollande au Congrès de Versailles. Avant de nuancer: "Je considère que dire, comme l'a fait le gouvernement, 'laissons filer le déficit public pour financer notre défense' est une erreur.
Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron est venu samedi en compagnie de son homologue allemand, Sigmar Gabriel, se recueillir place de la République à Paris en hommage aux victimes des attentats. "Nous allons faire des propositions concrètes, continuer à travailler pour avoir une initiative franco-allemande en réponse à ce qui vient de se passer, parce que ce n'est pas seulement un défi français, c'est un défi européen", a-t-il affirmé.
Les deux ministres ont tenu à venir ensemble place de la République pour rendre hommage aux victimes des attentats. Ils ont promis de "continuer à travailler pour avoir une initiative franco-allemande en réponse à ce qui vient de se passer".
Alors que la droite lui demande une "clarification" de sa situation, Jean-Yves Le Drian "n'a pas forcément de choix à faire" entre son poste de ministre de la Défense et sa candidature aux régionales en Bretagne, estime son collègue Jean-Marie Le Guen.
La ministre de la Justice Christiane Taubira a dressé vendredi un premier bilan de la prise en charge des victimes des attentats de Paris qui ont fait 130 morts. "Nous avons pris des dispositions pour que les familles soient totalement déchargées des démarches administratives", a précisé la ministre.
