L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant ne tarit pas d'éloges au sujet de Charles Pasqua décédé lundi 29 juin, à l'âge de 70 ans. Il a été son collaborateur au ministère de l'intérieur à partir de 1994. "Charles Pasqua incarnait effectivement l'autorité et la volonté de faire respecter la loi", a-t-il déclaré lors d’une cérémonie d’hommage aux Invalides vendredi matin.
Le député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier veut mettre en place "un droit de retrait" au travail en cas de température supérieure à 35°C.
Jean-Marie Le Pen s'est rendu ce vendredi matin au siège du Front national. La justice ayant annulé sa suspension ce jeudi, le président d'honneur a voulu retrouver son bureau. Mais aucune réunion n'est prévue jusqu'au 10 juillet et le vote des militants sur la suppression de ce titre. Le patriarche reste remonté contre Florian Philippot et sa fille Marine, qui ne souhaitent pas son retour. "Moi je viens les mains ouvertes. Mais si on veut me faire la guerre, je suis prêt à la faire", a déclaré le fondateur du FN.
Plusieurs personnalités de droite ont rendu hommage vendredi à Charles Pasqua, lors d'une cérémonie d'obsèques qui s'est tenue aux Invalides.
Les obsèques d'Hervé Cornara, le chef d'entreprise dont Yassin Salhi a avoué l'assassinat, ont eu lieu vendredi matin à en présence du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, visiblement ému à la sortie de l'église de Fontaines-sur-Saône, dans le Rhône.
"Monsieur Hollande, accueillez-moi en France", a demandé le fondateur de WikiLeaks, dans une lettre ouverte publiée ce vendredi par Le Monde. L’Elysée a fait savoir dans la foulée que cette demande était rejetée.
Débarqué de son poste, Nicolas Bourriaud, actuel directeur de la prestigieuse école parisienne, pourrait être remplacé par Eric de Chassey, qui préside la Villa Médicis à Rome, selon des révélations du Canard Enchaîné.
Invitée ce vendredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Marisol Touraine est revenue sur l'ouverture de la PMA aux homosexuelles, préconisée par le Haut-Conseil à l'Egalité mardi. "A titre personnel, j'ai toujours dit que j'y étais favorable. Mais à partir du moment où ça n'a pas été introduit dans la loi du 'Mariage pour tous', il apparaît difficile d'en faire une loi à part", a déclaré la ministre du Droits des femmes. "Un jour, les choses iront dans ce sens-là. Mais on nous reproche en permanence qu'il y a encombrement législatif", a ajouté Marisol Touraine.
Invitée ce vendredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Marisol Touraine est revenue sur la situation de la gestation pour autrui en France. "Elle doit rester interdite", a fermement répondu la ministre des Affaires sociales. "J'y suis résolument hostile", a-t-elle ajouté. "Mais les enfants ne peuvent payer la manière dont ils ont été conçus. On ne peut pas en faire des fantômes", a indiqué Marisol Touraine, préconisant d'attendre l'avis de la Cour de cassation ce vendredi sur la question d'inscrire ou non à l'Etat civil les enfants nés de mères porteuses à l'étranger.
Marisol Touraine, invitée de BFMTV et RMC vendredi, estime que les enfants nés de mère porteuse doivent être inscrits à l'État civil, mais que la GPA doit rester illégale.
Guy Bedos s'est dit "très choqué" jeudi soir par la suppression possible des Guignols de la prochaine grille de rentrée de Canal Plus. Criant à "la censure", il estime que Vincent "Bolloré, l'ami de Nicolas Sarkozy veut supprimer une émission emblématique". "Ce n'est pas une urgence", c'est purement "politique", en "anticipation de la présidentielle en 2017", selon humoriste et comédien.
"La caricature et l'impertinence sont nécessaires, elles doivent bien-sûr se renouveler", a réagi Manuel Valls jeudi au sujet de l'émission des Guignols de l'Info qui pourrait disparaître de la grille de Canal Plus à la rentrée prochaine. "Nous avons besoin de pouvoir sourire même quand c'est à notre dépend", a glissé le Premier ministre.
Nicolas Sarkozy est-il vraiment responsable de l'arrêt des Guignols de Canal+? L'entourage du président de l'UMP dément.
La justice a annulé jeudi la suspension de Jean-Marie Le Pen du Front national, une décision que "conteste" le parti d'extrême droite qui a annoncé son intention de faire appel. "Surprise", Marine Le Pen a expliqué à BFMTV être en désaccord avec "l'analyse du tribunal" mais rappelle qu'une procédure est en cours au sein du parti pour valider la suppression de la présidence d'honneur du cofondateur.
Dans un nouveau rapport publié jeudi, la Cour des comptes reproche notamment à Pôle emploi celui de consacrer trop peu de temps à la collecte des offres d’emploi. "Plus le chômage dure, moins les services de Pôle emploi sont importants, ce qui nous apparaît totalement paradoxal", pointe Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes.
"Dans la tête des gens la séparation est faite et refaite. Plus personne ne pense une seconde que Jean-Marie Le Pen s'exprime au nom du Front National", a commenté Florian Philippot juste après l’annonce l’annulation jeudi de la suspension de Jean-Marie Le Pen du Front National. "Ce n'est pas impossible que nous fassions appel", a par ailleurs précisé le vice-président du FN.
"Jean-Marie peut de nouveau demain matin recommencer à utiliser son bureau et tous le moyens qui étaient mis à sa disposition et siéger à tous les organes dont il fait partie", a annoncé avec "plaisir", son avocat jeudi." A priori Jean-Marie Le Pen est de retour", a conclu Frédéric Joachim sous réserve d'un appel du parti.
Le tribunal de Nanterre a annulé la suspension de Jean-Marie Le Pen du Front national, et demande à ce qu'il redevienne adhérent. Le FN a décidé de faire appel.
"Je voudrais adresser ce message aux chefs d'entreprise chinois, venez investir en France, venez vous installer en France", a lancé jeudi Manuel Valls à Toulouse en présence de son homologue chinois notamment avant de poursuivre avec quelques mots en chinois. "J'espère que j'ai bien prononcé parce que sinon, si on se trompe de phonétique ça peut créer des incidents diplomatiques", a enchaîné le Premier ministre en clôture du sommet économique franco-chinois "Innovons pour l’avenir, bâtissons ensemble".
Montrer les coulisses du palais, comment les décisions sont arrêtées, quels talents sont mis en œuvre. Voilà, pour l'Elysée, l'objectif de cette mini-série d'un peu plus de 17 minutes dont un premier épisode a été mis en ligne mardi. Une démarche jugée sévèrement par l'opposition qui n'en voit simplement pas l'intérêt.
Avec humour, ironie ou agacement, plusieurs personnalités politiques ont réagi à l'annonce hier du probable arrêt des Guignols de l'info, sur Canal+ .
Dominique Strauss-Kahn, récemment débarrassé de ses ennuis judiciaires, devance François Hollande comme candidat de gauche préféré pour l'élection présidentielle de 2017, selon un sondage Viavoice publié jeudi dans Libération.
Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 73% des Français ne sont pas d'accord avec François Hollande lorsqu'il affirme que l'économie française, "robuste", "n'a rien à craindre de ce qui pourrait se produire" en Grèce.
Le maire EELV du 2e arrondissement de Paris met en garde des préjudices que peuvent entraîner l'ouverture d'une enseigne de restauration rapide dans le quartier de Montorgueil.
Manuel Valls a critiqué mercredi à l'Assemblée nationale Nicolas Sarkozy, président des Républicains, et ses "analyses trop rapides" sur la Grèce, qui se serait placée "de fait" hors de la zone euro.
Tout en déclarant qu'un accord avec la Grèce était toujours possible et souhaitable, Manuel Valls a pris le temps mercredi de revenir sur les propos de Nicolas Sarkozy sur le sujet. " Je veux m'inscrire en faux contre les déclarations notamment d'un ancien président de la République qui déclare que la Grèce est sortie de fait de la zone euro", a déclaré le Premier ministre qui a jugé de "telles déclarations sont contreproductives et pas responsables". Il a revanche "saluée les déclarations responsables" de François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin sur ce dossier.
François Hollande a souligné mercredi que, "comme Européen", il se refusait à une "dislocation de la zone euro". A son arrivée à Lyon pour un sommet sur le réchauffement climatique et les collectivités territoriales, le chef de l'Etat a affirmé qu'il cherchait "l'accord, la négociation, la raison". Le Président a enfin répété qu'il n'y avait "pas de risque majeur pour la France".
Interrogée par la presse mercredi sur la proposition de Nicolas Sarkozy d'armer Frontex, le porte-parole du gouvernement a jugé que le président de Les Républicains faisait "beaucoup de politique intérieure" sur cette question comme sur la Grèce. "A force de vouloir sur ces questions-là montrer qu'on est monsieur plus, on est plutôt quelquefois monsieur en retard", a déclaré Stéphane Le Foll.
Après le scandale des révélations des écoutes de la NSA sur des responsables politiques et économiques Français, l'ancien ministre de l'Economie ne croit pas aux bonnes intentions de Barack Obama. Lui qui, selon ces informations, a été sur écoute, veut que le président Américain prouve davantage que ce système a pris fin.
Les institutions européennes doivent décider mercredi si elles octroient à la Grèce, en défaut de paiement, une nouvelle aide financière pour éviter une sortie du pays de l'euro. Nicolas Sarkozy a estimé, dans un entretien au Monde, qu'Athènes avait "suspendu, de fait, son appartenance à la zone euro".
Invité ce mercredi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Alain Juppé est revenu sur l’impôt sur la fortune. "Je l’ai supprimé quand j’étais ministre du budget en 1986 et j’ai commis l’erreur de l’alourdir en 1995" après que la gauche l'eut rétabli, a déclaré le maire de Bordeaux. "Lorsque tous ceux qui ont de l’argent se seront installés ailleurs, qui payera?", s’est interrogé l’élu des Républicains. "Je pense qu’il faut inciter l’argent à rester en France et à s’investir dans les entreprises françaises", a ajouté Alain Juppé.
