"J’ai servi d’instrument pour la conquête du pouvoir." Valérie Trierweiler, l’ancienne compagne de François Hollande, étrille une nouvelle fois le chef de l’Etat ce mercredi dans les colonnes du Parisien. "J’ai cru à cet amour, mais il n’y avait pas de place pour une autre femme dans cette histoire", affirme la journaliste, faisant référence à Ségolène Royal. "Maintenant, ils peuvent se retrouver et s’entraider. Utiliser à leur profit les médias et le pouvoir dont ils raffolent l’un comme l’autre", poursuit Valérie Trierweiler.
La proposition de loi sur la neutralité religieuse, après l'affaire de la crèche privée "Baby Loup", est débattue ce mercredi à l'Assemblée. L'article 2, qui proposait d'étendre un principe de neutralité religieuse à toutes les structures subventionnées d'accueil des mineurs, a été écarté. Le débat révèle les crispations sur les questions de laïcité dans un contexte post-attentats.
Venue défendre la motion "A" du Parti socialiste avant le congrès de Poitiers prévu début juin, Manuel Valls a appelé les militants à "faire bloc" au côté du gouvernement dans le but de défendre la République.
Sous le feu des critiques en France de ses opposants à l'UMP, François Hollande a assumé mardi sa rencontre la veille à Cuba avec Fidel Castro, assurant que son intention "n'était pas de donner un blanc-seing à qui que ce soit".
Si l'ex-président de la République n'a "pas pris d'engagement ferme" concernant la loi Taubira légalisant le mariage homosexuel, Nicolas Sarkozy a déjà annoncé qu'il souhaitait "réécrire" le texte.
Alors que Jean-Marie Le Pen a annoncé lundi la création d'une "formation" pour "rétablir la ligne politique" du FN, plusieurs membres historiques du parti se disent intéressés. Le fondateur du Front national s'est récemment rapproché de l'extrême droite la plus dure.
Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, qui sera le candidat du PS aux régionales de décembre en Ile-de-France, a annoncé mardi qu'il déléguerait aux vice-présidents de l'Assemblée le soin de présider les séances au plus fort de la campagne électorale. "Je m’appliquerai une schizophrénie totale", a déclaré Claude Bartolone.
Manuel Valls s'en est pris mardi aux "attaques personnelles" et aux "mots insupportables" tenus par Nicolas Sarkozy à l'encontre de Najat Vallaud-Belkacem, alors que la droite est en pleine offensive contre la réforme des collèges de la ministre de l'Education. "Séance après séance le Premier ministre montre qu'il est à la dérive, il est extrêmement irritable", a commenté mardi le député UMP Guillaume Larrivé qui lui conseille de prendre "une tasse de camomille ou quelques jours de repos à la campagne".
Alors que l'opposition continue de demander le retrait de la réforme sur le collège, Manuel Valls a défendu longuement mardi à l'Assemblée nationale "une réforme de justice, de progrès". Le Premier ministre également pris la défense de celle qui la porte: la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem.
Alors que l'opposition continue de demander le retrait de la réforme sur le collège, Manuel Valls a défendu longuement mardi à l'Assemblée nationale "une réforme de justice, de progrès". Le Premier ministre également pris la défense de celle qui la porte: la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem. "Le gouvernement a fait le choix d'une réforme qui lutte contre les inégalités", martelé l'hôte de Matignon.
Violemment attaquée par Nicolas Sarkozy à propos de la réforme du collège, Najat Vallaud-Belkacem a réagi ce mardi aux propos de l’ancien chef de l’État. "Bien sûr, tout le monde peut avoir un avis sur tout. Mais quand on s’est acharné à saccager l’école, en supprimant 80.000 postes d’enseignants (…), on n’a aucune leçon à donner", répond la ministre de l’Éducation nationale. "Cette réforme a pour ambition de faire réussir tous les élèves", a conclu Najat Vallaud-Belkacem.
Dans une violente diatribe contre le vice-président du FN, Jean-Marie Le Pen a accusé lundi Florian Philippot "de placer ses mignons" au FN. "Je considère que ça déshonore celui qui insulte pas celui est visé par l'insulte", a réagi le bras droit de Marine Le Pen auprès de BFMTV mardi.
Le député PS Jean Glavany a jugé mardi "grotesque" que l'UMP se dise choquée par la visite de François Hollande à Fidel Castro à Cuba. "Vous voulez que je vous fasse la liste des dictateurs que l'UMP fréquente depuis des décennies?", a-t-il déclaré.
Benoît Hamon a rétorqué mardi à l'UMP choquée par la visite de François Hollande à Fidel Castro. "Monsieur Sarkozy dormait presque avec monsieur Kadhafi sous une tente à Paris et il est choqué?", a noté le député socialiste pour qui le déplacement du Président à Cuba était "logique".
Le PS juge "grotesque" les cris d'orfraie de l'UMP sur la rencontre entre Fidel Castro et François Hollande, lundi à Cuba. Benoît Hamon rappelle d'ailleurs que Nicolas Sarkozy avait, lui, reçu à Paris le dictateur libyen Mouammar Kadhafi.
Comme il le fait depuis quelque temps, Jean-Marie Le Pen a ciblé lundi nommément le vice-président du FN, Florian Philippot, mais cette fois en glissant des sous-entendus sur son homosexualité.
Le maire de Béziers, Robert Ménard, a enjoint lundi dans une lettre les députés à autoriser les statistiques ethniques. La semaine dernière, le fondateur de Reporters sans frontières avait suscité une vive polémique après avoir évoqué un décompte des élèves musulmans de sa commune. "Tous les débats sont les bienvenus", a réagi le député UMP Bruno Le Maire mardi sur BFMTV. "Je rappelle juste que ce qu’a fait Robert Ménard à Béziers, ça n’est pas de la statistique ethnique, c’est du comptage des enfants. Ça n’est pas la même chose et ça n’est pas acceptable dans notre République. Je ne vois pas à quoi ça sert et je vois très bien à quoi ça peut conduire", a poursuivi l’ancien candidat à la présidence de l’UMP.
Le député UMP s'oppose à la mise en place de quotas qui obligeraient les pays européens à accueillir des demandeurs d'asile pour soulager les pays méditerranéens. Eric Ciotti souhaiterait que l'Union européenne s'inspire de la politique migratoire de l'Australie.
"La République, c’est une belle idée. Je trouve très bien que nous nous revendiquions de la République", a indiqué Bruno Le Maire mardi sur BFMTV. "J’ai fait campagne pour la présidence de l’UMP. Ma position, elle était simple. Il n’était pas nécessaire de changer de nom", a rappelé le député UMP de l’Eure, qui a finalement "voté pour le changement de nom" parce qu’il "croit à l’unité de (sa) formation politique".
"Je pense que tout ce qui va dans le sens de la fermeté, de l’arraisonnement des navires de trafiquants (…) va dans le bon sens", a indiqué Bruno Le Maire mardi sur BFMTV alors que l’Union européenne a demandé lundi l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU pour effectuer des opérations militaires contre les passeurs en Méditerranée. Le député UMP s’est par contre opposé à l’établissement de quotas pour que chaque pays de l’Union accueille des réfugiés. "Qu’on retire à chaque Etat sa souveraineté pour savoir qui peut ou ne peut pas accueillir des migrants et qu’on fasse des quotas (…) je ne suis clairement pas d’accord (…) c’est à chaque Etat de décider souverainement qui il accueille ou non sur son territoire", a affirmé Bruno Le Maire.
"Je suis fasciné par la manière dont la gauche française regarde avec tant de complaisance Fidel Castro", a indiqué le député UMP Bruno Le Maire mardi sur BFMTV, alors que François Hollande a rencontré la veille à La Havane l’ancien dictateur cubain. "C’est une dictature de la pire espèce, qui a opprimé des dizaines de milliers de Cubains (…) qui a contrôlé la liberté de la parole à Cuba, qui a emprisonné et fait violence aux homosexuels de Cuba. C’est ça la réalité du régime castriste", a poursuivi l’ancien candidat à la présidence de l’UMP, qui "ne vois pas quel honneur on peut avoir à rencontrer Fidel Castro."
Le député UMP Bruno Le Maire n'a pas apprécié la rencontre entre le président de la République François Hollande et l'ancien dirigeant cubain Fidel Castro comme de nombreux élus de l'opposition.
Lundi soir, les utilisateurs de Twitter s'en sont donnés à coeur joie pour moquer la prétendue inculture de Nicolas Sarkozy. "Avec #Sarkozy c'est toujours Voyage au bout de l'ennui #TweeteCommeSarko", a notamment envoyé un député PS après cette erreur sur le titre d'un roman de Victor Hugo.
Une semaine après sa suspension en tant qu’adhérent du FN, Jean-Marie Le Pen veut rassembler ses soutiens au sein d’une formation, "qui ne sera pas concurrente au Front national". Le patriarche a annoncé ce lundi sur Radio Courtoisie sa volonté de lancer "un parachute contre le désastre". Les proches du fondateur relativisent mais aucun cadre du parti ne s’est exprimé sur cette dernière sortie du président d’honneur.
Le président français a été reçu lundi par Fidel Castro. Une rencontre à huis clos éminemment symbolique, alors que la visite de François Hollande était déjà perçue comme historique.
Lors d'un meeting aux Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, Nicolas Sarkozy est revenu sur le bilan de François Hollande après ses trois ans à l’Élysée. "Il en est tellement content qu’il est parti aux Caraïbes pour s’autocélébrer son propre anniversaire", a ironisé le président de l’UMP, sous les rires et les applaudissements de militants. "Y’a une personne qui est contente de ces trois années, c’est François Hollande", a ajouté l’ancien chef de l’État.
La cour d'appel de Paris a annulé mardi dernier l'arbitrage dans l’affaire Crédit Lyonnais-Adidas qui oppose Bernard Tapie à son ancienne banque. L’homme d’affaires avait obtenu plus de 400 millions d'euros, relatif à la vente d'Adidas dans les années 90. Un nouveau procès se tiendra donc lieu en septembre prochain. Invité de Ruth Elkrief ce lundi sur BFMTV, Bernard Tapie a assuré s’être fait "voler".
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé ce lundi de nouvelles mesures de sécurité routière. Sur les 26 mesures déjà évoquées en janvier, 10 ont déjà été mises en œuvre, et 8 autres le seront d’ici la fin de l’année. Principale annonce: l’expérimentation sur trois tronçons de la limitation de vitesse à 80km/h au lieu de 90. Mais également la baisse du taux d’alcoolémie autorisé pour les jeunes conducteurs et l’interdiction du kit main libre au volant.
Jean-Paul Huchon, le président sortant de la région Ile-de-France, juge que sont "réunies les conditions" lui permettant de se rallier à la candidature de Claude Bartolone pour les prochaines régionales.
Invité de Radio Courtoisie lundi soir, celui qui est encore président d'honneur du Front national n'entend pas se retirer de la scène politique.
Sa réforme du collège est critiquée par la droite et une partie de la gauche. La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a reçu le soutien public de Manuel Valls lundi. En déplacement à Lyon, le Premier ministre a assuré que "le président de la République comme le gouvernement sont (…) derrière la ministre de l’Education nationale", qualifiant sa réforme du collège de "véritable révolution". "Aucun gouvernement n’a eu le courage de donner cette part d’autonomie aux enseignants et aux collèges", a poursuivi Manuel Valls.
Dimanche, le JDD assurait que le président de la région Ile-de-France en exercice avait jeté l’éponge après l’annonce de la candidature de Claude Bartolone pour les prochaines régionales. Lundi dans Le Monde, Jean-Paul Huchon nie au contraire avoir renoncé à se présenter. "Il y a beaucoup de bons films dans lesquels le loser magnifique finit par gagner", prévient-il.
