Immobilier: Ce qui change au 1er février 2023
Entre MaPrimeRénov' et les taux d'usure, le mois de février réserve plusieurs changements de taille pour le secteur immobilier.
Entre MaPrimeRénov' et les taux d'usure, le mois de février réserve plusieurs changements de taille pour le secteur immobilier.
A partir du 1er février, le taux maximal auquel on a le droit d'emprunter va être révisé plus régulièrement. Ce qui va permettre de débloquer certains dossiers.
Le taux d'usure, qui sera désormais mis à jour tous les mois, va encore progresser à compter du 1er février.
Le courtier Vousfinancer a calculé que deux années théoriques d'activité supplémentaires peuvent permettre d'emprunter davantage pour les plus de 50 ans. Mais encore faut-il pouvoir emprunter pour ces profils.
A compter du 1er février et pour une durée de 6 mois, le taux d'usure sera calculé tous les mois et non plus tous les trimestres. Le décret est paru du JO.
L'apport personnel demandé par les banques atteint désormais 60.000 euros en moyenne. Et de plus en plus de banques réclament une épargne équivalente en moyenne à un an de mensualités de crédit.
Entre le 1er février et le 1er juillet, la formule de calcul de ce taux sera appliquée tous les mois au lieu de tous les trimestres.
Face à la remontée des taux directeurs de la BCE, les banques ont limité leur production de prêts à l'habitat. On n'avait jamais vu une telle baisse depuis la crise des subprimes.
La Banque de France devrait bientôt réviser tous les mois le taux d'usure, au lieu de tous les trimestres. Une mesure qui devrait débloquer le marché immobilier.
Bientôt la fin des blocages sur le marché du crédit immobilier? Rien n’est encore officiel, mais la Banque de France pourrait dorénavant revoir chaque mois le taux d’usure.
La condition suspensive imposait à un acquéreur de trouver un prêt "d'un montant maximum de 414.000 euros" remboursable en 25 ans à 2%, la banque n'avait offert que 407.000 euros à ces conditions. L'acquéreur pouvoir donc renoncer.
Dans certains prêts, une clause permet aux emprunteurs de conserver les mêmes conditions pour un nouvel achat.
La Banque de France s'attend à une baisse de 3% de la production de crédit à l'habitat en 2022 par rapport à l'année précédente.
Et si le déblocage tant attendu du marché du crédit immobilier n'avait finalement pas lieu? Le relèvement du taux d'usure au 1er janvier devait inciter les banques à prêter davantage en leur permettant de reconstituer un peu leurs marges sur le crédit. Sauf que même pas une semaine après, les courtiers constatent que ce n'est toujours pas suffisant.